Il est par ailleurs responsable de l'unité d'histoire orale à l'Institut supérieur d'histoire du mouvement national du au , de l'unité de recherche « Histoire et mémoire » de 1996 à 1999, de l'équipe « Histoire et mémoire » au sein du laboratoire de recherche « Régions et ressources patrimoniales »[2] et président du comité scientifique du prix Ibn Khaldoun[3].
Professeur invité dans plusieurs universités européennes et nord-américaines[4], il est élu doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de La Manouba en juin 2011[5], poste qu'il occupe jusqu'en 2017. En novembre 2017, il se porte candidat à la présidence de l'université de La Manouba[6]. Il termine en troisième position du premier tour, ce qui l'empêche d'être présent au second tour des élections du rectorat[7].
Menacé par un groupe d'étudiants salafistes[8], il devient l'un des symboles du combat contre le niqab dans l'espace universitaire[9]. En octobre 2012, un appel pour un rassemblement de solidarité est lancé pour le soutenir à la suite des accusations des étudiants islamistes[10] : une centaine de personnes, militants des droits de l'homme et responsables politiques, sont présents le jour de son procès pour manifester leur soutien[11].
En 2013, il gagne le procès que lui avaient intenté deux étudiantes islamistes qu'il avait exclues des cours pour port du niqab[12]. Quelques mois après, il appelle le président Moncef Marzouki à respecter les institutions universitaires à la suite de sa défense des droits des étudiantes niqabées[13].
Le , il porte plainte contre une vingtaine de personnes qui ont entravé des chefs de départements[14].
Le , il inaugure une plaque commémorative des événements de , durant lesquels un salafiste a abaissé le drapeau tunisien pour hisser à sa place le drapeau de l'internationale islamiste[16].
Le , le conseil scientifique de la faculté des lettres, des arts et des humanités de La Manouba décide de retirer le titre de « professeur émérite » à l'ancien doyen de la faculté en raison de sa participation prévue quelques jours plus tard à une conférence internationale à Paris à laquelle participent également des chercheurs israéliens, colloque sur le thème Les Juifs et le droit en Tunisie, du protectorat à l'indépendance (1881-1956) : entre progrès historiques et résilience religieuse et organisé sous le patronage de la ministre française Sylvie Retailleau, par la Société d'Histoire des Juifs de Tunisie, en collaboration avec le CNRS et d'autres organismes de recherche[17],[18].
(ar) تطور الحركة الشيوعية في تونس : 1919 - 1943 [« Évolution du mouvement communiste en Tunisie : 1919-1943 »], La Manouba, Publications de la faculté des lettres de La Manouba, .
Le tourisme dans l'Empire français : politiques, pratiques et imaginaires (XIXe – XXe siècles), Paris, Publications de la Société française d'histoire d'outre-mer, [28].
Abdelhamid Ben Mustapha : écrits, hommages et témoignages, Tunis, Rosa Luxemburg Stiftung, [29].
(ar) أوراق من تاريخنا : الحزب الشيوعي التونسي [« Pages de l'histoire du Parti communiste tunisien »], Tunis, Nirvana, .
100 ans de luttes communistes en Tunisie, Tunis, Nirvana, , 500 p. (ISBN978-9938531213).
Le communisme en Tunisie : leurs luttes pour l'indépendance, la liberté et la justice sociale (1921-1956), Tunis, Nirvana, [30].
Références
↑« Habib Kazdaghli », sur sommet-francophonie.challenges.fr (consulté le ).
↑« Pour la liberté scientifique en Tunisie : tout notre soutien à notre collègue, le Professeur Habib Kazdaghli », Le Point, (ISSN0242-6005, lire en ligne, consulté le ).
↑(ar) « قائمة المكرمين بمناسبة يوم العلم 2017 » [« Liste des lauréats à l'occasion de la journée du savoir 2017 »], Al Chourouk, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphanie Chauvin, « Kazdaghli Habib (dir.), Mémoire de femmes. Tunisiennes dans la vie publique, 1920-1960 », Vingtième siècle, revue d'histoire, vol. 44, no 1, , p. 156 (lire en ligne).
↑Isabelle Sacareau, « Colette Zytnicki et Habib Kazdaghli (dir.), Le tourisme dans l'Empire français. Politiques, pratiques et imaginaires (XIXe – XXe siècles) : un outil de la domination coloniale ? », Monde du tourisme, vol. 1, no 1, , p. 89-90 (lire en ligne).