Fille de militaire, Isabelle Rauch grandit dans les Ardennes et en Alsace[1].
Elle fait ses études à Charleville-Mézières puis à Strasbourg où elle entame un cursus universitaire en histoire qu'elle terminera à l'Université de Metz, avant de suivre une école de visiteuse médicale[2].
Elle devient ensuite cheffe de secteur d'un grand groupe en relation avec la grande distribution[2].
Débuts dans la vie politique au Parti socialiste (1994-2014)
Elle adhère au Parti socialiste en 1997 et devient conseillère municipale d'opposition à Thionville en 2001 sur la liste conduite par le socialiste Bertrand Mertz[1].
Lors des élections cantonales de , elle est élue conseillère générale du canton de Thionville-Est[4]. La même année, élue sur la liste d'union de la gauche conduite par Bertrand Mertz aux municipales[5], elle devient adjointe au maire de Thionville chargée des affaires scolaires[1]. À l'issue des élections municipales de mars 2014 perdues par la gauche, elle redevient conseillère municipale d'opposition[6].
Conseillère départementale UDI (2014-2017)
En , elle annonce qu'elle quitte le PS pour rejoindre l'Union des démocrates et indépendants (UDI), étant « régulièrement en désaccord avec les positions du groupe PS » au Conseil départemental et « adhérant à la plupart des orientations du gouvernement Valls »[7], et rejoint la majorité départementale UMP-UDI dirigée par Patrick Weiten. Entretemps élue conseillère départementale UDI du canton de Metzervisse lors des élections départementales de [8], elle quitte le conseil municipal de Thionville[9].
En 2017, elle devient vice-présidente de l'UDI Moselle. « Souhaitant voir son parti rejoindre la marche de Macron, [...] elle attend, assiste à des meetings En marche, dit une première fois non aux sollicitations du mouvement »[10]. Elle rejoint le mouvement En marche au lendemain de la présidentielle et dépose sa candidature à l'investiture du mouvement[1]. Le , elle est investie.
Elle est co-présidente du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur le statut des travailleurs mobiles en Europe[14]. Lors de la crise du Covid-19, elle fait notamment plusieurs propositions à la secrétaire d'État aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin concernant la situation des télétravailleurs. Elle propose qu'au-delà de la crise une délégation interministérielle aux questions transfrontalières soit créée, d'intensifier la politique de co-développement entre la France et le Luxembourg, que l'offre de formation puisse correspondre aux besoins des deux pays et qu'un statut spécifique du télétravail en zone frontalière soit créé[15].
Le 26 juin, à l'issue d'un second tour, la liste de Brigitte Klinkert obtient 10,77 % des voix dans le Grand Est, Isabelle Rauch est élue conseillère régionale[18].