La typographie utilisée pour les noms des voies est celle du répertoire officiel des noms des voies de la commune, conforme à celle préconisée par le Lexique et non pas celle utilisée dans la liste des voies sur le plan remis par l'office de tourisme, plan qui contient de nombreuses erreurs[a].
Les noms des voies sont ceux du répertoire officiel FANTOIR des noms des voies de la commune[1], dont la typographie — reprenant celle des arrêtés de création — est conforme à celle préconisée par le Lexique. Dans ce répertoire, chaque voie a un code de dix chiffres, les six premiers étant le code de la commune : 620826. Les quatre chiffres suivants sont précisés dans le tableau ci-dessous pour chaque voie citée. Ce répertoire a été créé en 1987. Pour les voies créées depuis cette date, un champ complémentaire indique l'année de création de la voie.
des squares avec le square Charles-Bernier, le square Jacques-Brel, le square Christian-Ferras, le square Robert-Lassus, le square Édouard-Lévêque, le square Jules-Pentier, le square Paul-Rivet, etc.
Les voies au nord de la commune.
Les voies au centre de la commune.
Les voies au sud de la commune.
L'évolution dans le temps du nom des rues est notamment connue via :
le plan du lotissement Daloz établi au début des années 1880 ;
le plan des voies, réalisé en 1930 par le géomètre-expert Ernest Déprès[2].
Plaques de rues
Le boulevard Daloz sépare le territoire de la commune en deux parties : côté mer, les plaques de rues sont bleues et les villas portent une plaque numérotée, côté forêt, elles sont vertes et les villas ne sont numérotées que depuis 2015.
Les premières plaques de rues ont été posées en 1904[e 1],[c 1].
Numérotation des habitations
Côté mer
La numérotationcôté mer.
Les voies parallèles à la mer sont numérotées en bleu depuis leur création depuis le Nord vers le Sud en commençant par le no 1 à gauche ; les numéros impairs sont donc à gauche et les numéros pairs à droite.
Côté forêt
La numérotationcôté forêt.
Avant 2015, les habitations en forêt n'étaient pas numérotées au sein des voies, elles n'étaient identifiées que par le nom de la villa, contrairement à la législation en vigueur[3].
Depuis 2015, la numérotation des villas est effective, c'est la numérotation métrique qui a été retenue, en tout, ce sont 1 850 bornes en béton qui ont été installées avec le numéro inscrit sur une plaque en lave émaillée verte.
En 2006, la commune compte 117 kilomètres de voirie[4].
Ce répertoire donne successivement, pour chaque voie :
des informations sur la voie elle-même : localisation, date de création…
une explication sur le nom de la voie ;
des informations sur les bâtiments intéressants de la voie, en précisant le numéro actuel sur la voie et (pour les voies du côté mer) le numéro du lot cadastral, tel qu'il existe depuis le découpage en lots de Raymond Lens.
A
Allen-Stoneham (avenue)
L'Anglais Allen Stoneham fut très actif à la création de la station. C'est lui qui a offert le terrain du stade municipal, avenue François-Godin, à la ville. En remerciements, à sa mort, la municipalité donne son nom « à ce stade seulement et à aucune rue du Touquet »[f 1]. Aujourd'hui, en 2019, une avenue, proche du golf, porte son nom au Touquet-Paris-Plage.
Cette voie compte une villa remarquable :
la villa Low Wood, ultérieurement renommée Low Wood Manor[5] a été construite vers 1931 sur les plans de l'architecte Pierre Drobecq[6] Cette villa de style anglo-normand avec deux bow windows et un vaste toit de tuiles plates se dissimule parmi les pins vers l'extrémité occidentale de l'avenue, non loin du golf, plus précisément près du trou no 18 du parcours de la Forêt. C'est « l'une des plus ravissantes gentilhommières du Touquet »[c 2]. Le riche auteur anglais Pelham Grenville Wodehouse y vécut à partir de 1934[7] et jusqu’à son arrestation par les Allemands en 1940[b 1]. La villa Low Wood est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[8].
Amazones (allée des)
La plaque porte le nom de « avenue des Amazones », alors que le nom officiel est « allée des Amazones »[1].
Il y a un siècle[Quand ?], on rencontrait dans cette voie des femmes à cheval qui montaient en amazone.
Cette voie compte également une troisième villa liée à Édouard Champion : la villa Green-Wood, construite au milieu du XXe siècle pour la fille d'Édouard Champion[b 2] et dans laquelle vécut Serge Gainsbourg dans les années 1950[réf. nécessaire].
Amiens (rue d’)
Cette voie porte le nom de la ville d'Amiens, chef-lieu du département de la Somme.
Amiral-Courbet (avenue de l')
Sur le plan de 1930, la partie orientale de cette avenue porte le nom d'« avenue de la Manche ».
La municipalité rend hommage à l'amiral Amédée Courbet (1827-1885).
Amiral-de-Tourville (avenue de l')
Sur le plan de 1930, la partie orientale de cette avenue porte le nom de « rue des Étaplois ».
La plaque porte le nom de « rue Andreï-Sakharov », alors que le nom officiel est « avenue Andreï-Sakharov »[1].
Ancienne partie de la rue de Moscou, entre la rue Jean-Monnet et l'avenue de l'Atlantique, cette rue a été inaugurée en 1984 par François Léotard, en l'honneur d'Andreï Sakharov (1921-1989), prix Nobel de la paix en 1975.
Les bâtiments intéressants sont recensés dans cet article au sein de la sous-section consacrée à la rue de Moscou.
Anémones (allée des)
Les anémones sont des fleurs qui parsèment les jardins touquettois.
Anglais (avenue des)
Cette voie a été tracée en 1960.
La municipalité rend hommage aux Anglais, car c'est grâce à eux que la station s'est développée, alors qu'elle était en voie de disparition après la mort d'Alphonse Daloz.
Il convient par ailleurs de rappeler la mémoire de plus de 10 000 soldats anglais enterrés au cimetière du Touquet et à celui d'Étaples.
Argousiers (allée des)
Les argousiers sont des arbustes qui poussent dans les dunes touquettoises.
Armand-Durand (allée)
La plaque porte le nom de « allée Armand-Durand », comme le plan de la ville remis par l'office de tourisme, alors que le répertoire officiel indique « avenue Armand-Durand »[1].
Armand Durand est maire du Touquet par intérim en 1942 et en 1944. Contremaître-maçon, chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre du Mérite social et décoré de la médaille d'honneur du travail, il est membre de la commission administrative des bureaux de bienfaisance et d'assistance depuis 1919 et son vice-président depuis 1935, employé pendant 40 ans dans l'entreprise Pentier Frères[12], il est né le à Chevry-Cossigny (Seine-et-Marne) et mort au Touquet-Paris-Plage le [e 2]. Il crée les « Jardins ouvriers » en et en est le président de 1938 à 1955. Ces jardins sont constitués de 158 parcelles de 60 à 80m2[c 3].
Son nom a été donné à l'allée qui dessert le lotissement parallèle à ces jardins.
Arras (place d', rue d')
Sur un plan de 1930, la partie septentrionale de cette rue porte le nom d'« avenue Charlemagne ».
La municipalité rend hommage à la ville d'Arras, chef-lieu du département du Pas-de-Calais.
Arsène-Bical (avenue)
Arsène Bical est l'un des principaux architectes du Touquet. Il y a été actif jusqu'en 1925, année de sa mort.
L'Artois est la région historique qui séparait la Picardie de la Flandre.
Atlantique (avenue de l')
Cette voie est orientée en direction de l'océan Atlantique. Elle a été tracée en 1904 entre le boulevard Daloz et la mer, puis prolongée en 1907 du boulevard Daloz à la place de l'Hermitage.
Elle compte une villa remarquable située au no 28 : la villa Doulce France, construite vers 1925 pour A. Magne sur les plans de l’architecte Léon Saxer. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[13].
Aubépines (allée des)
Les aubépines sont des arbustes qui poussent dans les dunes touquettoises.
Auteuil (avenue d')
Les premiers Touquettois ont construit un hippodrome, à l'image de celui que l'on trouve à Paris dans le quartier d'Auteuil.
Cette voie compte une villa (villa Bergamotte) utilisée comme décor de cinéma : le réalisateur de cinéma René Ferret y aurait tourné des scènes du film Baptême en 1988[2].
B
Beethoven (allée)
La plaque porte le nom de « avenue Beethoven », alors que le nom officiel est « allée Beethoven »[1].
Hommage au compositeur Ludwig van Beethoven.
Cette voie est l'une des six voies (Beethoven, Chopin, Debussy, Mozart, Ravel, Schubert) du domaine « Les Cottages ».
Belle-Dune (avenue)
Cette avenue a été ouverte à la suite de la suppression d'une belle dune dont le sable a été utilisé pour gagner du terrain sur la Canche et permettre la construction des pistes de l'aéroport et celles du champ de course[2].
Belvédère (avenue du)
Cette avenue menait au belvédère qui permettait d'admirer le paysage. Ce belvédère a été détruit.
Berlin (avenue de)
C'est le que la municipalité a rendu hommage à la capitale de l'Allemagne réunifiée.
Biches (allée des)
Il y a quelques décennies, on rencontrait ces biches dans la forêt touquettoise[c 4]. La municipalité met toujours en garde les passants par ce panneau qui se trouve près des trois allées : allée des Biches, des Cerfs, des Chevreuils.
Blériot (avenue)
Dans quelques documents (notamment le plan de la ville), cette voie porte le nom d'avenue Louis-Blériot.
Hommage de la municipalité à Louis Blériot : en souvenir des premiers essais en vol plané, au-dessus des dunes, de Louis Blériot qui s'était installé au Touquet en 1907 et qui inventa l'aéroplage, devenu le char à voile.
La voie compte une villa remarquable : la villa l'Escapade, anciennement villa Eliza, diminutif d'Elizabeth, fille de William Somerset Maugham, écrivain anglais, et de sa femme Syrie Maugham, décoratrice. La villa a été construite sur les plans de l'architecte anglais Oliver Hill pour Syrie Maugham qui l'habita.
Cette avenue comprend une villa intéressante du point de vue historique : la villa Les Moucherons à l'angle de la rue de Londres, fut le siège de la première mairie à partir de la création de la commune en à l'inauguration de l'hôtel de ville en [e 3],[b 3].
C
Caix-Taurines (avenue de)
Léonce Deprez, maire, a donné son nom à cette avenue le en hommage à Léo Taurines et son épouse la baronne Marie-Agnès de Caix de Rambures, pour leurs actions d'animation culturelle, expositions de peintures, au profit de la commune. Grâce aux dommages de guerre, la baronne avait acheté la propriété de Lord Dudley pour en faire un lotissement de plusieurs villas[2].
Calais (rue de)
Calais est une commune proche du Touquet-Paris-Plage préfecture du département du Pas-de-Calais.
Canadiens (avenue des)
Cette voie est une ancienne partie de l'avenue du Château.
La municipalité rend hommage aux premiers Alliés qui ont libéré la ville, le , après l'évacuation totale qui a suivi les bombardements de .
Canche (boulevard de la)
Le boulevard a été tracé en 1928 le long de la rive gauche de la Canche[c 5].
La Canche est le fleuve qui sépare Le Touquet-Paris-Plage d'Étaples.
Canche (rue de la)
Plaque de rue côté Cucq.Plaque de rue côté Touquet-Paris-Plage.
La rue est l'une des voies qui séparent la commune de Cucq de celle du Touquet-Paris-Plage[b].
Cette voie a la particularité, entre l'avenue de Trépied et l'avenue d'Étaples, de porter deux noms, côté Touquet-Paris-Plage, « rue de la Canche » et, côté Cucq, « rue de la Scierie ».
Casino (avenue du)
Cette voie a été renommée avenue Fernand-Recoussine en 19xx.
Cèdres-bleus (allée des)
L'allée des Cèdres-bleus est — avec l'allée des Éléagnus, l'allée des Érables, l'avenue des Forsythias, l'allée des Saules et l'avenue des Saules — l'une des six voies du domaine Whitley ; ces voies ont été tracées en 1994-1995[1].
Centenaire (place du)
Cette place est située sur le boulevard du Docteur Jules Pouget, face à la rue Saint-Jean50° 31′ 30″ N, 1° 34′ 55″ E.
Cerfs (allée des)
Il y a quelques décennies, on rencontrait ces cerfs dans la forêt touquettoise. La municipalité met encore en garde les passants par ce panneau qui se trouve près des trois allées : allée des Biches, des Cerfs, des Chevreuils.
Champs-Élysées (avenue des)
Charles-Guyot (avenue)
Charles Guyot, bienfaiteur de la ville, président de la société des courses, habitait la villa à l'angle de cette avenue et de l'avenue du Château.
Le lycée hôtelier construit en 1971 sur les plans de l'architecte Pierre-André Dufétel (1922-2014), ce bâtiment est classé « édifice labellisé XXe siècle »[15] ; auparavant, le terrain fut occupé par l'hôtel Royal Picardy ;
et deux villas remarquables :
la villa Nirvana, construite en 1910[a 1] sur les plans de l’architecte Albert Pouthier, puis agrandie en 1925. C’est une villa typique des constructions touquettoises de cette époque. Cette villa (façades et toitures) est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 18 décembre 1998[16] ;
C'est dans cette voie que fut construit en 1906 l'hôtel Régina, fréquenté essentiellement par des Britanniques. Transformé en hôpital complémentaire pendant la Première Guerre mondiale, son propriétaire Charles Guyot en confie l'exploitation en 1913 à Léon Ferras (père de Christian Ferras). Le bâtiment a été transformé en appartements et porte au XXIe siècle le nom de résidence La Morinie[RC 1].
Chèvrefeuilles (allée des)
La plaque porte le nom de « avenue des Chèvrefeuilles », alors que le nom officiel est « allée des Chèvrefeuilles »[1].
Les chèvrefeuilles sont des arbustes que l'on rencontre dans les jardins touquettois.
Chevreuils (allée des)
Il y a quelques décennies, on rencontrait ces chevreuils dans la forêt touquettoise. La municipalité met encore en garde les passants par ce panneau qui se trouve près des trois allées : allée des Biches, des Cerfs, des Chevreuils.
Chopin (avenue)
Cette voie est l'une des six voies (Beethoven, Chopin, Debussy, Mozart, Ravel, Schubert) du domaine « Les Cottages ».
Maurice Seneschal fut le premier commandant de l'aéroport construit en 1936 et inauguré le de la même année[18],[19].
En 2010[1], lors de l'aménagement près de l'aéroport du Touquet-Côte d'Opale, la municipalité lui rend hommage en donnant son nom à la voie d'accès à l'aéroport.
Coquelicots (allée des)
Corniche (route en)
Établie en 1963, elle a accueilli une épreuve du rallye automobile du Touquet-Paris-Plage pendant plusieurs années. En 2009, elle est devenue exclusivement réservée aux piétons et aux cyclistes.
Hommage à la station balnéaire concurrente normande, Deauville.
Cette voie compte une villa remarquable : la villa Panjo, construite en 1929 sur les plans de l’architecte Léon Hoyez. Cette villa, aujourd'hui aménagée en appartements, est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[20].
Debussy (avenue)
Cette voie est l'une des six voies (Beethoven, Chopin, Debussy, Mozart, Ravel, Schubert) du domaine « Les Cottages ».
La plaque porte le nom de « allée Debussy », alors que le nom officiel est « avenue Debussy »[1]. Le plan remis par l'office du tourisme indique « allée Debussy ».
Une partie de cette voie, située entre la rue de Calais et l'avenue Belle-Dune, s'est appelée initialement rue Ernest Legendre[21], du nom du publiciste et journaliste, créateur du journal Paris-Plage le , un des principaux acteurs pour la dénomination « Paris-Plage ».
La municipalité rend hommage aux militaires français, héros des deux dernières guerres. Ici, en souvenir de l'Appel du 18 Juin du Général de Gaulle.
Sur le plan de 1930, cette avenue est nommée « chemin des Hénons ».
C'est au bout de cette avenue, côté Canche, qu'est construite une estacade qui a permis d'amener les matériaux destinés à la construction des deux phares de 1852.
Docteur-Jules-Pouget (boulevard du)
Boulevard du Docteur-Jules-Pouget : immeubles et villas à proximité de l'angle avec la rue de Bruxelles.
Cette voie s'appelait anciennement boulevard de la Mer. Elle a été inaugurée en 1974, pour rendre hommage au docteur Jules Pouget, médecin de formation et maire entre 1934 et 1963[h 1],[e 4],[e 5], dix ans après sa mort.
Cette voie compte un bâtiment remarquable :
La piscine construite en 1929 en bord de mer par les architectes André Bérard et Louis Quételart. Il n’en reste aujourd'hui que le plongeoir. Cette piscine est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[23] ;
deux villas remarquables :
le groupe des trois villas Les Naïades, Les Néréides, Les Dryades, sises aux no 15, 17 et 19. Elles ont été construites en 1908 sur les plans de l'architecte Anatole Bienaimé pour M. et Mme Louis Hubinet. Cette dernière, passionnée par la mythologie, choisit les noms. Ces villas sont recensées à l'inventaire général du patrimoine culturel[24] ;
la villa Saint-Augustin, Thalassa, Phébus et Borée, sise à l'angle de la rue de la Paix (no 2) et du boulevard Jules-Pouget (no 103, 105 et 105 bis), a été construite en pierre de Marquise, en 1897 sur les plans de l'architecte polonais naturalisé français Ladislas Gasiorowski pour Augustin Legay (d'Arras)[b 4]. Elle constitue alors « ce qu’il y a de plus grandiose et de plus magnifique »[d 1]. La statue de Saint-Augustin est tombée de son socle lors des bombardements de juin 1944[d 2] et n'a pas été remontée. Cette villa (façades, toitures) est inscrite au titre des monuments historiques depuis le ;
et plusieurs autres villas intéressantes du point de vue architecture ou historique, notamment les trois villas La Vedette, la Vigie, l’Étrave qui sont représentatives des premières constructions de la digue car elles reprennent exactement la forme des premiers chalets en bois construits en 1883[b 5].
Dorothée (avenue et rue)
Dorothy était le prénom de la fille de John Whitley, l'un des fondateurs de la station. Il avait confié à sa fille la transformation du « château Daloz » en Hôtel de la Forêt, puis la décoration du Casino[d 2].
Cette voie compte un ensemble de villas remarquables :
la série de deux villas Farfadet et Lutin, situées au nos 7 et 9, construites entre 1905 et 1913 sur les plans de l’architecte Albert Pouthier, et réalisées par l’entreprise Pentier Frères. Ces villas sont recensées à l'inventaire général du patrimoine culturel[25] ;
La municipalité rend hommage au corsaire René Duguay-Trouin (1673-1736).
Sur le plan de 1930, la partie située à l'Est de cette voie était nommée « avenue Ernest Legendre » en hommage à Ernest Legendre, l'un des fondateurs de Paris-Plage.
Cette voie comprend une villa remarquable : la villa Saint-Firmin, sise au no 2, construite au début du XXe siècle sur les plans de l’architecte Paul Ridoux. Cette villa, aujourd'hui aménagée en appartements, est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[26].
Dune-aux-loups (avenue de la)
Auberge de la Dune-aux-Loups.
Cette dune aux loups était la dune où sont venus s'échouer au XIXe siècle, un grand nombre de noyés (loups en langage populaire).
Cette voie comprend deux bâtiments remarquables et un établissement de restauration :
l'auberge de la Dune-aux-Loups, auberge construite au milieu des années 1930, où se trouvait une aire de jeux pour les enfants[ann1937-1938 1].
Dunes (rue des)
De nombreuses dunes couvrent le territoire de la commune, et nombre de villas y sont perchées. Autrefois, cette rue se prolongeait jusqu'à la digue Ridoux, et s'appelait avenue de Bougainville.
La municipalité rend hommage au gouverneur général des comptoirs français en Inde Joseph François Dupleix (1697-1763).
Duquesne (avenue)
La municipalité rend hommage à l'officier de marine Abraham Duquesne (1610-1688).
E
Écureuils (allée des)
Au XIXe siècle, on rencontrait ces écureuils dans la forêt touquettoise.
Léonce Deprez, ancien maire de la ville, avait sa villa au no 183 de cette allée.
Edmond-Bardol (rue)
Cette voie, qui débute rue de Samer et se termine au boulevard de la Canche, a remplacé la partie la plus septentrionale de la rue de Calais.
Edmond Bardol est un agent de police de la commune qui a beaucoup œuvré au développement du quartier de Quentovic.
Édouard-Bonduel (rond-point)
Ce rond-point a été inauguré le .
Après la destruction du Royal Picardy, Édouard Bonduel finance le transport des gravats pour la construction de Mayvillage[g1 1]. Par ailleurs, il fait construire la résidence l'Atlantic à la place de l'hôtel Atlantic.
Édouard-Champion (allée)
La plaque porte le nom de « avenue Édouard-Champion », alors que le nom officiel est « allée Édouard-Champion »[1].
la villa Le Nid, construite au début du XXe siècle, sur les plans de l’architecte Arsène Bical, à l'angle de la place Édouard VII et de l'avenue de la reine Victoria. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[30].
Églantines (allée des)
Les églantines sont les fleurs des églantiers, arbrisseaux habitués des dunes touquettoises.
Éléagnus (allée des)
La plaque porte le nom de « avenue des Éléagnus », alors que le nom officiel est « allée des Éléagnus »[1].
L'allée des Éléagnus est — avec l'allée des Cèdres-bleus, l'allée des Érables, l'avenue des Forsythias, l'allée des Saules et l'avenue des Saules —, l'une des six voies du domaine Whitley ; ces voies ont été tracées en 1994-1995[1].
Érables (allée des)
L'allée des Érables est — avec l'allée des Cèdres-bleus, l'allée des Éléagnus, l'avenue des Forsythias, l'allée des Saules et l'avenue des Saules —, l'une des six voies du domaine Whitley ; ces voies ont été tracées en 1994-1995[1].
Étaples (rue d')
Cette voie porte le nom de la ville voisine d'Étaples.
Orientée globalement nord-ouest-sud-est, la rue d'Étaples s'embranche à l'ouest sur le boulevard du Docteur-Jules-Pouget et aboutit sur le boulevard Daloz, face à l'avenue des Trois-Martyrs.
Elle comprend aux nos 18, 20 et 21 un ensemble de trois villas remarquables portant les noms de Musica, Sans Atout et Fémina, toutes trois construites en 1900 sur les plans de l'architecte Joseph Magnin. Ces villas sont recensées à l'inventaire général du patrimoine culturel[31].
No 20 : La villa Musica a appartenu à Madame du Serre[f 2], première Touquettoise à monter dans un aéroplane en 1911, dans l'avion d'Émile Duval[b 6].
La présence, dans la rue d'Étaples, des locaux de L'Avenir du Touquet-Paris-Plage journal touquettois hebdomadaire en saison balnéaire et mensuelle en hiver, publiée sous la direction de M. Soucaret, est attestée en 1926, ainsi que celle des locaux du Guide-Annuaire du Touquet Paris-Plage dont le directeur est G. Henry[32].
Étienne-Carmier (chemin)
Habitant de Cucq, Étienne Carmier participa à la création de la station.
La rue est l'une des voies qui séparent la commune de Cucq de celle du Touquet-Paris-Plage.
Cette voie est située dans le quartier « des oiseaux » (allées des Fauvettes, des Mésanges, des Rossignols).
Les fauvettes sont des passereaux habitués du Touquet.
Autrefois, la partie située au nord de l'allée des Rossignols, s'appelait allée des Pinsons.
Fernand-Recoussine (avenue)
Cette avenue s'appelait anciennement avenue du Casino.
Fernand Recoussine fut le premier maire du Touquet, élu le 19 mai 1912, après avoir été maire de Cucq depuis 1908. Né à Paris le 30 octobre 1875, mort le 22 mai 1953, il était chevalier de la Légion d'honneur. Il était propriétaire de l'hôtel Hermitage qu'il dirigeait en même temps que l'hôtel Atlantic situé en bordure de mer[e 6].
la villa Les Sapinettes, construite vers 1925, sur les plans des architectes Jean Pers et Jean-Léon Ferlié. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[34].
et d'autres villas intéressantes du point de vue architectural ou historique :
la villa La Floride. Cette villa a appartenu à Jacques Meyer. Il y reçut plusieurs fois (en 1933, en 1936) son ami, le célèbre compositeur Maurice Ravel[b 7] ;
la villa La Passerelle : cette villa était le domicile du docteur Jules Pouget, maire du Touquet. Originaire du sud, il s'installa au Touquet en 1911[b 8].
Forbin (avenue)
La municipalité rend hommage au marin Claude de Forbin (1656-1733).
Forsythias (avenue des)
L'avenue des Forsythias est — avec l'allée des Cèdres-bleus, l'allée des Éléagnus, l'allée des Érables, l'allée des Saules et l'avenue des Saules — l'une des six voies du domaine Whitley ; ces voies ont été tracées en 1994-1995[1].
François-Godin (avenue)
Anciennement chemin des Hautures, cette avenue a été tracée en 1912[c 5] et relie Le Touquet-Paris-Plage et la commune de Cucq.
François Godin fut maire de Cucq de 1892 à 1908, lorsqu'Alphonse Daloz créa la station du Touquet qui deviendra commune en 1912.
Les derniers blockhaus, vestiges de la guerre, de cette avenue ont été détruits en 1960[c 8].
Cette voie comprend une villa intéressante du point de vue historique : le pianiste de jazz Erroll Garner fut propriétaire de la villa Misty[2], du nom du morceau instrumental qu'il composa en 1954, à l'origine de la chanson Misty.
La municipalité rend hommage aux militaires français, héros des deux dernières guerres. Ici, en souvenir de la bataille du mont Cassin, près du fleuve Garigliano, où le maréchal Juin vainquit les forces italiennes en .
À l'origine, cette avenue s'appelait « avenue des Anglais ». Elle se terminait en cul-de-sac dans l'avenue du Maréchal-Joffre. Puis elle s'est appelée « avenue du Touquet » au moment de la création de la voie en 1954[c 11]. Cette dernière modification était due à la construction de la seconde piste lors de l'extension de l'aéroport.
La municipalité rend hommage aux militaires français, héros des deux dernières guerres. Ici, le général de Gaulle.
Cette voie comprend deux villas remarquables :
la villa Sunny Corner, construite en 1927 sur les plans de l'architecte Léon Hoyez pour M. Oscar Roditi[35]. Cette villa est depuis 1976[e 8] propriété de la ville[b 9] à la suite de son don fait par sa dernière propriétaire[e 9]. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[36] ;
la villa Loin des flots puis Oxer depuis 1946, construite vers 1925 sur les plans de l'architecte Jean Boissel. Le nom « Oxer » est un obstacle sur un champ de courses, ce nom a été choisi par le propriétaire de la villa, grand amateur d'équitation. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[37].
Genêts (avenue des)
Les genêts sont des arbustes habitués des dunes touquettoises.
Georges-Besse (allée, renommée avenue)
C'est en 1989[1] que la municipalité donne le nom d'« allée Georges-Besse » à cette voie (rebaptisée depuis « avenue Georges-Besse ») pour rendre hommage à Georges Besse, directeur de la Régie Renault, assassiné le par le groupe terroriste Action directe.
No 276 : la villa Way Side, construite en 1930 sur les plans de l'architecte Henri-Léon Bloch, puis transformée en maison de retraite pour médecins, est depuis 1991 le siège du musée du Touquet-Paris-Plage - Édouard Champion. Il est baptisé « Musée Édouard Champion » en hommage à son fondateur et premier conservateur, l'éditeur Édouard Champion dont le legs fait de ses collections en 1932 avait en cette même année abouti à l'inauguration du premier musée, alors installé à l'hôtel de ville.
L'installation sportive dont l'avenue tient son nom est située au
No 2071 : le golf du Touquet-Paris-Plage (1904) inaugure en 2016 son nouveau « club house de la Forêt » (Pierre Louis Carlier, architecte ; maîtrise d'ouvrage Touquet Syndicate Limited[39]) au design contemporain sobre (Stephanie Cayet, architecture d'intérieur pour l'Open Golf Club[40]). L'ancienne réception du golf qui a été préservée en est mitoyenne.
Près du golf se trouve également la remarquable villa Low Wood construite vers 1931 sur les plans de l'architecte Pierre Drobecq, ultérieurement renommée Low Wood « manor » (voir avenue Allen-Stoneham).
Grande-Rue
Cette voie a été renommée rue Jean Monnet en 19xx.
Le Touquet-Paris-Plage - Rond-point Henri Demoury.
En hommage à Henri Demoury (1893-1983), pionnier du char à voile, qui a participé au développement de ce sport dans la station et à la création du Blériot-club.
Ce rond-point est situé sur le boulevard du docteur-Jules-Pouget, au niveau de la base sud. Il est inauguré le [41].
Hermitage (place de l')
Cette place doit son nom à l'hôtel Hermitage qui en occupe l'un des côtés. Le nom d'Hermitage lui avait été donné par son gérant Fernand Recoussine, en souvenir de l'Hôtel Hermitage Monte-Carlo qu'il avait précédemment dirigé à Monte-Carlo[e 10].
Cette voie comprend un bâtiment remarquable : le Casino de la forêt ou « Palais de l'Europe », construit en 1913, sur les plans des architectes Auguste Bluysen et Raoul Jourde en lieu et place du « château » qu'Alphonse Daloz s'était fait construire en 1864. La décoration du hall est l'œuvre de Jan Lavezzari et de Francis Tattegrain. Son activité s'est arrêtée avec la Première Guerre mondiale, où il servit d'hôpital militaire anglais. Après l'armistice de 1918, le bâtiment est agrandi. Le casino connaît son heure de gloire durant les années folles. C'est alors l'une des plus importantes salles de jeux d'Europe, fréquentée par les célébrités du théâtre et du cinéma, de la haute société parisienne ainsi que de l'aristocratie anglaise : le Prince de Galles, futur Édouard VIII est souvent vu assis autour d'une table de baccara ; de même, chaque jour dans la salle de danse, un excellent orchestre se fait entendre. Détruit en majeure partie lors de la Seconde Guerre mondiale, il fut reconstruit dans la forme que l'on voit au XXIe siècle : centre international de congrès, il continue à accueillir un casino, le « Casino du Palais ». Ce bâtiment est recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[42].
Cette voie comprend une villa remarquable : la villa Mad Cap, construite en 1906. C'est dans cette villa que résidait la duchesse de Westminster[43],[a 2] pendant la Première Guerre mondiale. Elle dirigeait l'hôpital qui avait été aménagé pour l'armée britannique dans le casino de la Forêt[b 1],[a 3]. À côté de la villa se trouvaient vers 1910 l'usine électrique et la première église anglicane[RC 2].
La villa Les Pommiers, construite en 1929, a été construite sur les plans de l'architecte Louis Quételart par l'entreprise P. Bataille et Fils.
La municipalité rend hommage au poète et scénariste Jacques Prévert.
Jean-Bart (avenue)
La municipalité rend hommage au marin Jean Bart (1650-1702).
Jean-Monnet (rue), anciennement Grande-Rue
C'est en 1989[1] que la municipalité change le nom de « Grande-Rue » en « rue Jean-Monnet », en hommage à l'homme d'État Jean Monnet.
Cette voie comprend un bâtiment remarquable :
le Marché couvert, construit de 1927 à 1932, sur les plans de l’architecte Henry-Léon Bloch. C'est un édifice très important dans l'agencement de la ville. H.-L. Bloch a eu l'ingénieuse idée de reprendre la forme de la place (nommée « place de la demi-lune » à l'époque) pour dessiner la forme du bâtiment. Celui-ci offre deux perspectives remarquables : l'une vers la mer, l'autre vers le jardin d'Ypres. C'est Robert Desplain qui réalisa la charpente en bois, alors que la mode était alors aux charpentes métalliques ou en béton armé[f 3]. Ce bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 24 janvier 1996[44] ;
et plusieurs villas remarquables :
le groupe de villas Lydéric et Phinaert, sises aux no 6 et 8, construites par l’entrepreneur Julien Goffaux au début du XXe siècle sur les plans de l’architecte Anatole Bienaimé. Ces villas sont recensées à l'inventaire général du patrimoine culturel[45] ;
la villa La Tourelle renommée Villa Le Castel[c 12], sise au no 50, construite en 1904 sur les plans de l’architecte Henri Valette (de Berck) pour le docteur Timmermans, établi au Touquet depuis 1892[b 10]. Cette villa, très originale par son style néo-médiéval, fut la première villa construite dans cette rue[a 4]. Depuis 2005, elle est aménagée en appartements. Cette villa est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 1er décembre 1997[46].
ainsi que d'autres villas intéressantes du point de vue architectural ou historique :
au no 39, la villa Pentecôte portait le nom de Violetta avant qu'elle ne soit habitée par Jacques Noyer ;
au no 17, l'ancienne villa Graziella, due à Albert Pouthier, a été transformée puis agrandie et surélevée : une partie est occupée au début du XXIe siècle par l'hôtel Bristol (1928), l'autre partie a été transformée en appartements[RC 3].
La plaque porte le nom de « Rue Jean-Ruet », alors que le nom officiel est « avenue Jean-Ruet »[1].
Jean Ruet fut conseiller municipal jusqu'à sa mort en 1966. Il a beaucoup œuvré pour le Touquet, notamment pour le développement du Club nautique.
John-Whitley (avenue)
L'Anglais John Whitley fut très actif à la création de la station.
Cette voie compte une villa remarquable : la villa La Marotte rebaptisée Le Manoir des Pins, construite au début du XXe siècle sur les plans de l'architecte Jean Boissel[47].
Jonquilles (allée des)
Les jonquilles sont des fleurs qui parsèment les jardins touquettois au printemps.
Cette allée est une voie qui commence au Touquet-Paris-Plage et continue sur Cucq.
Joseph-Duboc (avenue et rue)
Cette voie s'appelait à sa création « rue de la Lune », prolongée à l'est du boulevard Daloz, « avenue des Peupliers »
Joseph Duboc (1843-1906), charpentier, travaillait pour Alphonse Daloz. Il fut l'un des premiers habitants du Touquet. Son atelier était mitoyen de l'hôtel « À la naissance de la plage », exploité par sa femme. C'est Joseph Duboc qui fabrique la « chaise de puits » permettant le forage dans le sable avant l'adduction des eaux de Rombly à Paris-Plage[f 4].
Cette voie comprend deux villas remarquables :
la villa Printania, sise au no 34, construite au début du XXe siècle, sur les plans de l'architecte amiénois Amédée Milvoy qui dessina l’une des rares villas de style Art nouveau au Touquet. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[48] ;
la villa Bic en coin, située à l'angle avec l'avenue des Phares (et non pas au no 8 comme indiquée sur la notice), construite en 1925, sur les plans de l’architecte Louis Quételart. Cette villa (façades et toiture) est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [49].
Joseph-Louis-Sanguet (avenue)
Joseph-Louis Sanguet fut le géomètre de John Whitley, en particulier du « Touquet Syndicate Ltd » de 1903 à 1911[d 3],[a 5]. Il fut par ailleurs le fondateur et premier président de la Société des ingénieurs topographes français.
Cette voie comprend une villa remarquable : Clarendon House, construite en 1920 par l'architecte Jean Boissel (1891-1951) pour Sir William Morris Carter (1873-1961), membre de la chambre des Communes et Chief Justice of the Tanganyika Territory et président de la Kenya Land Commission (1933). Elle a ensuite appartenu au colonel Solborg[50], Américain qui participa au débarquement des Alliés en Afrique ; la villa fut renommée La Canadienne, nationalité de son épouse. Elle reprit son nom d'origine en 2010, lorsqu'elle fut restaurée par un banquier parisien. Clarendon House est labellisée par la Fondation du patrimoine.
Jules-César (avenue)
Il s'agit du général romain, homme politique et écrivain Jules César, nom qui rappelle l'époque du port de Quentovic, cette rue se situant quartier Quentovic, comme les Normands, Charlemagne, Duc-Rollon, d'autres noms de rues, de ce quartier, aujourd'hui disparues[g3 1]. La partie, à l'ouest de l'avenue Jean Bart, s'est appelée, autrefois, avenue de la Digue.
Cette voie compte une villa remarquable : la villa Flabeau Ninove, sise au no 2, construite en 1926 sur les plans de l’architecte Louis Quételart[51].
Lauriers-blancs (allée des)
Les lauriers blancs sont des arbustes très utilisés en centre-ville pour faire de petites haies coupées grâce à un art topiaire séculaire.
Léon-Garet (avenue, rue)
Anciennement rue Saint-Alphonse, l'un des prénoms d'Alphonse Jean Baptiste Daloz. Ce nom est donné le , à la suite de l'adoption par la municipalité d'un vœu émis par la Société académique du Touquet-Paris-Plage, tendant à donner à une rue de la ville le nom de Léon Garet[g2 1].
Léon Garet fut le premier acquéreur, le , d'un terrain vendu par Alphonse Daloz, terrain sur lequel il fera construire son chalet Suzanne en 1885. Constructeur au Touquet, il créera en 1894, le « Syndicat des propriétaires » du Touquet. Né à Artemps (Aisne) le et mort à Amiens à la fin de l’hiver 1912, Léon Garet fut directeur de la compagnie d’assurances L’Urbaine à Amiens pendant 40 ans, et premier président du syndicat des agents généraux d’assurances de la Somme. Édouard Lévêque disait de lui « M. Léon Garet, qu’on le veuille ou non, résumait presque à lui seul Paris-Plage avec M. J.B. Daloz dont il était absolument le bras droit […] nous osons pouvoir presque affirmer que sans notre concitoyen, Paris-Plage ne serait peut-être jamais sorti de l’état de projet dans lequel il sommeillait depuis plusieurs années. » En 1884, il organise la première ducasse de Paris-Plage, et en 1886, il convainc plusieurs personnalités amiénoises de venir à Paris-Plage. En 1893, il est directeur du journal Paris-Plage. En 1894, il crée le syndicat des copropriétaires dont il est trésorier jusqu'en 1900. Il dut ensuite quitter les bords de mer pour raisons médicales. Son fils Maurice a fondé en 1905 la société académique du Touquet et son arrière-petit-fils en fut le secrétaire général en 2011[52].
les trois villas Vénus, Saturne, Mars, sises aux no 66, 64 et 62 (le 62 est à l'angle de la rue de Moscou). Elles ont été construites à la fin du XIXe siècle sur les plans de l'architecte Anatole Bienaimé. Ces villas sont recensées à l'inventaire général du patrimoine culturel[54] ;
ainsi qu'un bâtiment municipal :
l'école maternelle, au no 72.
Léon-Soucaret (avenue)
Léon Soucaret fut maire du Touquet-Paris-Plage. Élu le 17 mai 1925, il le resta jusqu'à sa mort le 22 décembre 1933. Né à Pointe-à-Pitre le 10 octobre 1867, il était chevalier de la Légion d'honneur[e 11]. Il créa la société générale immobilière.
Les cahiers des charges de ses lotissements sont des modèles d'urbanisme.
Londres (rue de)
Il s'agit de la ville de Londres.
Cette voie compte trois bâtiments notoires :
la première école du Touquet-Paris-Plage est construite sur un terrain offert par la famille Daloz en 1897. Située rue de Londres, elle a fait l'objet d'une restauration à la fin du XXe siècle. Cette école est uniquement réservée aux filles à partir de 1908. Les garçons sont alors regroupés dans une nouvelle école située rue de Moscou, école qui porte ensuite le nom de d'Antoine de Saint-Exupéry[RC 4] ;
le , le conseil municipal de Cucq vote l'ouverture d'une antenne de la municipalité au Touquet. C'est le premier adjoint, Louis Hubert, qui en a la charge. Il s'installe dans une partie de l'école agrandie. Le bâtiment abrite également la caserne de pompiers qui ne compte alors qu'un seul véhicule[RC 5].
C'est à l'angle avec la rue de Bruxelles que se situe la villa Les Moucherons qui abrita la première mairie du Touquet-Paris-Plage en 1912[RC 6]. La villa existe toujours en 2016 ;
plusieurs villas remarquables :
la villa Les Sarcelles, sise au no 1, construite en pierre de Marquise en 1904 sur les plans de l’architecte Anatole Bienaimé, pour M. Bernier, avocat au Conseil d’État. Ce dernier, grand amateur de chasse, décida du nom de la villa. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[55] ;
au no 64 la résidence Britania (1910)[59], dont Henri Valette est l'architecte ; le rez-de-chaussée est occupé par la société des eaux du Touquet (en 2010).
au no 86, se tenait la « Grande épicerie parisienne » tenue par la famille Béchu dans la villa « des Gourmets ». René Béchu deviendra un influent conseiller municipal et une illustre figure du Touquet : une rue porte son nom[RC 7].
Cette voie compte une villa remarquable : la villa La Hutte, construite au début du XXe siècle pour Léon Soucaret[a 6], sur les plans de l’architecte Arsène Bical. Son nom vient du fait que cette villa est immergée dans les sous-bois[b 11]. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[60].
Louis-Hubert (avenue)
Cette voie était, il y a un siècle[Quand ?], l'entrée principale de la ville.
Louis Hubert, ancien chef de la gare d’Étaples et premier adjoint du maire de Cucq[61] fut installé « premier adjoint spécial du hameau de Paris-Plage » le . Il fut propriétaire du Grand-Hôtel des Dunes de 1901 à 1906[a 7].
Elle comprend une villa remarquable : la villa La Rafale, sise au no 6, construite en 1894 sur les plans de l'architecte Louis Marie Cordonnier[62] pour lui-même[f 5]. Il voulait en faire sa résidence d’été, mais il la revendra en 1900 lorsqu'il participera à la création de la station d'Hardelot[b 12]. Cette villa, aujourd'hui aménagée en appartements, est l'une des premières villas construites au Touquet ; elle associe les styles anglo-normand, germanique et hollandais. Ses façades et toitures font l'objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 1er décembre 1997[63].
Cette avenue s'appelait avenue circulaire jusqu'en 1961.
Louis Quételart fut l’architecte de nombreuses villas du Touquet. Il fut conseiller municipal du Touquet-Paris-Plage jusqu'à sa mort.
M
Maréchal-Foch (avenue du)
Hommage aux militaires français, héros des deux dernières guerres. Ici, Ferdinand Foch.
Sur le plan de 1930, une partie de cette voie est nommée « avenue du Parc-Central », une partie « avenue Alexandra » (de l'avenue du général de Gaulle à l'avenue de l'Atlantique), et la partie la plus à l'Est « avenue du Maréchal Douglas Haig ».
Hommage aux militaires français, héros des deux dernières guerres. Ici, Joseph Joffre.
La partie de l'avenue du Maréchal-Joffre, comprise entre l'avenue du Paradis-Thérèse et l'avenue du Général-de-Gaulle, s'est appelée l'avenue du maréchal French, comme le montre le plan, de 1946, établi par Ernest Déprès, géomètre-expert DPLG de la Société générale du Touquet-Paris-Plage.
Autrefois, l'avenue du Maréchal-Joffre était prolongée, entre l'avenue du Château et l'avenue Joseph-Louis-Sanguet, par une voie qui s'appelait avenue des Œillets, cette voie n'existe plus[21].
Maréchal-Leclerc-de-Hautecloque (avenue du)
Hommage aux militaires français, héros des deux dernières guerres. Ici, Philippe Leclerc de Hauteclocque.
Cette avenue, inaugurée en 1981 par Thérèse de Gargan, veuve du maréchal, s'appelait précédemment « Avenue du Parc Central ».
Margaret (allée)
L'allée Margaret, dont le nom est un hommage à la princesse Margaret[2], est — avec l'allée Marie-Antoinette — l'une des deux voies de Mayvillage ; ces voies ont été tracées en 1990[1].
Marguerites (allée des)
Les marguerites sont des fleurs qui parsèment les jardins touquettois.
Marie-Antoinette (allée)
L'allée Marie-Antoinette, dont le nom est un hommage à Marie-Antoinette d'Autriche[2], épouse du roi de France Louis XVI, est — avec l'allée Margaret — l'une des deux voies de Mayvillage ; ces voies ont été tracées en 1990[1].
Maxence Van der Meersch, écrivain, lauréat du prix Goncourt en 1936, grand prix de l'Académie française, a vécu ici les dernières années de sa vie[c 14]. Il y est mort le 14 janvier 1951, victime de la tuberculose. Il laissa une œuvre considérable dont son roman « Corps et âmes » qui évoque ses doutes sur la méthodologie de certains « pontes » de la médecine. Cette interpellation laisse planer une interrogation sur sa mort largement prématurée.
cette voie comprend une villa remarquable : la villa Fair Way rebaptisée The Sandhill, sise au no 1, construite en 1929 sur les plans de l’architecte Louis Quételart, pour Allen Stoneham. Ce fut la dernière demeure de l'écrivain Maxence Van der Meersch. On peut lire sur la façade, l'inscription : A achevé ici sa brève existence le 14 janvier 1951, à la recherche du vrai[b 13]. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[64]. Lorsque Maxence Van der Meersch en était le propriétaire, cette villa s'est appelée La Maison dans la dune, du nom de son premier roman[g 1].
Cette voie, située dans le quartier « des oiseaux » (allées des Fauvettes, des Mésanges, des Rossignols), comprend un bâtiment remarquable : le phare de la Canche également appelé Phare du Touquet
Ce phare est construit de 1946 à 1949, sur les plans de l’architecte Louis Quételart et des ingénieurs Briquel et Danel. Il est haut de 53 mètres, 274 marches. À 56 mètres, deux ampoules halogènes de 650 W ont remplacé en 1988 les deux ampoules de 2 000 W. La rotation est de 1 tour20s, soit un éclair toutes les 10 s. La portée est de 50 km par temps clair (les côtes britanniques sont à 46 km). La tour est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le . Les bâtiments du phare comprenant l'ancien pavillon du gardien en chef et l'ancien bâtiment de service, avec son jardin, les piliers d'entrée et les bancs, en totalité sont inscrits depuis le [65].
Metz (rue de)
La Poste construite en 1927.
Il s'agit de la ville de Metz.
Cette voie comprend :
un bâtiment remarquable : L'hôtel des postes, construit en 1927 par Delcourt Frères sur les plans de l’architecte Jean Boissel qui remporta le concours organisé par la municipalité (les perdants furent Louis Quételart et André Pouthier). Ce concours ne fut ouvert qu'aux seuls architectes domiciliés ou patentés au Touquet avant le 1er janvier 1924. L'architecte a voulu témoigner du souvenir de l'ancienne chapelle Saint-André construite à cet emplacement en y apposant la fantaisie architecturale du petit clocher. Ont collaboré : le céramiste Delassus et le peintre-verrier Gaëtan Jeannin. Ce bâtiment (façades, toitures et hall) est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 12 mai 1997[66]. À l'origine, l'entrée était prévue rue de Londres, donc dans la même orientation que la chapelle. Le 31 août 1926, après la déposition de deux pétitions opposées, la question de l'entrée principale est débattue : rue de Londres ou rue de Metz ? Séance historique du conseil municipal : l'entrée rue de Metz l'emporte par 11 voix contre 8 et 1 abstention. Ce n'est pas fini : en mars 1927, les établissements boulonnais qui construisent le bâtiment sont en liquidation judiciaire à quelques mois de l'ouverture prévue ! Le conseil municipal attribue alors l'achèvement des travaux à l'entreprise Delcourt et la Poste est ouverte à la date prévue[f 6].
et une villa remarquable : la villa Cipry, sise au no 171, construite en 1927 sur les plans de l’architecte Horace Pouillet. Cette villa fut occupée par les Allemands pendant la dernière guerre, utilisant la petite tour comme poste d'observation. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[67] ;
ainsi que d'autres bâtiments et villas intéressants du point de vue architectural ou historique :
au numéro 104, le bâtiment était occupé à l'origine par le presbytère de la paroisse du Touquet, situé non loin de la première chapelle Saint-André édifiée sur l'actuel emplacement de la poste. Le bâtiment est aujourd'hui occupé par le bureau du journal Les Échos du Touquet dont le premier numéro a été publié le [RC 8].
Mille-Agréments (avenue des)
« Mille-Agréments » est le nom de la première construction qui s'appelait « Les Pavillons des Mille Agréments » à l'entrée de cette avenue. Elle a donné son nom à cette avenue. Cette construction (toujours visible) était la propriété à l'origine de Louis Coquelin et a été réalisée par l'entreprise Arthur Charbonnier de Berck (Pas-de-Calais), elle date de 1905-1906 et comporte huit logements.
Dans cette voie se trouve la villa « Saxby » nom donné, par un des descendants de John Saxby, en hommage à l'industriel anglais.
On peut également y découvrir une villa remarquable, une chaumière nommée Boukarou, conçue par l'architecte Louis-Michel Quételart, dans les années 1960, et devant, pour le propriétaire, rappeler les huttes africaines, d'où le nom[i 1].
Monthor (allée, chemin)
Plaque de rue côté Cucq.Plaque de rue côté Touquet-Paris-Plage.
Monthor serait le nom d'un ancien lieu-dit, voire le nom d'une famille de Cucq[2].
La rue est l'une des voies qui séparent la commune de Cucq de celle du Touquet-Paris-Plage.
Cette voie a la particularité d'avoir deux orthographes, « chemin Monthor », côté Touquet-Paris-Plage, et « chemin Montor », côté Cucq.
Cette voie comprend une villa remarquable : la villa Les genêts d’or, sise au no 12, construite au début du XXe siècle sur les plans de l’architecte J. Galopin. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[68].
Du nom de la villa Les Mouettes, aujourd'hui disparu, dont le premier propriétaire, début 1900, est Henri Le Camus de Wailly. Cette villa était située à côté de la villa Rodney Hut, elle-même sise aujourd'hui allée de la Royal-Air-Force.
Les mouettes sont des oiseaux très fréquents sur la plage du Touquet.
Mozart (avenue)
Cette voie est l'une des six voies (Beethoven, Chopin, Debussy, Mozart, Ravel, Schubert) du domaine « Les Cottages ».
Cette avenue est la voie la plus au Nord dans le plan du lotissement d'Alphonse Daloz.
Nouveau-Siècle (chemin du)
Cette nouvelle voie, dont la dénomination a été décidée par la municipalité en , est située près de l'aéroport, dans le domaine de la Petite-Forêt à l'espace du Nouveau-Siècle, et dessert l'ensemble des trois nouveaux hôtels[69].
Cette voie ne figure pas encore dans le répertoire officiel FANTOIR.
O
Ombrages (avenue des)
Oyats (avenue des, rue des)
Les oyats sont des arbustes habitués des dunes touquettoises. Ils sont très importants pour tenir le sable et éviter les effets du vent qui déplace les dunes.
Cette voie comprend une villa remarquable : la villa La Closerie, construite vers 1925 par l’entrepreneur Pentier Frères sur les plans de l’architecte Arsène Bical. Cette villa est très intéressante pour son plan en Y. Elle a appartenu au vicomte Eugène Tiberghien, camérier du pape[b 14]. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[70].
P
Paix (avenue de la, rue de la)
Les chalets du « boulevard de la Mer » : chalet Saint-Joseph et villa Saint-Augustin à l'entrée de la rue de la Paix, au début du XXe siècle.
Orientée globalement nord-ouest-sud-est, cette voie commence à l'ouest sur le front de mer, boulevard du Docteur-Jules-Pouget, change son statut de rue pour celui d'avenue à son croisement avec le boulevard Daloz, et débouche sur l'avenue du Verger. Elle était empruntée par le Tramway de la plage, inauguré le .
L'avenue comprend une villa remarquable dite Villa Tata Ice, inscrite au titre de monument historique (voir ci-dessous).
No 1 rue de la Paix : emplacement, au début du XXe siècle du chalet Saint-Joseph, aujourd'hui occupé par une résidence grand standing de front de mer.
No 2 rue de la Paix : villa Saint-Augustin, Thalassa, Phébus et Borée érigée en 1897 par l'architecte Ladislas Casiorowski, à l'extrémité de la rue, côté mer. Sa façade et son entrée donnent sur le boulevard du Docteur-Jules-Pouget (précédemment boulevard de la Mer).
No 101 avenue de la Paix : villa Tata Ice (ainsi nommée en souvenir d'une Tante Alice), construite en 1926 sur les plans de l'architecte Horace Pouillet qui dessina également le mobilier. La façade très originale rappelle un visage. Cette villa (façades, toitures et clôture) est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [71].
Pâquerettes (allée des)
Les pâquerettes sont des fleurs qui parsèment les jardins touquettois.
Paradis-Thérèse (avenue du)
Cette avenue rappelle, probablement, le terrible naufrage éprouvé par un navire de ce nom, à une époque dont l'histoire ne nous a pas conservé la date. L'équipage avait du se réfugier dans cette partie de la dune, et les victimes y avaient trouvé leur dernière demeure[72].
Cette voie a été renommée avenue du Maréchal-Leclerc de Hautecloque, en 19xx.
Paris (rue de)
La rue de Paris. Les Quatre Chalets.
La ville de Paris est indissociable de celle du Touquet. Cette rue était l'artère principale du Touquet lorsque l'entrée de la ville se faisait par l'avenue Louis Hubert[RC 9].
C'est dans cette rue que sont situés quatre chalets mitoyens construits à l'origine de la station : ces chalets en bois sont restés fidèles aux originaux malgré quelques transformations et de belles restaurations. Un incendie au début du XXIe siècle, au-dessus du marchand de cycles Boobaloo, a nécessité la reconstruction intégrale du chalet[RC 10].
Cette voie comprend deux bâtiments remarquables :
à l'entrée de la rue, le « Grand Hôtel des Dunes », construit sur les plans de l'architecte touquettois Fernand Buisset, appartenait à Louis Hubert, ancien chef de la gare d'Étaples et premier adjoint de la municipalité de Cucq à être détaché à Paris-Plage. Devenu résidence des Dunes, cet hôtel a été transformé en appartements[RC 11] ;
No 54 : l'agence Roberval doit son nom au garde de la plage, Jacques Marie Antoine Isidore Roberval, né le à Audresselles[77], ancien douanier, un des premiers habitants de Paris-Plage, à qui, en 1886, les propriétaires de chalets lui demandent de les surveiller en leur absence. Ainsi naît la première agence de location du Touquet[RC 12].
Les chalets anglais étaient des bungalows en bois construits au début du XXe siècle. Seuls deux exemplaires subsistent encore en 2016. Situés dans cette avenue, ils sont proches du rond-point de Quentovic et portent les noms de La Lézardière et La Gidouille[RC 13].
Philippe-Noiret (allée)
Formant l'entrée de la résidence « Les hameaux du Parc », cette voie est proche du centre équestre et donne sur l'avenue de la Dune aux Loups.
C'est en 2014[1] que la municipalité donne le nom d'« allée Philippe-Noiret » à cette voie, pour rendre hommage à l'acteur français Philippe Noiret.
Picardie (allée de, avenue de)
La commune se situe au sein de la région Picardie. Cette appellation a été donnée, à la suite d'un vœu d'Édouard Lévêque auprès de la municipalité, après délibération du conseil municipal du [g3 2]. Cette voie est l'ancien chemin de grande communication no 119 qui était, à l'origine, le chemin des Bassuriers, du nom des pêcheurs qui venaient tendre leur filet, à marée basse, appelé aussi, plus académiquement, chemin des Pêcheries[g4 1].
Cette voie comprend une villa remarquable : la villa Isola rebaptisée Intimité, construite en 1906. Cette villa doit son premier nom au fait qu'au moment de sa construction, elle était complètement isolée[b 16]. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[78].
ainsi qu'une villa intéressante du point de vue historique : la villa Vertefeuille dont les plans ont été réalisés par l'architecte Arsène Bical pour son premier propriétaire, l'acteur Victor Boucher. Elle s'appelait alors M'as-tu vu ?. Son second propriétaire, le père de Léonce Deprez la rebaptise Vertefeuille[2].
Plage (boulevard de la)
L'esplanade, qui lui fait face, s'est appelée — après son inauguration de 1922 — « Esplanade Alphonse Dufossé » du nom d'Alphonse Dufossé, l'un des principaux fondateurs du Touquet-Paris-Plage.
Polo (allée du)
Cette allée menait au terrain de polo créé en 1903.
Pré-Catelan (allée du)
C'est en 2010[1], lors de l'aménagement près de l'éroport que la municipalité donne le nom d'« allée du Pré-Catelan » à cette voie.
Cette voie tire son nom de la ferme anglaise créée par Allen Stoneham et située au bout de l'avenue du Château côté aéroport, on y prenait le thé dans une prairie ombragée, on y distribuait du lait, du beurre… En 1925, Allen Stoneham la fait agrandir par l'architecte Jean Boissel, construction d'un double pavillon rustique et d'une vacherie moderne pour boire le lait chaud sous les yeux des amateurs[80].
Primevères (allée des)
Prince de Galles (avenue du)
Le Prince de Galles, futur roi Georges V, fit de fréquents séjours au Touquet qu'il affectionnait particulièrement.
Pyroles (avenue des)
Le nom de cette voie serait dû à celui d'une des premières villas de Paris-Plage, construite en 1886[2]. La pyrole est une plante de petite taille à fleurs blanchâtres poussant en milieu ombragé.
Q
Quatre-saisons (allée des)
Le Touquet est la « station des quatre saisons ».
Quentovic (avenue de, place)
La place Quentovic a été tracée en 1927. Elle était le lieu d'installation de la ducasse avant qu'elle ne laisse la place à partir de 2018 à des constructions immobilières.
La partie entre l'avenue Jean Bart et le boulevard Thierry Sabine s'est appelée avenue Dumont d'Urville.
Quentovic, quartier de la ville, était le nom du port gallo-romain situé entre Montreuil et Étaples.
L'année 2021 voit l'achèvement des travaux immobiliers de l'ancienne place Quentovic avec la création d'un espace de vie comprenant des logements, des commerces et des services. La nouvelle place Quentovic se trouve désormais à l'est de la rue de Metz, entre la rue Joseph-Duboc et l'avenue de Quentovic[c 15].
R
Ravel (allée)
Cette voie est l'une des six voies (Beethoven, Chopin, Debussy, Mozart, Ravel, Schubert) du domaine « Les Cottages ».
Le célèbre compositeur Maurice Ravel fait plusieurs séjours au Touquet, à la villa Floride, propriété de la famille Meyer, il y séjourne un mois, quatre années de suite (entre 1934 et 1937).
L'auditorium du Palais des Congrès porte son nom.
Il est l'auteur d'une œuvre dont le titre sera repris pour baptiser une villa voisine de “La Floride”, la villa L'Heure Espagnole.
La reine May (Mary de Teck) était la femme du roi de Grande-Bretagne et d'Irlande George V.
Cette voie comprend une villa remarquable : Le petit Château construit en 1910 sur les plans de l'architecte Albert Pouthier pour le docteur Willerval (d'Arras)[b 17],[81].
Cette voie comprend les deux villas jumelées remarquables : villa Glenwood (anciennement Rarahu) et villa Karidja, construites en 1927 sur les plans de l'architecte Horace Pouillet pour deux sœurs. Ces villas sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le [82].
René-Béchu (rue)
René Béchu (1893-1975), qui était épicier (86, rue de Londres), s'était déjà illustré durant la Première Guerre mondiale et fut un « héros de l'ombre » durant l'occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Il fut responsable de l'équipe qui démina le Touquet après [a 8]. Il sera plus tard premier adjoint du maire. La municipalité lui a rendu hommage en donnant son nom à cette voie où se trouvait sa villa nommée « Bonne Mine »[RC 7].
René-Caudron (impasse)
C'est en 2010[1], lors de l'aménagement près de l'aéroport que la municipalité donne le nom d'« impasse René-Caudron » à cette voie.
Ribot (rue)
Alexandre Ribot, né à Saint-Omer, homme politique, fut plusieurs fois ministre et président du Conseil.
Sur le plan de 1930, la partie de cette rue, entre l'avenue de la Bourdonnais et le boulevard de la Canche, est nommée « avenue Forbin » en hommage à l'officier de marine Claude de Forbin.
Rond-Point de la Libération
Roses (allée des, avenue des)
Les roses sont des fleurs très fréquentes au Touquet.
Rossignols (allée des)
Cette voie, située dans le quartier « des oiseaux » (allées des Fauvettes, des Mésanges, des Rossignols), comprend une villa remarquable : la villa Dolce Vita construite en 1926 sur les plans de l'architecte Clément Coquenpot[83].
Royal-Air-Force (allée de la)
La municipalité a désiré rendre hommage à l'aviation britannique, la Royal Air Force, qui perdit presque tous les avions qui étaient basés sur l'aéroport du Touquet lors des bombardements du .
S
Sables (avenue des)
Saint-Amand (rue)
Cette voie porte le prénom de l'employé d'Alphonse Daloz, Amand Tétu dit Berlin, contremaître des travaux de lotissement en 1881-1882, resté jusqu'à sa mort au service du château Daloz[d 4].
Elle comprend une villa remarquable : la villa Le Quart-d'Heure sise au no 3, construite en 1925 sur les plans de l'architecte Horace Pouillet pour lui-même. Cette villa (façades, toitures, hall d'entrée et escalier) est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [84].
Saint-André (rue)
Saint-Georges (rue)
Saint-Jean (avenue, rue)
La rue Saint-Jean en 2010, vue du croisement avec la rue de Paris, en direction du casino et du village suisse.La rue Saint-Jean en 2006, vue du boulevard Daloz, en direction de la mer.
Orientée globalement nord-ouest-sud-est, elle commence à l'ouest sur le front de mer, change son statut de rue pour celui d'avenue à son croisement avec le boulevard Daloz, et se termine à son point de jonction avec l'avenue des Phares, qui la prolonge. L'avenue Saint-Jean a été tracée en 1905[c 16]. Le premier « sens unique » y a été mis en place en 1925[c 17]. Cette voie comprend plusieurs bâtiments et villas remarquables, un casino et de nombreux commerces.
No 18, rue Saint-Jean, faisant angle (sud-est) avec le 61, rue de Paris : « Le Saint Jean », qui affiche (en 2020) sur son auvent « Bar • Brasserie • Pizza • Grill » occupe en partie l'emplacement d'une modeste maison en pierre, à un étage sous combles, construite en 1886, dont le rez-de-chaussée abritait le « Café du Centre ». Sur le pan coupé de la façade, face au croisement des rues, était inscrit, vers 1907, « ANc Mon CLARISSE / TESTART GRAINDOR Succ[85] ». Avec sa terrasse sur la rue de Paris, face à la halte « Café du Centre » du tramway d'Étaples à Paris-Plage (inauguré en 1900), cet établissement qui proposait aussi, vers 1910, quelques « chambres aux voyageurs[86] » bénéficiait du nombre croissant de passagers empruntant le tram. En 1910, il est remplacé par l'hôtel du Centre (Albert Pouthier architecte[87]), à l'enseigne de « Centre Hotel ». Son restaurant devient alors le grand café « Le Centre ». Ce café et hôtel-restaurant est tenu par la famille Sagot jusqu'en 1965[88].
No 22, rue Saint-Jean : le « Café des Sports » est situé au même endroit depuis sa création en 1912[RC 14].
No 26, rue Saint-Jean : le « casino Partouche » conserve encore des parties, fortement remaniées, de l'ancien cinéma « Select », créé sous la dénomination « Le Normandy » (1927, Louis Quételart architecte). Il remplaça un bâtiment antérieur, le Normandy Hôtel (Auguste Bluysen, architecte), qui avait été partiellement ravagé par un incendie. L'édifice est recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[89] ;
Au carrefour avec la rue de Metz, Arsène Bical (1884-1925), architecte actif à Paris-Plage, tint son cabinet dès 1907 à la villa « Trèfle à quatre-feuilles[90] », à l'angle nord-ouest (actuel no 51, rue Saint-Jean). Son successeur sera Léon Hoyez.
No 14, avenue Saint-Jean : la villa Monéjan, propriété de Brigitte Macron, est l'ancienne résidence secondaire de ses parents.
La villa L'Alsacienne (Degallaix entrepreneur), mitoyenne du Village suisse mais construite ultérieurement à celui-ci, est l'ancienne résidence secondaire d'Eugène Koessler (1876-1935), Strasbourgeois de naissance, professeur agrégé d'université et membre de la Société académique du Touquet-Paris-Plage (1927[g2 2]).
Le Village suisse, construit en 1905 sur les plans de l'architecte Bertrand[RC 15] pour Monsieur Adrien Perret-Maisonneuve[91] procureur de la République à Doullens, constitue un ensemble très original de trois villas surplombant l'avenue[c 18],[d 6]. Les commerces qui se trouvent maintenant au niveau de la chaussée occupent les anciennes écuries. Ces bâtiments sont recensés à l'inventaire général du patrimoine culturel[92] ; ce Village suisse est composé de trois villas datant toutes de 1905 auxquelles s'est ultérieurement ajouté la villa L'Alsacienne (voir ci-dessus) :
au centre, la villa Bien faire et laisser dire construite en 1905 sur les plans de l'architecte Bertrand. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[93] ;
No 48 : à gauche, la villa d'Airain pour résister sise au village suisse, construite en 1905 sur les plans de l'architecte Bertrand. Cette villa est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[94] :
à droite, la villa Dieu les garde qui a perdu le toit de sa tour au fil des ans[RC 16] ;
Il s'agit de « Louise » nom de la femme de confiance du château d'Alphonse Daloz[g3 1].
Cette voie comprend un ensemble de villas remarquables : les cinq villas sises aux no 70-72-74-76-78 ont été construites à la fin du XIXe siècle sur les plans de l'architecte Anatole Bienaimé. Cet ensemble est recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[95].
Autrefois, la partie au nord du jardin d'Ypres et jusqu'au parc des Pins s'appelait avenue du Parc Central.
Saint-Omer (rue de)
Il s'agit de la commune de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais.
Saint-Pol (rue de)
Une partie de cette voie s'est appelée « avenue de la Manche ».
Une partie de cette voie, à l'ouest de la rue d'Arras, s'est appelée « avenue de la Manche ».
Samer (rue de)
Il s'agit de la commune de Samer dans le Pas-de-Calais.
Saules (allée, avenue des)
L'allée des Saules est située au bout de l'avenue des Saules. Ces deux voies sont — avec l'allée des Cèdres-bleus, l'allée des Éléagnus, l'allée des Érables et l'avenue des Forsythias — deux des six voies du domaine Whitley ; ces voies ont été tracées en 1994-1995[1].
Schubert (allée)
Hommage au compositeur Franz Schubert.
Cette voie est l'une des six voies (Beethoven, Chopin, Debussy, Mozart, Ravel, Schubert) du domaine « Les Cottages ».
Sémaphore (rue du)
Cette rue conduisait au sémaphore, construit en 1893 et démoli à la fin des années 1970. Ce sémaphore était l'exacte réplique de l'ancien sémaphore qui, construit en 1839[a 9], s'était retrouvé en raison du recul du rivage à 500 mètres[d 7] à l'intérieur du pays et dont on ne percevait plus ses signaux depuis la haute mer[f 7].
Suffren (avenue de)
Hommage au marin Pierre André de Suffren (1729-1788). Autrefois, cette avenue s'appelait rue des Normands.
T
Thierry-Sabine (boulevard)
Ce boulevard s'appelait précédemment « digue (Paul) Ridoux » (1867-1920), digue construite au début du XXe siècle pour protéger la ville de la mer.
Thierry Sabine (1949-1986), pilote de rallye et fondateur du Rallye Dakar est le créateur de l’Enduro du Touquet, une course motocycliste qui se déroule chaque année depuis 1975 sur la Côte d'Opale, plus précisément sur les plages du Touquet-Paris-Plage. Elle est aujourd'hui la plus grande course d'enduro d'Europe.
Thorne (avenue)
Il s'agit du nom du propriétaire de la villa Les Iris, et de l'ancien grand parc, dont on a fait le lotissement Les Iris[g3 1].
Sur le plan de 1946, cette avenue s'est appelée avenue des Serres en raison de sa proximité avec les serres de la commune[21].
Tourterelles (allée des)
Trépied (avenue de)
Il s'agit d'un hameau voisin, sur le territoire de la commune de Cucq.
Troènes (avenue des)
Les troènes sont des arbustes très utilisés en centre-ville pour faire de petites haies coupées grâce à un art topiaire séculaire.
C'est dans cette voie qu'est construit en 1904 l'hôtel des Anglais par les architectes Pierre Drobecq et Louis Debrouwer, architectes du Royal Picardy et de l'hôtel de ville. Le bâtiment, agrandi en 1909, est bombardé par les Alliés le et détruit alors par les flammes[RC 17].
Trois-Martyrs (avenue des, allée des)
Cette voie s'appelait anciennement avenue d'Étaples.
Trois Touquettois (André Baleuw, Gaston Brogniart et Roger Snoeck) ont été fusillés par les Allemands le au fort de Bondues (Nord), après avoir été condamnés à mort pour avoir caché un aviateur canadien[96],[97]. André Baleuw et Roger Snoeck sont inhumés au cimetière du Touquet-Paris-Plage.
Tulipes (allée des)
U
Sans objet.
V
Varsovie (rue de)
Il s'agit de la ville de Varsovie, capitale de la Pologne.
Verdun (avenue de)
La municipalité a voulu rendre hommage aux militaires français, héros des deux dernières guerres. Ici, en souvenir de la bataille de Verdun en 1916.
Verger (allée du, avenue du)
Cette avenue qui a été tracée en 1903, porte le nom du verger, jardin potager du château Daloz, qui prolongeait les anciennes dépendances du château Daloz et qui se trouvait à l'emplacement des 18 magasins actuels[RC 18]. À la Belle Époque, elle reliait les hôtels les plus luxueux du Touquet (le Westminster, l'Hermitage et le Royal Picardy) au Casino. L'architecte Fernand Buisset y possédait son cabinet en 1917.
Cette voie comprend plusieurs bâtiments remarquables ;
un ensemble de magasins, construit en 1927 sur les plans de l'architecte Léon Hoyez et ouvert en août 1927[c 8]. Situés à égale distance des trois hôtels Westminster, Hermitage et Royal Picardy, ces commerces de luxe sont dans les années 1930 le lieu de toutes les modes et de toutes les extravagances. Les Échos mondains, le magazine de l'époque, les décrit alors comme « le quartier de la place Vendôme, aux bains de mer. »[RC 18]. Ils sont recensés à l'inventaire général du patrimoine culturel[98] ;
ces deux ensembles de magasins surmontés de logements, entourent un bassin flanqué d'une statue de femme due au sculpteur Lucien Gibert en 1955. Cette statue est recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[99]. Ce bassin a été construit à la place d'un kiosque qui distribuait aux passants l'eau de la source Valroy puisée à Rombly près d'Etaples. Depuis le , Paris-Plage était alimentée par cette source aux qualités exceptionnelles dont la municipalité avait envisagé de créer une station thermale, création jamais réalisée faute de moyens financiers[RC 19] ;
et d'autres bâtiments intéressants du point de vue architectural ou historique comme l'hôtel Hermitage, construit en 1904, et aujourd'hui aménagé en appartements.
ainsi qu'une villa remarquable :
Hippolyte de Villemessant, fondateur du Figaro, donna à son ami Alphonse Daloz l’idée de créer la station. Il lui donna en particulier, le nom de « Paris-Plage ». Une partie de cette avenue, entre l'avenue de la Pérouse et du boulevard de la Canche, s'est appelée, autrefois, avenue Surcouf.
Vincent (allée, avenue)
L'avenue Vincent conduisait au polo construit en 1903, sur l'emplacement d'un terrain qui appartenait depuis 1697 à la famille Vincent de Cucq.
Autre explication, le Nœud-Vincent, lieu-dit dans la forêt. Magnifique clairière, où eurent lieu les premiers concours hippiques, des jeux de polo à cheval, des fêtes sportives[g5 1].
Violettes (allée des)
Les violettes sont des fleurs que l'on rencontre dans la forêt touquettoise.
W
Sans objet
X
Sans objet.
Y
Sans objet.
Z
Sans objet.
Liste des rues classées par thème
Toponymes du Nord, du Pas-de-Calais ou de la Somme : Amiens (rue d'), Arras (place d', rue d'), Artois (boulevard d'), Atlantique (avenue de l’), Boulogne (rue de), Calais (rue de), Canche (boulevard de la, rue de l), Trépied (avenue de), Desvres (rue de), Dunkerque (avenue de), Étaples (rue d'), Montreuil (avenue, rue), Nord (avenue du), Picardie (allée de, avenue de), Quentovic (avenue de), Saint-Omer (rue de), Saint-Pol (rue de), Samer (rue de)
↑
Quelques erreurs relevées sur le plan de ville remis à l'office de tourisme en juillet 2019 :
outre la liste alphabétique non conforme aux règles de typographie ;
des fautes d'orthographe dans les noms de voies (par exemple Hélène Bouchez au lieu de Hélène Boucher, Dugay-Trouin au lieu de Duguay-Trouin, Maurice Sénéchal ou lieu de Maurice Seneschal) ;
des fautes de typographie : notamment le trait d'union souvent oublié, mais pas toujours (cf. le panneau à l'entrée de l'avenue Belle-Dune ou encore celui de l'avenue du Paradis-Thérèse) ou encore les accents très souvent oubliés mais pas toujours (cf. les panneaux avenue Dorothée, allée des Genêts) ;
des erreurs dans les appellations de voies : par exemple allée au lieu de avenue (Caix-Taurines), avenue au lieu de allée (Cèdres-bleus) ;
des voies oubliées : allée des Éléagnus, allée Jacques-Prévert, impasse René-Caudron ;
une voie située sur le plan à un endroit erroné : l'allée des Cèdres-bleus.
↑La couleur du panneau devrait être verte (pour la forêt) tel que définie par la commune du Touquet-Paris-Plage
Références
Guide Annuaire du Touquet-Paris-Plage 1937-1938, 58, rue de Paris, Le Touquet-Paris-Plage, Librairie F. Bonaventure
Société académique du Touquet-Paris-Plage, Le Touquet-Paris-Plage 1912-2012 un siècle d'histoires, Montreuil-sur-Mer, Henry, , 226 p. (ISBN978-2-917698-93-8)
Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais) 2017-2019 : Cent-onzième à cent-treizième année, Le Touquet-Paris-Plage, I.H. Montreuil-sur-Mer 03 21 90 15 15, , 199 p. (ISSN1273-6384)
Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage 1923-1931, imprimerie L. Delambre-Deroussent 79, rue de Paris Le Touquet-Paris-Plage édité en 1932, 36 p.
Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage 1933-1934, L. Delambre-Deroussent, 49 rue Saint-Jean le Touquet-Paris-Plage 1935
Société académique du Touquet-Paris-Plage, Si Paris-Plage m’était conté : Un siècle de documents inédits sur Le Touquet, Le Touquet-Paris-Plage, Auréoline éditions, coll. « Collection Une ville Des histoires », , 136 p. (ISBN2-915123-19-5)
société académique du Touquet-Paris-Plage Maurice Garet, Petit résumé de l'histoire du Touquet-Paris-Plage : Extrait des mémoires de la société académique du Touquet-Paris-Plage 1933-1934, Imprimerie-Librairie- L. Delambre-Deroussent 48, rue Saint-Jean Le Touquet-Paris-Plage,
Richard Klein, Les villas balnéaires au Touquet-Paris-Plage : années 50-60-70, t. 3, Le Touquet-Paris-Plage, Les éditions du Passe-Temps, , NP (ISBN2-9517563-6-4)
↑ abcdefghijkl et mChristian Nau, Le Touquet-Paris-Plage de A à Z, éditions Henry, 2008.
↑Décret no 94-1112 du 19 décembre 1994 relatif à la communication au centre des impôts foncier ou au bureau du cadastre de la liste alphabétique des voies de la commune et du numérotage des immeubles.
↑Réunion d'information 2006 des propriétaires touquettois, Document municipal, p. 17.
↑« Fonds Drobecq, Pierre (1893-1944) », fiche descriptive sur le site de la Cité de l'architecture et du patrimoine archiwebture.citedelarchitecture.fr.
↑Patrick Gonet et Patrick Flahaut, L'aéroport du Touquet-Paris-Plage « Survol d'un nid de coucous » 1904-1980, Le Touquet-Paris-Plage, imprimeries et éditions Henry, , 218 p., page 40
↑Journal municipal Le Touquet Magazine, mars 1997, p. 14
↑L'Argus, Nomenclature des journaux, revues, périodiques français paraissant en France et en langue française à l'étranger, Paris, 1926 (en ligne sur gallica.bnf.fr.
↑Bertrand Garret, « Au Touquet un rond-point Henri-Demoury, le père du char à voile, a été inauguré », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Édouard Lévêque, Histoire de Paris-Plage et du Touquet souvenirs et impressions, Le Touquet-Paris-Plage, Charles Delambre à Paris-Plage et à Montreuil sur Mer, (lire en ligne), page 34
↑Le Touquet-Paris-Plage les années 20 guide touristique de la station des années folles, Le Touquet-Paris-Plage, Les éditions du passe-temps 62170 Saint Josse, (ISBN978-2-9517563-2-8 et 2-9517563-2-1), page 26.
↑Carte postale 73, Paris-Plage. Café du Centre. - LL. Obliterée en 1907.
↑Inscription au-dessus de la porte. Carte postale 8, Paris-Plage. - Rue St-Jean - G.S., datée par un panneau annonçant le transfert du cabinet dentaire de Paris-Plage dans la maison d'en face au
↑L'architecture au Touquet, 1931, éditions M. Popinot
↑Radiation du registre de commerce de Montreuil-sur Mer, pour cause de cessation d'activité, de 1° RC 58 A 343 : Mme veuve Sagot, née Marie-Adolphine-Germaine Chaylat, et 2° RC 58-1 344 : François-Roger-André Sagot. Café, hôtel et restaurant. Enseigne : Le Centre... sous les références respectives nos 1115 et 1120, Cf. Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales, 1965, pp. 2513 et 2514.
↑Philippe Lambert, « Il y a quatre-vingts ans, les trois martyrs du Touquet étaient exécutés par les Allemands », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).