Monaco est le deuxième plus petit État indépendant au monde, après le Vatican. Son territoire s’étend sur une bande de terre de 4 100 m le long de la mer Méditerranée et sa largeur varie de 350 m à 1 050 m, pour une superficie totale de 202hectares (2 km2). L’altitude maximale de 164 m est atteinte sur un des flancs du mont Agel, qui culmine à 1 150 m. La place du Palais se trouve à 62 m.
La principauté compte 5 469 m de frontière avec la France (dont : 3 274 m avec la commune de Beausoleil, 1 341 m avec Cap-d'Ail, 464 m avec Roquebrune-Cap-Martin et 390 m avec La Turbie), ainsi que 3 829 m de côte (port et plage). Au cours des dernières années, des grands travaux ont permis à Monaco de s’étendre de près de 40 hectares gagnés sur la mer par le biais de remblais.
Extensions territoriales
Les tout premiers travaux de remblaiement ont commencé en 1865 pour créer la voie ferrée, suivie quelques années après par la création du premier quartier industriel de Fontvieille, qui a permis de gagner 5,5 hectares sur la mer. Le fond du port de Monaco a ensuite été comblé et, dans les années 1960, le Grimaldi Forum ainsi que Le Larvotto ont été construits[1]. En 1965, sur une initiative du prince Rainier III et afin de diversifier les activités de la ville, la construction du quartier de Fontvieille a permis la création de 220 000 m2 de nouveaux terrains constructibles supplémentaires ainsi que d’un nouveau port. Ce quartier construit sur un terre-plein accueille entre autres le stade Louis-II ainsi qu’une grande surface et un centre commercial[2]. L’extension du port de Monaco s’est également faite vers la mer.
La construction d’une digue semi-flottante de 352 m de long pour un poids total de 163 000 tonnes en 2003 a permis l'implantation de 360 places de parking, 25 000 m2 de stockage, 2 gares maritimes ainsi que des locaux administratifs et commerciaux[3]. Le terre-plein artificiel auquel la digue est reliée a permis de gagner un hectare de terrain et a vu la création d’un parc immobilier de 15 000 m2[4]. En 2006, Albert II de Monaco avait officiellement lancé un appel d'offres pour projet d’extension en mer permettant à terme de gagner 10 nouveaux hectares sur la mer. Ce projet, estimé à 8 milliards d’euros, aurait permis la construction de 275 000 m2 de plancher[5] et aurait dû s'étaler jusqu'en 2023, les premiers bâtiments livrés en 2014[1]. Il fut cependant abandonné en 2008, pour raison officiellement écologique mais aussi économique, dans un contexte de crise financière internationale[6]. Lui fut préféré un projet, plus modeste, mais marquant le retour de la construction en hauteur : la construction d'une double tour de 49 étages, la Tour Odéon.