Il s'agit aussi de l'un des quartiers de la Cité de Westminster à Londres. Seule la Serpentine (The Serpentine ou Serpentine River) le sépare des jardins de Kensington (Kensington Gardens), de sorte que l'on considère parfois ces derniers comme une partie de Hyde Park. Sa superficie de 140hectares, ajoutée à celle de Kensington Gardens s'étendant sur 110 hectares, donne une surface totale de 250 hectares.
Située au sud-est du parc, elle est due à Decimus Burton et fut construite en 1824-1825. Elle se présente sous la forme de trois passages voûtés réunis par une colonnade, le tout d'une longueur d'environ 32,50 mètres. Le passage central présente un avant-corps particulier : il est formé d'un portique supporté par quatre colonnes, et est surmonté d'une frise représentant une procession triomphale de la marine militaire, œuvre de Henning Jr (fils du sculpteur Henning connu pour ses copies des frises du Parthénon). Les deux colonnes extérieures de ce portique ont des chapiteaux sculptés de telle manière qu'ils présentent toujours au regard deux faces complètes,
Hyde Park est aussi très connu pour son Speakers' Corner (« coin des orateurs »). Ce dernier est situé dans la partie nord-est du parc, près de Marble Arch. Fondé en 1872, c'est un espace de libre expression où tout un chacun peut prendre la parole librement devant l'assistance du moment[réf. souhaitée].
La Serpentine Gallery est située sur un emplacement inattendu pour une galerie d’art contemporain : beaucoup de lumière naturelle et de la verdure tout autour. Cette partie du parc fait déjà partie des jardins de Kensington.
Durant la saison de Noël (fin novembre à début janvier), une fête foraine du nom de Winter Wonderland est organisée dans ce parc. La plus grande patinoire du Royaume-Uni y est notamment installée pour l'occasion.
Hyde park comme sujet artistique
Durant son premier séjour à Londres, de 1870 à 1871, Claude Monet en fait une représentation dans un tableau qui est aujourd'hui aux États-Unis[3].