Georges Cochery

Georges Cochery
Illustration.
Georges Cochery (1913), photographie de presse, agence Meurisse.
Fonctions
Ministre des Finances

(1 an, 3 mois et 10 jours)
Président Armand Fallières
Gouvernement gouvernement Aristide Briand
Prédécesseur Joseph Caillaux
Successeur Louis-Lucien Klotz

(2 ans, 1 mois et 30 jours)
Président Félix Faure
Gouvernement gouvernement Jules Méline
Prédécesseur Paul Doumer
Successeur Paul Peytral
Député français

(28 ans, 8 mois et 29 jours)
Élection 8 février 1885
Réélection 20 février 1889
20 août 1893
8 mai 1898
27 avril 1902
6 mai 1906
24 avril 1910
26 avril 1914
Circonscription Loiret
Législature IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe et XIe (Troisième République)
Groupe politique Gauche républicaine (1885-1902)
Républicains progressistes (1902-1906)
Union démocratique (1906-1910)
Gauche radicale (1910-1914)
Successeur Circonscription supprimée
Conseiller général du Loiret

(22 ans, 2 mois et 28 jours)
Circonscription Canton de Pithiviers
Prédécesseur Jacques Charles Hyacinthe Brierre
Successeur siège vacant puis Marcel Donon

(8 ans, 9 mois et 1 jour)
Circonscription Canton de Bellegarde
Prédécesseur Louis Alfred Driard
Successeur Georges Sédillot
Biographie
Nom de naissance Georges Charles Paul Cochery
Date de naissance
Lieu de naissance Ancien 2e arrondissement de Paris
Date de décès (à 59 ans)
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
Nationalité Français
Père Adolphe Cochery
Profession Officier puis haut fonctionnaire

Georges Cochery est un homme politique français né le à Paris et mort dans le 8e arrondissement de Paris le . Il est le fils de Louis-Adolphe Cochery, avocat et homme politique, et de Victorine Félicité Marcus.

Biographie

Jeunesse et études

Georges Cochery étudie à l'École Polytechnique (promotion 1875), ainsi qu'à l'École libre des sciences politiques[1].

Parcours professionnel

Georges Cochery est brièvement officier d'artillerie (de 1875 à 1877)[2]. Il devient ensuite chef de cabinet de son père, au sous-secrétariat d'État aux finances, puis au ministère des postes et télégraphes jusqu'en 1885.

Il est député du Loiret (circonscription de Pithiviers) de 1885 à 1914[3] et succède à son père à la présidence du Conseil général du Loiret de 1900 à 1912 puis de 1913 à sa mort.

En 1896, il est élu président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.

Il exerce la fonction de ministre des Finances à deux reprises : du au dans le gouvernement Jules Méline puis du au dans le premier gouvernement Aristide Briand.

Il habite une partie de sa vie dans un hôtel particulier situé 38 avenue d'Iéna à Paris. Il a épousé Gabrielle Hortense Marie Hunebelle, une nièce de Jules Hunebelle, maire de Clamart.

Il meurt sur les bancs de l'assemblée nationale en demandant des credits de guerre le 8 août 1914[4].

Il est enterré au Cimetière de Montmartre division 22 dans la chapelle funéraire de la famille Hunebelle Lambert[5].

Distinctions

  • 1881 : Chevalier de la Légion d'honneur

Notes et références

  1. Pierre RAIN, L'Ecole libre des sciences politiques, 1871-1945, Presses de Sciences Po, (ISBN 978-2-7246-8448-3, lire en ligne)
  2. « CAEF - Georges COCHERY | Le portail des ministères économiques et financiers », sur www.economie.gouv.fr (consulté le )
  3. Assemblée Nationale, « Georges, Charles, Paul Cochery - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  4. Son acte de décès (n°1327) dans les registres de décès du 8e arrondissement de Paris pour l'année 1914.
  5. « Figaro : journal non politique », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Braconne, Claudette, Famille et pouvoirs sous la IIIe République : Georges Cochery (1855-1914) Ministre des finances, D.E.A. Histoire, Université de Paris IV-Sorbonne, 1990 (Dir. Jean-Marie Mayeur).
  • « Georges Cochery », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • « Georges Cochery », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Article connexe

Liens externes