Golfech est une commune rurale qui compte 1 010 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'agglomération de Valence et fait partie de l'aire d'attraction de Valence. Ses habitants sont appelés les Golféchois ou Golféchoises.
La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 772 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 43 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,7 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Un espace protégé est présent sur la commune :
le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[20] :
« la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[20] :
« la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[22].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Golfech.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Golfech est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valence (Tarn-et-Garonne)[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (35,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,8 %), eaux continentales[Note 8] (12,5 %), zones urbanisées (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Golfech est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 374 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 374 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 5 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 10]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 11],[33],[34].
Toponymie
Le nom de Golfech ne s'est pas toujours écrit de la sorte.
Vers l'année 1200, on écrivait en ancien occitanGolfeg ou Guolffeg ; en latin on mettait Apud Golfegium, ou Âpud Locum de Goiifegïo. Plus tard, et en 1465 notamment, on a écrit Golfech — comme aujourd'hui — et vers 1500 Goulfech. En 1573, on écrivait Golfex ou Gaulfeïx ; vers 1600, Goulfetz et puis enfin la transcription orthographique française de la prononciation occitane locale donna « Golfech ».
Histoire
Les premiers documents relatifs à Golfech ne remontent pas au-delà de l'année 1200. Ce que l'on peut affirmer, c'est que, formant une dépendance de Clermont-Dessus (Lot-et-Garonne), son territoire a toujours fait partie de l'Agenais, jusqu'à ce que le département de Tarn-et-Garonne soit formé par sénatus consulte du .
Avant la conquête des Gaules, l'Agenais était le territoire des Nitiobroges ou Nitiobriges, peuple de la Gaule celtique, sur la rive droite de la Garonne. Pendant la domination romaine, ce pays avait été embelli d'édifices magnifiques et de somptueuses villas ; aussi ne serait-il pas impossible de retrouver à Golfech des traces de cette occupation (une belle mosaïque mise à jour au lieu-dit « Les Vergnes », débris de poteries et de fragments d'objets utilitaires en terre cuite). Après l'occupation romaine, Golfech, modeste et petite seigneurie, a dû partager toutes les vicissitudes de l'Agenais.
Les Templiers et les Hospitaliers
Aux environs de l'année 1200, l'ordre du Temple vint s'établir à Golfech[35]. Grâce à de nombreuses donations et ventes, il ne tarda pas à faire de cette seigneurie une des plus belles et de ses plus riches commanderies.
En 1312 cet ordre fut supprimé et tous ses biens furent dévolus à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et furent ainsi rattachés à la commanderie de Castelsarrasin. Vers 1378, Pierre de Varas, le commandeur, fixa les limites de ce qui allait être la commanderie même des Hôspitaliers. De 1311 au , date à laquelle les biens de l'ordre des Hospitaliers furent proclamés « biens nationaux », trente-sept commandeurs avaient eu en charge l'administration ; les plus illustres furent — semble-t-il — Bernard de Montlezun (1465-1477), Pierre d'Esparbès de Lussan (1579-1617), André de Grille (1731-1751), Gaspard Hiacynthe de Grille Destoublon (1757-1761).
Liste des commandeurs hospitaliers de Golfech[36].
Pons d'Auriac (1480-1482)
Bernard de Tajac de Villevayre (1483-1500)
Robert de Durfort (1511-1512)
Jean de Roquelaure (1518-1530)
Guillaume de Roquefeuil Bersols (1531-1537)
François de Lagarde Saigue (1538-1541)
Jean de Malran (1542-1543)
Honoré de Grâce (1547-1550)
Pierre de Gozon-Mélac (1553-1556)
Charles d'Urre (1556-1559)
Etienne d'Arsac (1561-1570)
Mathurin de Lescur-Romégas (1571-1583)
Pierre d'Esparbès-Lussan (1583-1617)
Guillaume de Vincens Sabouillan (1636-1649)
Antoine de Blacas-Vérignon (1657-1658)
Jacques d'Ancezune-Caderousse (1676-1677)
Christophe de Baroncelly-Javon (1681-1689)
Jean de Gauthier-d'Aygaine (1693-1701)
François de Pontevès-Bargème (1713-1720)
Joseph de Modène-Pomerol (1720-1724)
Charles de Villeneuve-Tourotte (1724-1727)
André de Grille (1731-1741)
Gaspard Hyacinthe de Grille (1757-1772), maréchal de camp, commandant des grenadiers à cheval
N. de Gaillard (1772-1773)
Bailli de Javon (1780-1786)
Louis de Franc-Montgey (1788-1789)
En 1569 et 1588, au moment des guerres de Religion, la commanderie tout entière fut mise à sac et incendiée. En 1792, elle fut vendue comme bien national, 475 000 livres payées en assignats, et toutes ses possessions furent dispersées.
Il ne semble apparemment ne subsister aucune trace intéressante des anciens bâtiments. Il faut pourtant descendre le chemin qui conduit à « Darreloc » (« derrière le cimetière »). Une importante muraille bâtie en briques rosées, à la façon toulousaine, subsiste avec ses contreforts, ses meurtrières grossières, et sa série d'« oculus » circulaires. Elle forme la façade d'un bâtiment construit sur les remparts, dont le mur nord a été modifié et rebâti en partie. Ce bâtiment actuel comprenait le grenier et la prison de l'ancien château. Les « oculus » destinés primitivement à l'éclairage des combles, ont été transformés au cours des guerres en meurtrières, par un ébrasement intérieur très visible. C'est tout ce qui rappelle l'ancienne commanderie qui, pourtant, comprenait un mur d'enceinte fortifiée, un chemin de ronde avec créneaux, des fossés, un pont-levis, etc. et au centre, une église romane.
Crue au XXe siècle
D'après de vieux documents, Golfech a toujours eu à souffrir des débordements de la Garonne voisine. Les murs de certaines maisons ou édifices publics portent des marques ou annotations relatives à la crue du ; celle-ci a alors atteint la cote de 11,75 m à la hauteur de Lamagistère, un village voisin, Les crues les plus désastreuses furent celles de , puis celles de 1930 et de 1952 qui ont également causé des dégâts très importants.
Golfech, bourgade à vocation essentiellement agricole, n'a pas échappé au dépeuplement ; plus de 1 200 âmes vers 1840, alors qu'au recensement de 1968 il n'y avait que 555 habitants. Au dernier recensement de 2006, 710 personnes étaient dénombrées, 810 personnes en 2008 et actuellement, la commune compte pas moins de 955 personnes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].
En 2022, la commune comptait 1 010 habitants[Note 12], en évolution de +3,27 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'Entente Golfech Saint Paul, club de football évoluant depuis deux saisons en « Division Honneur » après leur titre décroché en 2013. L'équipe réserve évolue en « Excellence de District ». Chasse, pétanque,
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 665 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (65,4 % ayant un emploi et 12,7 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 14],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Valence, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 658 emplois en 2018, contre 1 502 en 2013 et 1 313 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 436, soit un indicateur de concentration d'emploi de 380,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,5 %[I 12].
Sur ces 436 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 191 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 82,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 12,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
113 établissements[Note 15] sont implantés à Golfech au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
113
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
27
23,9 %
(9,6 %)
Construction
16
14,2 %
(14,9 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
32
28,3 %
(29,7 %)
Information et communication
3
2,7 %
(1,9 %)
Activités financières et d'assurance
1
0,9 %
(3,4 %)
Activités immobilières
1
0,9 %
(3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
14
12,4 %
(14,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
12
10,6 %
(13,6 %)
Autres activités de services
7
6,2 %
(9,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 113 entreprises implantées à Golfech), contre 29,7 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
Entreprise Donini, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (2 695 k€)
CTM, contrôle technique automobile (758 k€)
Flo, coiffure (82 k€)
EURL Caussade, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (78 k€)
Depuis le début des années 1980, une centrale nucléaire a été mise en chantier à Golfech. Les deux réacteurs qu'elle contient fonctionnent respectivement depuis 1991 et 1994. Le site emploie environ 700 personnes.
Le surplus d'énergie contenu dans l'eau du circuit de refroidissement de la centrale est utilisé pour le chauffage de la piscine, de la maison de retraite et de l'école de la commune.
Cependant il faut signaler que cette commune est actuellement en pleine mutation industrielle. Située sur la rive droite de la Garonne, en bordure de la R.D. 813, elle a été retenue par l'Électricité de France pour l'implantation d'usines de production de courant électrique (voir texte « la chute de Golfech »). L'implantation de la centrale nucléaire en 1981 (début des travaux) a permis l’arrivée de nouvelles entreprises prestataires et partenaires. De plus, deux zones artisanales sont apparues dans la dernière décennie réunissant une trentaine d’entreprises. Un petit centre commercial est aussi apparu au centre du village avec pas moins d’une dizaine de commerces. Une gendarmerie spécialisée, le Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie, s’est implanté sur Golfech, réunissant 38 gendarmes qui œuvrent pour la surveillance et la protection du site nucléaire et de ses environs.
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 19] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 228 ha[50],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Louis de Golfech. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[51]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[51].
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valence (Tarn-et-Garonne) comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation.
↑Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
↑Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bAntoine Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France, (lire en ligne), p.335.