Châteaumeillant se situe à une altitude de 245 m environ dans le Boischaut Sud à la pointe nord de la Châtaigneraie, dans le département du Cher, sur l'axe reliant Châteauroux à Montluçon, aux limites du Bassin parisien (dont elle fait encore partie) et du Massif central qui débute au sud de la ville ; on s'en aperçoit en traversant la petite forêt dénommée le bois de Maritet sur la route vers Boussac.
La commune est chef-lieu du canton, même après 2015[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Statistiques 1991-2020 et records CHATEAUMEILLANT (18) - alt : 243m, lat : 46°33'50"N, lon : 2°13'02"E Records établis sur la période du 01-03-1969 au 03-12-2023
Source : « Fiche 18057003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Hydrographie
Étang communal, appelé l’étang Merlin, alimenté par le ruisseau de la grange
Le centre-ville est entouré par deux petites rivières qui sont la Sinaise, à l'ouest, et la Goutte Noire, à l'est. Si elles n'ont pas un débit très élevé, elle délimitent un plateau sur lequel la ville s'est édifiée.
Transports et voies de communications
Réseau routier
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Au , Châteaumeillant est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (48,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), terres arables (11,2 %), forêts (8,2 %), zones urbanisées (6,6 %), cultures permanentes (3 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %), eaux continentales[Note 1] (0,7 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Châteaumeillant est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Risques naturels
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[15]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 286 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1285 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2011, 2018, 2019 et 2020, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[13].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Châteaumeillant est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
Traditionnellement l'on attribue au toponyme Mediolanum (Mediolanon en Gaulois) le sens de « [localité au] milieu de la plaine », « plaine du milieu » ou « plaine médiane »
L'historien français Henri Martin a suggéré dès le XIXe siècle que Mediolanum pouvait signifier « centre de la région », identifiant ainsi un sanctuaire « central », c'est-à-dire un lieu de culte et de nombreux chercheurs après lui considèrent cette théorie du XIXe siècle comme exacte, avec la nuance toutefois de « centre sacré ». Selon Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, le toponyme aurait été donné à une soixantaine de cités en Gaule et signifierait « sanctuaire central ».
Par rapport aux autres villes de même nom, le Médiolanum de Châteaumeillant est véritablement au centre du monde gaulois. Les villes nommées Mediolanum sont dans un premier temps des villes-centres tant du point de vue fonctionnel qu'administratif et religieux.
D'autres Mediolanum furent fondées à la frontière de deux peuples, presque à équidistance de leurs deux villes.
Au Moyen Age, la ville est désignée comme Médiolano Castro sur des monnaies de la période mérovingienne et Grégoire de Tour cite plusieurs fois la ville de Castrum Mediolanense. L'on retrouve bien les origines du nom actuelle de la ville bien que castrum ou castro se réfère à un camp militaire non pas à un château. La présence d'une « Rue du Camp Romain » en témoigne.
Dans une publication récente du Bulletin de la Société Française de Numismatique datée d'octobre 2023, il est indiqué que les deniers frappés à Châteaumeillant lors du règne de Eudes et Raoul II de Déol entre 1160 et 1218 portent les mentions "Melhiares" ou "Melianus" avec "Chastellom Melhiares" mais aussi "Cast Mellani".
L'édification du château débutera en 1152. La cité sera par la suite mentionnée comme Château-Meillant notamment sur des gravures de 1655. Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Tell-le-Grand[19].
Histoire
Cette cité, dont les coteaux voisins produisent des vins gris réputés, a joué à l'époque gallo-romaine un rôle important comme marché et centre de voies de communication. Elle aurait été évangélisée par saint Genès, martyrisé, croit-on, à l'emplacement de l'église actuelle.
Antiquité
Nommée Mediolanum (la « plaine du milieu ») dans l’Antiquité, la ville de Châteaumeillant est habitée depuis au moins la fin du IIIe siècle av. J.-C. Un siècle plus tard, cet oppidum gaulois (place forte) avait été protégé par un important rempart, entourant une précédente enceinte faite de poutres entremêlées avec de la terre, avec un parement de pierres, que César nommera murus gallicus.
Plus de 600 amphores retrouvées sur le site témoignent d’un intense commerce avec le bassin méditerranéen d’où ses habitants font surtout venir du vin d’Italie. Une fois vides, elles étaient entreposées dans des caves à amphores qui font la célébrité du site. Ces caves ont été retrouvées dès la fin du XIXe et dans la seconde moitié du XXe siècle dans les jardins des Castelmeillantais, dans le quartier Saint-Martin, au sud de l’agglomération.
Au milieu du Ier siècle av. J.-C., alors que la guerre des Gaules fait rage, Jules César arrive en Berry. Malgré la défense accrue de l’oppidum avec la construction d’un rempart massif en terre dans sa partie sud (encore très bien visible), Mediolanum, comme une vingtaine d’autres villes bituriges, a probablement été incendiée à cette période sur les ordres de Vercingétorix qui pratiquait la politique de la terre brûlée.
L’époque gallo-romaine, quant à elle, est surtout connue par de nombreux puits à eau creusés dans toute la ville. Dans ces puits, les archéologues retrouvent de très nombreux vestiges. Mediolanum est alors une station routière sur la voie conduisant d’Argentomagus à Clermont-Ferrand, mentionnée sur la table de Peutinger.
Moyen Âge
La ville a été le siège d'un atelier monétaire aux temps mérovingiens[20] et au XIIIe siècle[21].
On trouve la trace de la culture de la vigne dès le VIe siècle.
Début 1115, à la mort d'Adalard Guillebaud[23],[24], seigneur de Saint-Chartier, de Châteaumeillant, de Cluis-Dessous et de Neuvy, ses possessions sont passées à Raoul le Vieil, seigneur prince de Déols qui est marié à sa fille Beatrix (alias Fénion). Son frère Guillaume Guillebaud n'hérite que de Château-Guillebaud et du château de Rochefort sur le plateau de Millevaches (en plein Limousin ; il en devait l’hommage aux vicomtes de Ventadour).
En 1141, Raoul de Déols meurt. Ses possessions passent à son fils, Ebbes II, mort en 1160. Nouvelle bataille en 1152 entre le roi Louis VII et Ebbes II de Déols qui est un vassal d'Henri Plantagenêt[25].
Jeanne-Marie Fradet de St-Août († le 15 décembre 1738), 3e comtesse de Châteaumeillant, bienfaitrice de l'Hôtel-Dieu de Châteaumeillant (1683), mariée en mai 1674 avec Jacques du Plessis-Châtillonde Nonant († 1707).
Son fils, Armand Pâris (1748-1781), marquis de Brunoy, 8e comte de Châteaumeillant, dilapida sa fortune. Ses héritiers démembrèrent et vendirent par parties le comté de Châteaumeillant : St-Jeanvrin à Luc Chénon ; La Mothe-Feuilly au sieur de Maussabré ; Néret et Boulaize à Robin de La Cotardière ; et Châteaumeillant à Pierre-Michel de Brosse, vicomte de Brosse et seigneur de Sainte-Sévère[28], 9e et dernier comte de Châteaumeillant, émigré lors de la Révolution (mais sa femme la vicomtesse de Brosse, devenue la citoyenne Bizemont-Debrosse, resta en Berry où elle aliéna peu à peu ses biens), puis rentré en France et domicilié à Paris, le couple liquidant alors complètement le domaine et le château mutilés (vente ultime au sieur Goutasson en 1808).
Le château a été gouverné notamment par les capitaines Berenger de Chamborant (1517), René de Buchepot, Claude de Buchepot (1558, frère du précédent), Bariot (1559), de la Chassaigne (1573), Jean de Cullon (1688), Christophe de Leysterie, Nicolas Ernault (1750)[29].
Pendant l'Occupation, les habitants ont protégé une quarantaine de familles juives qui s'y étaient réfugiées, en les cachant et les soustrayant aux poursuites des autorités de l'État français ainsi que des troupes d'occupation allemandes[30],[31]. Depuis 2004, sur l'un des piliers de la Halle, à l'extérieur, on peut voir une plaque qui rappelle ces événements[32],[33],[34],[35].
La communauté de Châteaumeillant est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 305 feux en 1709 à 286 en 1726[41]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2021, la commune comptait 1 703 habitants[Note 2], en évolution de −11,9 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Un marché au cadran, où se vendent aux enchères électroniques les ovins et les bovins, est installé sur l'emplacement de l'ancienne gare, tout près de la voie de contournement qui emprunte le tracé de l'ancienne voie ferrée. La zone d'activité comporte aussi un fournisseur de matériel agricole, un centre tri de la poste, et d'autres entreprises.
Enseignement
Collège multisite Axel Kahn
École élémentaire et maternelle de Châteaumeillant.
Vendredis culturels, chaque 2e vendredi du mois : animation culturelle (concert, théâtre, conférence...).
Sports
La commune de Châteaumeillant est équipée de plusieurs infrastructures sportives, notamment le gymnase Georges-Mallet-de-Vandègre et divers terrains de pétanque. Situé aux abords du camping, le stade municipal Georges-Dumas propose deux terrains de football ainsi que deux courts de tennis et, non loin de là, la salle du mille club. De nombreuses randonnées pédestres ou cyclistes sont possibles dans les campagnes castelmeillantaises, dont certaines sont balisées.
La ville a été ville-étape de la route de France internationale féminine en 2006. Elle a également été départ d'étape du Trophée d'Or, une course cycliste internationale féminine, organisée par Robert Peyrot en 2007 et 2009.
Une piscine municipale a ouvert ses portes en juin 2015[46]. Elle jouxte le camping municipal. La piscine est ouverte, de 25 mètres de long et 12 de large, et l'eau est chauffée en permanence à 25°.
Tourisme
Office de tourisme classé 2 étoiles ;
Camping municipal, 3 étoiles, 32 emplacements ;
Gîte d’accueil de groupe pouvant accueillir 35 personnes.
Chalets, 6 classés 2 épis Gîtes de France et 1 étoile meublés de tourisme
Activités festives
Foire aux vins : le week-end de Pâques.
Fête des grattons : le premier week-end de septembre.
La Saint Vincent : le dimanche le plus proche du 22 janvier.
Marché de Noël : le Vendredi à la mi-décembre.
Comice agricole : tous les sept ans, le comice a lieu dans le chef-lieu du canton (l’ancien canton de Châteaumeillant comprend 11 communes). En 2017, il a lieu en même temps que la fête des grattons.
Église Saint-Genès[47] : cet édifice roman en grès gris (pierre de Saulzais), dont la construction remonte au début du XIIe siècle, est un exemple remarquable de l'art roman en Berry. À l'intérieur, des chapiteaux historiés représentent la création, un bestiaire fantastique, des plantes. La nef romane est couverte d'une voûte en bois (restaurée récemment). Le mobilier comprend un tableau de saint Gervais[48] du XVIIIe siècle et des grilles en fer forgé (clôture de chœur) de la même époque. Vitraux du XIXe siècle ; d'autres, installés en 1994, sont l'œuvre de Jean Mauret, maître verrier à Saint-Hilaire-en-Lignières. À l'extérieur, le pignon de la façade a été remplacé par un clocher en 1857. L'église est classée monument historique[49].
Église Notre-Dame-la-Petite, dite « du chapitre » : sa construction remonte aux Xe et XIIe siècles. C’était la chapelle du château. En 1517, fondation d'un collège de chanoines réguliers par Jean d'Albret[50], seigneur de Châteaumeillant, d'où le nom de « chapitre ». À la Révolution, son clocher est abattu et la nef de l’église est transformée en halle couverte pour les marchés. Au-dessus de la halle est aménagée une salle de spectacle. L'abside a servi tour à tour de prison, de justice de paix, de salle de mariage, enfin de mairie jusqu'en 2005, avant que celle-ci ne déménage à côté en 2005. Elle abrite ensuite le siège de la communauté de communes Boischaut-Marche, qui s'étend sur les onze communes du canton de Châteaumeillant. La nef de l'église est transformée en Musée des métiers anciens à l'été 2015. Ce bâtiment du chapitre est classé monument historique[51]. Sur la partie haute de l'abside et formant frise à la travée voûtée en berceau qui précède le cul-de-four de celle-ci, se trouvent des fresques du XIIIe siècle illustrant des scènes du Nouveau Testament. Un acrotère, de l'une des chapelles latérales, se trouve en remploi dans la façade de la bibliothèque, à côté de la mairie[52]. Il représente une grue, portant un écusson aux armoiries de Jean d'Albret[53], seigneur de Châteaumeillant, surmonté de la couronne comtale, un collier de l'ordre de Saint-Michel entourant l'écusson.
Musée archéologique Émile-Chénon : installé dans un logis du XVe siècle appelé Maison Grégueil, le musée, fondé en 1961 par l'archéologue Jacques Gourvest, présente une collection de près de 350 amphores gréco-italiques et italiques découvertes dans des caves à amphores sur l’oppidum, ainsi que des céramiques gallo-romaines de fabrication locale ou importées. Les différents objets trouvés lors des fouilles comprennent, en plus des amphores et des céramiques, des meules à céréales, monnaies, urnes funéraires, statues, sarcophages et un trésor en bronze découvert dans un puits gallo-romain en 2012. Le musée est labellisé musée de France, et le bâtiment est inscrit aux monuments historiques en 1964[54].
Musée des métiers anciens : ce nouvel espace est aménagé dans la halle de l’ancienne église du chapitre à l'été 2015. Il rassemble l'ensemble des collections médiévales auparavant exposées au musée Émile Chénon, enrichies de présentations de vieux métiers (vigneron, forgeron, sabotier, etc) et au centre un gigantesque pressoir à vin.
Oppidum de Mediolanum Biturigum, cet imposant oppidum fut fouillé par Émile Chénon (1857-1927) et de 1957 à 1984 par Émile Hugoniot et Jacques Gourvest. Les fouilles qui furent reprises en 2001 ont permis de retrouver un exceptionnel dépôt d'époque gallo-romaine. En 2012, furent découverts dans le puits 269, plus de 5 000 objets et débris dont des pièces d’orfèvrerie, œnochoé, serrure avec son cache-entrée représentant le buste d'Hercule, cheval à bec verseur, lion en bronze massif, pièces exposées au musée Chénon.
Émile Chénon (1857-1927), qui a écrit des ouvrages et des articles sur la ville et donné son nom au musée.
Antoine Meillet (1866-1936), linguiste, professeur au Collège de France, fils de Jules Meillet, notaire à Châteaumeillant, et décédé lui-même à Châteaumeillant.
Les armes de Châteaumeillant se blasonnent ainsi :
Écartelé : au 1er d'or aux trois fers de lance de sable, au 2e burelé d'argent et d'azur, au 3e d'azur à la croix alésée d'argent, au 4e d'azur aux deux fasces d'argent accompagnées de six besants du même[56].
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Émile Chénon, Notice historique sur Châteaumeillant, p. 36-37.
↑Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 12. Émile Chénon, Notice historique, p. 67-68.
↑« Les seigneurs de Châteaumeillant, p. 43-161 », sur Notice historique sur Châteaumeillant, p. 2-234, par Emile Chénon, in Mémoires de la Société des Antiquaires du Centre, vol. VII, 1877, chez Ernest Pigelet, à Bourges, 1878.
↑Chaix {Imprimerie de} [] Allard de Guillebaut, Berry et Poitou (1889)
↑Chenon,Emile [] Notice historique sur Chateaumeillant (1878)
↑Henri-Paul Eydoux, « Le château de la Roche-Guillebaud », Bulletin monumental, t. 128, no 4, , p. 324-325 (lire en ligne).
↑ a et b« La Motte-Feuilly et ses seigneurs, p. 126-128 », sur Inventaire de Charlotte d'Albret, duchesse de Valentinois, femme de César Borgia, par Edmond Bonnaffé, chez Albert Quantin, à Paris, 1878.
↑Ce Jean d'Albret (1464-1524) est petit-fils de Charles II d'Albret. Son oncle Jean Ier d'Albret est l'arrière-arrière grand-père du roi Henri IV. La fondation du chapitre répond à un vœu formulé dans le testament de sa mère, Ysabeau de la Tour, daté de 1486.
↑Armoiries de la famille d'Albret (branche des sires d'Orval) : écartelé, aux 1 et 4, de France qui est d'azur à trois fleurs de lys d'or, aux 2 et 3 de gueules à bordure engrêlée d'argent. Les d'Albret se sont alliés à la famille de Bourbon en 1368.
↑Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. 1, Paris, Bourloton, , 644 p. (lire en ligne), p. 462.