Le sport-prototype est une catégorie d'automobiles carrossées conçues exclusivement pour participer à des épreuves de compétition automobile, principalement en endurance comme les 24 Heures du Mans, les épreuves de 1 000 km, 12 heures, 6 heures, etc., mais aussi en « sprint ».
Les sport-prototypes ont été fréquemment utilisés comme banc d'essai pour des avancées significatives en matières technologiques telles que le frein à disque apparu sur les Jaguar D-Type en 1954.
Types
En 1961, la FIA catégorise les voitures de courses. Les voitures de sport sont placées dans la Catégorie C / Groupe 4. A cette occasion, les voitures Grand Tourisme, deviennent une catégorie distincte des voitures de sport, au sein de la Catégorie B / Groupe 3. En 1963, le terme Prototype apparait dans le cadre du Championnat du monde des voitures de sport, et s'applique aux 24 Heures du Mans, où il succède à la dénomination « Expérimentale » de 1962.
En 1969, les voitures de sport-prototypes sont placées dans la Catégorie B (Voitures spéciales) / Groupe 6, avant une nouvelle organisation de la catégorie B, avec une fusion de toutes les voitures expérimentales au sein d'un unique Groupe 5.
De nos jours, ce type de voitures de sport entre dans deux principales réglementations :
Les « Daytona Prototypes » (DP), conçues pour les 24 Heures de Daytona dans le cadre du championnat Rolex Sports Car Series. La catégorie est gérée depuis 2014 par l'IMSA, elle est intégrée désormais au sein du championnat nord-américain le WeatherTech SportsCar Championship, elle est renommée « Daytona Prototype International » (DPi) dans le cadre d'une nouvelle réglementation en 2017. En 2022, cette dernière est remplacée par la catégorie des « Le Mans Daytona h (LMDh), » aussi dénommée GTP (Grand Touring Prototype) ;
Panoz LMP-1 Roadster S, l'un des seuls prototypes à moteur avant.
Remarque
Un titre national français pour pilotes de sport-prototype a été attribué au milieu des années 1960, décerné à Roger de Lageneste en 1964, et à Jean Guichet en 1965.