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Les gouvernements généraux et particuliers étaient des circonscriptions des gouvernements militaires français de l'Ancien Régime : chacun constituait une portion du royaume de France soumise à l'administration militaire avec à sa tête un gouverneur nommé par le roi. Selon l'ordonnance de 1499, ce dernier avait pour mission de « tenir le pays à eux commis en sûreté, le garder de pillerie et visiter les places et forteresses ».
Jusqu’au XVIe siècle, il n’existait que douze gouvernements, mais par suite de démembrements et annexions, ce nombre s’éleva jusqu’à une quarantaine.
Les circonscriptions militaires[Note 1] de la France avant la Révolution (1 à 34), appelées « gouvernements » avec le nom de leurs capitales indiqués entre parenthèses, ainsi que la date de leur union avec le royaume de France (notées RF) ou de la réunion de leur titre au domaine royal (notées DR) et régions rattachées après la Révolution (35 à 40) :
Akitania
Breih, Bèrtaegn
1382 : l'Artois entre dans le giron des États bourguignons et fait partie des Pays de par deçà, au sein des Pays Bas bourguignons. 1477 : l'Artois passe aux Habsbourg. 1526 : l'Artois, tout comme la Flandre, fait partie des Pays-Bas espagnols aux mains des Habsbourg, jusqu'en 1659 (Traité des Pyrénées).
Flande franchoèse, Frans-Vlaanderen
Còrsega
Par ordonnance du 18 mars 1776, le roi distribua les gouvernements généraux des provinces, au nombre de trente-neuf, en deux classes :
Les dix-huit gouvernements généraux de la première classe étaient les suivants :
Les vingt-et-un gouvernements généraux de la seconde classe étaient les suivants :
L'Almanach Royal de 1789 distingue par ailleurs trente-trois grands gouvernements et huit petits gouvernements.
Certains n’ont eu qu’une existence fugace et avaient disparu en 1789 :
Les gouvernements particuliers de la première classe étaient :
Les gouvernements particuliers de la seconde classe étaient : Soissons, Amiens, la citadelle de Lille, Gravelines, la citadelle de Valenciennes, Landrecies, le Quesnoy, Méxières, Thionville, Longwy, Schelestat, Betsort, Huningue, Salins, Chalon-sur-Saône, les îles Sainte-Marguerite, Sisteron, Aigues-Mortes, fort Brescou et Agde, Cherbourg, Boulogne, Saint-Omer, Aire, l'île d'Oléron et Cognac.
Les gouvernements particuliers de la troisième classe étaient : Ham, Péronne, Saint-Quentin, le fort de Scarpe, Avennes, Bouchain, Philippeville, Charlemont Scies deux Givers, Rocroy, Montmedy, Bar, Commercy, Neufchâteau, Epinal, Pont-à-Mousson, Mirecourt, Saint-Mihiel, le Fort-Louis, Neuf-Brisack, Phalsbourg, Pont-Arlier et château de Joux ;