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L'État de la Cité du Vatican est le plus petit État au monde pour ce qui est de la superficie : il ne compte en effet que 44 hectares, ce qui représente environ un quart de la principauté de Monaco, ainsi que le moins peuplé (le pays comptait moins de 1 000 habitants en 2014).
Le territoire du Vatican
Sa petite taille s'explique en ce qu'il est le support matériel du Saint-Siège, incarnation du pouvoir spirituel de l'Église catholique romaine. L'article 3 du traité du Latran stipule explicitement que le Vatican a été créé « pour des fins spéciales » et le pape Pie XI, renonçant lors de la signature des accords à des portions de territoire supplémentaire, précise :
« Il sera clair pour tous, nous l'espérons, que le Souverain Pontife n'a vraiment que cette portion de territoire matériel indispensable pour l'exercice d'un pouvoir spirituel confié à des hommes pour le bénéfice des hommes. (…) Il nous plaît de voir le domaine foncier réduit à de si minimes proportions qu'il puisse et doive être lui-même considéré comme spiritualisé par (…) [la] puissance spirituelle qu'il est destiné à soutenir et servir[1]. »
Le territoire du Vatican est défini dans l'annexe I du traité du Latran de 1929. Il est situé sur la colline du Vatican, totalement enclavé par la ville de Rome, plus particulièrement par les MunicipiXVII et XVIII constitués des rioni (quartiers) de Borgo (bourg médiéval dont il fait partie avant 1929) et de Prati, qui se trouvent à l'est, ainsi que par les "Quartieri" de Della Vittoria, de Trionfale et d'Aurelio qui le jouxtent quant à eux respectivement au nord, à l'ouest et au sud. Conformément à l'article 5 du traité stipulant : « Le Saint-Siège veillera à en fermer l'accès, en entourant d'une enceinte les parties ouvertes, sauf la place Saint-Pierre. », le tracé de sa frontière commune avec l'Italie, longue de 3,2 km, suit celui des murs qui enclosent la cité et remontent pour partie au règne de Léon IV (847-855) et pour partie à l'ère contemporaine. À l'est, la frontière longe les façades extérieures des colonnades du Bernin englobant ainsi la place Saint-Pierre.
Outre cette dernière, la Cité comprend cinq points d'accès :
La longueur maximale de la Cité est de 1 045 mètres et sa largeur de 850 mètres. Sa superficie de 0,44 km2, qui en fait le plus petit micro-État du monde, est occupée pour un tiers de sa surface par des constructions (principalement la basilique Saint-Pierre, le palais pontifical et les musées), un deuxième tiers par de vastes espaces ouverts (places et cours) et le dernier par les jardins. Le Vatican ne dispose d'aucun accès maritime naturel ni même d'étendue d'eau naturelle. Il ne comporte aucun relief saillant : l'altitude la plus faible s'élève à 19 mètres et l'altitude la plus élevée à 75 mètres.
Le climat du Vatican
Le climat du Vatican est celui de Rome : de type méditerranéen, avec des hivers doux et pluvieux d'octobre à mai et des étés secs et chauds de juin à septembre. Cependant, la masse imposante de la basilique, les nombreuses fontaines et les vastes espaces ouverts sont à l'origine de microclimats, principalement caractérisés par des brouillards et des rosées.
Points extrêmes
Latitude et longitude maximales
Note : le Vatican est intégralement enclavé dans la ville de Rome. Les voies mentionnées dans ce paragraphe sont des voies romaines qui bordent l'enceinte de la cité du Vatican.
Le Vatican est le plus petit État indépendant du monde. Les extrémités nord et sud sont distantes d'environ 800 m, celles à l'est et à l'ouest d'à peu près 1 km.
Altitude
Maximale : 75 m
Minimale : 19 m
L'État du Vatican se situe sur le flanc de la colline du même nom ; les deux altitudes extrêmes du pays ne portent pas de nom particulier.
MgrPaul Poupard, Le Vatican, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », Paris, 1981 (ISBN2-13-036879-4) ;
Joël-Benoît d'Onorio :
article « État de la Cité de Vatican », Philippe Levillain, Dictionnaire historique de la papauté, Paris, Fayard, (ISBN2-213-618577),
« Le Saint-Siège et le droit international », dans Le Saint Siège dans les relations internationales, actes du colloque organisé les 29 et par le département des sciences juridiques et morales de l'Institut Portalis, Cujas & Cerf, Paris, 1989 (ISBN2-204-03106-2).