Les monoplaces de Formule E ne sont utilisées que pour un seul championnat, le Championnat du monde de Formule E. La compétition est fondée sur des E-Prix, des courses principalement sur circuits urbains et temporaires, en ville. Initialement née sous la forme d'une catégorie monotype n'acceptant qu'un seul modèle (comparable avec la Formule 2), la FE permet depuis 2015 aux constructeurs de fabriquer leur propre moteur, ainsi que divers éléments (boîte de vitesses, train arrière, boitier de gestion électronique).
La première saison, qui voit dix équipes s'affronter sur dix circuits urbains, se tient en 2014 et 2015. En dehors des écuries spécifiques à cette discipline, le championnat attire de grands constructeurs comme Audi, Nissan, BMW, Porsche, Jaguar, et Mercedes-Benz, tous présents à partir de la saison 2019-2020.
Depuis la septième saison, la FIA confère le titre de championnat du monde à la Formule E.
Histoire
Développement du projet (2011-2013)
La proposition d'une discipline de courses 100 % électriques sur des circuits en ville a été conçue par Jean Todt, président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), et de Alejandro Agag, homme d'affaires espagnol lors d'un dîner dans un restaurant à Paris, le .
Dans la même année, la FIA lance une étude pour créer un championnat de course automobile électrique à l'horizon de 2014.
Après plusieurs hypothèses concernant le type de voitures engagées (des sport-prototypes ont été envisagées), le championnat doit finalement être disputé avec des monoplaces.
La Formula E Holdings (FEH) a été fondée en 2012, peu de temps après, en novembre de la même année, la FEH signe un accord Spark Racing Technologies qui construiront les exemplaires des monoplaces pour la Formule E. En 2014, il est annoncé que c’est la BMW i8 qui sera la voiture de sécurité de la Formule E.
Pour cette deuxième saison, les équipes peuvent développer leurs propres groupes propulseurs. Elle débute le à Pékin et se termine le a Londres. Sébastien Buemi a remporté le championnat avec seulement 2 points de plus que Lucas di Grassi en remportant le meilleur tour lors de la dernière course à Londres tandis que Renault-e.dams est de nouveau sacré champion de constructeur.
La troisième saison marque une évolution de la Spark SRT 01E, avec notamment un nouvel aileron avant. Elle débute le à Hong Kong et se termine le a Montréal. Lucas di Grassi devient champion avec 24 points d’avance sur Sébastien Buemi tandis que Renault-e.dams devient pour la troisième fois consécutive champion de constructeur.
La cinquième saison marque une évolution important des monoplaces avec l’arrivée de la Spark SRT 05E, la seconde génération, aussi appelée Gen2, avec une puissance et une autonomie considérablement améliorées, aucun changement de voiture est nécessaire.
BMW, Nissan et DS Automobiles rejoignent la Formule E en tant que constructeurs officiels pour la saison 2018-2019. Le format des courses est également passé d'un nombre fixe de tours à 45 minutes plus un tour.
Elle débute le à Riyad et se termine le a New York. Jean-Éric Vergne devient pour la deuxième fois consécutive champion tandis que DS Techeetah est sacré champion de constructeur.
La FIA a annoncé en décembre 2019 que la Formule E obtiendrait le statut d’un championnat du monde à partir de la saison 2020-2021, ce qui en ferait la première série de courses monoplaces en dehors de la Formule 1 à obtenir le statut de championnat du monde[1].
La Formule E face à la crise sanitaire 2020-2022
La sixième saison débute le à Riyad et se termine le a Berlin. Deux autres constructeurs ont rejoint la série, Mercedes-Benz et Porsche. Cependant, la saison est massivement perturbée par la pandémie qui sévit dans le monde entier. Après le report de plusieurs courses, la Formule E annonce le la suspension totale de la saison pour deux mois[2], qui sera par la suite prolongée[3]. Après plusieurs mois à l’arrêt et plusieurs annulations, la Formule E décide de reprendre et de terminer la saison avec l’organisation de six courses à Berlin, avec des mesures sanitaires strictes[4].
À partir de la saison 2020-2021, la Formule E se verra accorder le statut de championnat du monde de la FIA, car il répond aux critères d'avoir quatre constructeurs concurrents et des courses sur trois continents différents. Le lifting de la voiture Gen2 appelée Gen2 EVO, devait initialement faire ses débuts cette saison, mais a ensuite été retardé puis annulé en raison de la pandémie de COVID-19.
Fin octobre 2020, avant le début de la saison, la Formule E annonce avoir reporté les ePrix de Mexico et de Sanya en raison de la situation sanitaire instable liées à la pandémie de COVID-19[5]. Un mois après, il est annoncé que les ePrix de Dariya se feront dans la nuit, ce qui sera les premières courses nocturne de la Formule E[6].
À la fin de 2020, quelques jours après les essais de pré-saison, Audi et BMW ont annoncé pour différentes raisons leur retrait de la Formule E après la saison 2020-2021, ce qui consiste le premier gros revers de la discipline[7],[8]. Immédiatement après cela, plusieurs écuries ont confirmé de continuer leur engagement dans la Formule E au-delà de 2021.
Alors que la saison est en cours, la Formule E modifie à plusieurs reprises le calendrier pour l’adapter à la situation sanitaire selon les pays avant de publier la version définitive le 22 avril 2021[9].
Concept
Développement durable
La Formule E est un concept unique dans le sport automobile, qui a pour but d'unifier le sport automobile et le développement durable. Elle utilise pour la production d'énergie des générateurs de carburant alimentés avec de la glycérine, un carburant 100 % renouvelable.
La Formule E utilise uniquement un jeu de pneumatiques hybrides par course, spécialement conçus par Michelin et ensuite par Hankook pour être adaptés à toutes les conditions météorologiques. Les courses se déroulent principalement sur des pistes temporaires au cœur des villes, éliminant ainsi la nécessité de construire de nouvelles infrastructures pour chaque course.
L'organisation des courses dans les centres-villes a pour but d'inciter l'utilisation des transports en commun. Aucun espace de stationnement n'est fourni pour renforcer cette démarche, et finalement les courses seront organisées région par région afin de mieux organiser les transports.
L'un des objectifs principaux est d'améliorer la qualité de l'air et de réduire les émissions de gaz à effet de serre en soutenant la recherche, le développement et la promotion des véhicules électriques en tant que solution à la pollution de l'air dans les centres-villes.
La Formule E est partenaire du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), dont l'intérêt commun est d'améliorer la qualité de l'air afin de protéger l'environnement et la santé humaine. Le but est de sensibiliser pour un avenir plus propre[10].
Impacts environnementaux
D’après une analyse de la saison 4 de la Formule E, le championnat affecte moins l'environnement que d’autres championnats d’une taille comparable. Cependant, le transport de fret et matériaux font à eux seuls les trois quarts de l’impact environnemental[11] :
75 % pour le transport de fret et matériaux (véhicules, équipements).
12 % pour le transport du personnel (pilotes, mécaniciens).
6 % pour le voyage des spectateurs.
4 % pour la nourriture.
3 % pour l’événement.
En juillet 2020, la Formule E[Qui ?] crée un groupe[Quoi ?] pour mieux organiser la logistique dans le transport de fret et matériaux dont le but est de réduire l’impact environnemental.[réf. nécessaire]
Véhicules
2014-2018 : Spark-Renault SRT 01E (Gen1)
Bien qu'étant une catégorie ouverte à tous les constructeurs, le seul modèle homologué de Formule E, lors de la première saison (2014-2015), était la Spark-Renault SRT 01E[12]. La partie électronique est assemblée par Renault[13] et la partie carrosserie/châssis, conçue par Dallara, est assemblée par Spark Racing Technology.
Pour la seconde saison (2015-2016), les écuries peuvent désormais faire appel à d'autres fabricants pour le moteur électrique, le boîtier de gestion électronique, la boîte de vitesses et le train arrière (suspensions)[14].
Les véhicules sont autorisés à un niveau de bruit d’environ 10 décibel supérieur aux véhicules de tourisme, mais restent bien plus silencieux que les engins de course à moteur thermique ou hybride.
Pour la troisième saison, une mise à jour de la Gen1 sera présentée, la Gen1 EVO, avec un aileron avant plus solide est ainsi plus résistant, elles seront utilisées pour la troisième et quatrième saison.
Séquentielle Hewland à cinq rapports la 1re année ; 4, 3, 2 ou même un seul rapport à partir de la 2e année
Commandes
Palettes au volant
Trains roulants
Suspensions
Double triangle en acier, ressorts hélicoïdaux ou barres de torsion
Freins
Étriers
Sections circulaires en alliage d'aluminium
Disques/plaquettes
Matériaux libres
Roues
Pneumatiques
MMichelin 18" sculptés (rainurés, communs pour le sec et la pluie)
Jantes
OZ Racing magnésium Largeur max. : 260 mm avant / 305 mm arrière Diamètre max. : 650 mm avant / 690 mm arrière
Dimensions et poids
Longueur
5 000 mm
Largeur
1 780 mm
Hauteur
1 050 mm
Empattement
3 100 mm
Largeur de voie
1 528 mm (avant) 1 492 mm (arrière)
Hauteur de caisse
75 mm
Poids avec pilote
880 kg (batteries seules : 320 kg)
2019-2022 : Spark SRT 05E (Gen2)
À partir de la cinquième saison (2018-2019), la Spark-Renault SRT 01E a été remplacée par la Spark SRT 05E, qui dispose d'une puissance de 250 kW (335 ch) maximum.
Chaque concurrent peut utiliser la puissance maximum de 250 kW en qualifications et 220 KW en course (plus 35 kW lors du « Mode-Attaque »[18] et 25 kW lors d'un FanBoost). Les véhicules sont équipés de batteries de 54 kWh permettant de disputer une épreuve sans changement de voiture[19].
Chaque voiture Gen2 doit peser 900 kg minimum pilote compris (dont 385 kg de batteries). La Gen2 peut accélérer de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes, pour une vitesse maximale de 280 km/h.
Comme pour la Gen1, la Gen2 aura également une amélioration, surtout esthétique, appelé Gen2 EVO. Initialement prévue pour la septième saison, la mise en service est repoussée d’un an en raison de la pandémie et doit devenir effective pour la huitième saison[20]. Mais elle sera finalement complètement annulée pour éviter des coûts supplémentaires alors que plusieurs écuries ont des difficultés financières en raison de la pandémie.
En novembre 2012, la Formula E Holdings, organisateur de la Formule E, a déclaré que Spark Racing Technology était officiellement désigné pour concevoir et construire les monoplaces pour le nouveau championnat complètement électrique.
La voiture, appelée Spark-Renault SRT 01E, a été développée en collaboration avec McLaren Electronic Technologies, Williams Advanced Engineering, Dallara et Renault. Lors de la saison inaugurale, toutes les équipes ont piloté cette voiture. À partir de la deuxième saison, les équipes ont été autorisées à développer leurs propres groupes motopropulseurs et logiciels. Spark Racing Technology a mis à jour le châssis pour la saison 2016-2017, en introduisant un aileron avant plus complexe et solide. La Spark-Renault SRT 01E était en compétition pendant les quatre premières saisons.
La FIA a désigné Spark Racing Technology pour la seconde génération qui entrera en 2018 en vigueur avec un châssis entièrement repensé qui comprenait le dispositif de sécurité halo. En 2020, Spark Racing Technology a été de nouveau désigné pour les voitures de la troisième génération.
Batteries
La Spark-Renault SRT 01E utilise des batteries de propulsion développées par Williams Advanced Engineering. Ces dernières contiennent une énergie de 28 kWh pour un poids de 320 kg.
La Spark SRT 05E utilise des batteries de propulsion développées par McLaren Applied Technologies. Ces dernières contiennent une énergie de 54 kWh pour un poids de 385 kg.
Pour la troisième génération, Williams Advanced Engineering développera de nouveau les batteries[24].
Conformément à la réglementation, les voitures de Formule E ne pourront pas être rechargées pendant les qualifications et la course, ainsi que pendant le parc fermé et les vérifications techniques. Les équipes peuvent charger les voitures entre les sessions et pendant les entraînements.
Pneus
Tous les pneus des véhicules de Formule E proviennent d'un seul fournisseur, de Michelin, qui les livre depuis la première saison. Cependant, les pneus ne sont pas lisses, mais, conformément au concept de durabilité de la Formule E, des pneus tout temps profilés.
La Formule E utilise des pneus à profil, les roues ont un diamètre de 18 pouces. Chaque pilote dispose de deux jeux de pneus pour tout le week-end de course, avec lesquels il doit participer aux essais libres, aux qualifications et à la course.
Pour la saison 2016-2017, Michelin a développé un nouveau pneu qui, par rapport aux pneus des saisons précédentes, atteint la température de pneu requise plus rapidement et offre une meilleure adhérence. La résistance au roulement a été réduite de 16 % et l'ensemble des pneus a été allégé de 5 kilogrammes.
À partir de 2023, Michelin sera remplacé par Hankook[25].
Halo
Depuis l’arrivée de la Gen2 pour la cinquième saison, le Halo est devenu un équipement obligatoire pour protéger les pilotes d’éventuels débris.
En plus de cela, le Halo a également un aspect esthétique, des LED sont intégrés sur le Halo qui ont pour fonctions d'illuminer en bleu-violet quand le pilote active le « Mode-Attaque »[26].
Organisation des courses
Circuits
Le championnat se déroule en grande majorité sur des circuits urbains temporaires. La première saison se déroule sur dix circuits dans dix villes, sur trois continents différents. Pour les prochaines saisons, le nombre de circuit a continuellement augmenté.
Chaque écurie comprend deux pilotes titulaires et deux voitures. Les écuries ont aussi la possibilité d'embaucher deux pilotes d'essais maximum. Initialement limitée à 10 écuries, elle a été augmentée à 12 depuis la cinquième saison. Audi ayant quitté la discipline à l'issue de la saison 2020-2021, le plateau est actuellement constitué de 22 pilotes et 11 écuries. 11 constructeurs automobiles sont présents en Formule E :
À l'issue de deux simulations de course, à Pékin, début août 2014, les organisateurs de la Formule E établissent le programme-type d'une manche de Formule E[27].
Pour la première saison, il y a deux séances d'essais libres, la première se déroule sur 45 minutes, et la seconde sur 30 minutes. Les qualifications suivent et sont découpées en quatre groupes, constitués chacun de cinq pilotes. Chaque pilote a dix minutes pour réaliser le meilleur temps possible. La course se dispute plus tard et prend environ une heure. Durant cette course, les pilotes doivent rentrer aux stands au moins une fois, pour changer de voiture. Ce changement de voiture s'explique alors par le manque d'autonomie des monoplaces, dont les batteries ne permettaient pas d'assurer toute la durée de la course[28].
Au cours des années, ces données ont continuellement évolué.
Pour la deuxième saison, le format des qualifications a été modifié, le temps de passage de chaque groupe composé de cinq pilotes a été réduit de 10 minutes à 6 minutes, les cinq meilleurs pilotes se qualifient pour la Superpole pour déterminer ensuite les cinq premières positions. De plus, la règle où tous les résultats excepté le moins bon sont pris en compte pour le classement des pilotes est abolie. Finalement, le FCY (Full Course Yellow) a été introduit pour éviter la sortie de la voiture de sécurité pour des incidents mineurs.
À partir de la troisième saison, le point bonus pour le meilleur temps a été réduit de 2 à 1 point. Qui sera seulement décerné pour le pilote qui se serait classé dans les points à partir de la quatrième saison.
À partir de la saison 5, une nouvelle voiture est introduite, la « Gen2 ». Cette dernière permet aux pilotes de parcourir toute la distance de course sans changer de voiture. En outre, un nouveau mode sera introduit, le « Mode-Attaque », le pilote doit traverser une zone indiquée sur le circuit qui se situe généralement en dehors de la ligne idéale pour pouvoir l’activer, la durée et le nombre d’utilisation varie entre chaque course, mais est généralement de deux fois 4 minutes. Pendant ce temps, le pilote reçoit 25 kW de puissance supplémentaire, valeur qui sera augmentée à 35 kW pour la sixième saison[29].
Également à partir de la saison 5, du fait de l'augmentation du nombre maximal d’écuries de 10 à 12, le nombre de pilotes par groupe et pour la Superpole passent de cinq à six.
Programme type depuis la saison 9 (2022-2023) :
08 h 00 - 08 h 45 : première séance d'essais libres (45 minutes).
10 h 30 - 11 h 00 : deuxième séance d'essais libres (45 minutes).
13 h 40 - 15 h 00 : qualification (2 groupes de 11, huitièmes, quarts, demi et finale pour déterminer la pôle).
17 h 00 - 17 h 50 : course (45 à 60 minutes) (Entre 35 et 50 tours).
FanBoost
Le FanBoost est un outil unique de la Formule E et donne aux téléspectateurs la possibilité d'influencer activement la course.
Pour chaque course, les fans peuvent voter pour leur pilote préféré via les médias sociaux et le site officiel de la Formule E pour donner de l’énergie supplémentaire. Le vote commence six jours avant l'événement et se termine après les 15 premières minutes de la course. Les cinq pilotes ayant reçu le Fanboost reçoivent une puissance supplémentaire qui peut être utilisée dans une fenêtre de 5 secondes pendant la seconde moitié de la course[30]. Le FanBoost n'existe plus depuis la saison 9.
Mode-Attaque
Avec la cinquième saison, une fonctionnalité appelée Mode-Attaque a été introduite dans laquelle les pilotes reçoivent 25 kW supplémentaires de puissance en traversant une zone désignée du circuit hors de la ligne idéale. La durée du Mode-Attaque et le nombre d’utilisation ne sont décidés que peu de temps avant chaque course par la FIA. Tous les Mode-Attaque doivent être activés à la fin de la course, mais n'ont pas besoin d'être épuisés (c'est-à-dire que si un dernier Mode-Attaque est activé dans l'avant-dernier tour, le pilote n'est pas pénalisé pour l'avoir activé à la fin de la course)[31].
À partir de la saison 6, la puissance supplémentaire a été augmentée à 35 kW. S'il y a un Full Course Yellow (FCY) ou que la voiture de sécurité est déployée, le Mode-Attaque n’est pas autorisé à être activé.
Attribution des points
Les points sont attribués avec le système standard de la FIA aux dix meilleurs pilotes. Trois points sont également attribués au pilote assurant la pole position, tandis que le pilote réalisant le meilleur tour reçoit un point supplémentaire s'il termine dans les dix premiers (deux points lors des deux premières saisons), et finalement un point est attribué au pilote le plus rapide lors des groupes de qualification (quatre groupes de six pilotes)[32].
Attribution des points depuis la saison 6 (2019-2020)
Les équipes et les pilotes ont la possibilité d'effectuer dix journées d'essais privés : six avant le début de la saison, deux pendant la saison et deux après la fin du championnat. Les journées d'essais comportent deux périodes de trois heures chacune (matin et après-midi). Les circuits adaptés à la Formule E doivent être sinueux et peu rapide pour se rapprocher des tracés urbains utilisés lors de la saison.
Les circuits utilisés pour les essais privés de Formule E :
En vert, les pilotes ayant remporté au moins une fois le championnat.
En gras, les pilotes encore actifs dans la discipline.
Championnats associés
Roborace
Roborace a développé la première voiture de course autonome et électrique au monde. La société prévoit de développer le premier championnat mondial pour les voitures sans conducteur. Des démonstrations lors de certaines courses pendant la troisième et quatrième saison de Formule E ont été organisées[34].
Jaguar I-Pace eTrophy
La Formule E et Jaguar ont proposé un championnat monotype basé sur le SUV électrique Jaguar I-Pace, dont la version compétition est directement issue du modèle de production. La série s'est déroulée lors de la cinquième et sixième saisons de Formule E. Initialement prévue pour une saison, elle a été prolongée à trois saisons, mais la pandémie a obligé les organisateurs à arrêter le championnat après la deuxième saison[35].
Extreme E
L’Extreme E est un championnat basé sur le même principe que la Formule E avec des SUV électriques off-road conçus par Spark Racing Technology et des batteries par Williams Advanced Engineering. La première saison de l’Extreme E devra se dérouler en 2021 dans cinq endroits aussi différents qu’exotiques (Sahara, Amazonie, Arctique, Himalaya et Océan Indien). Le but est à part d’organiser des courses d’attirer l’attention sur les effets et conséquences du réchauffement climatique[36].
Race at Home Challenge
Au cours de la pandémie causée par le coronavirus, qui provoque alors l'arrêt des courses, la Formule E organise avec l'UNICEF une compétition e-sport, le « Race at Home Challenge ». Il est organisé à l'aide d’un simulateur et comporte deux grilles distinctes, l'une composée de pilotes de la Formule E, et l'autre remplie par des joueurs d’e-sport[37].
Formula E Accelerate
Début janvier 2021, la direction de Formule E annonce la création d'une nouvelle compétition E-Sport dotée d'un prix de plus de 100 000 €, qui repose aussi sur un partenariat avec l'UNICEF[38]. Forte du succès du Race at Home Challenge, la Formule E lance un nouveau format de compétition sur six semaines. Sur cette période, 24 joueurs conseillés et encadrés par des pilotes et des dirigeants de la Formule E sont aux sélectionnés sur six courses courues sur rFactor2. Des qualifications sont ouvertes au public. Douze pilotes de Formule E participent également à deux courses et les points obtenus en Esport sont reportés sur le classement général réel[39].