Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le Rieutort, le ruisseau de Landeyran et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Causses-et-Veyran est une commune rurale qui compte 625 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Causseranais ou Causseranaises.
Géographie
Situation
Causses-et-Veyran est un village du Languedoc situé sur la route départementale D19 entre Murviel-lès-Béziers et Roquebrun.
Le territoire de Causses atteint les rives de l’Orb. Il est dominé par le Puech du Mont Peyroux.
Causses-et-Veyran comporte : le centre du village (avec son cœur), la mairie, les écoles, de nouveaux lotissements, un hameau principal (Veyran) ainsi que quelques propriétés.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 799 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Murviel-lès-Béziers à 6,01 km à vol d'oiseau[3], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[7] :
la « vallée de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du département[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Causses-et-Veyran est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (47 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,5 %), forêts (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (2,5 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orb, le ruisseau de Landeyran et le Rieutort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1992, 1995 et 1996[12],[10].
Causses-et-Veyran est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[13].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 407 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 406 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du Barrage des monts d'Orb, un ouvrage de classe A[Note 4] sur l'Orb, mis en service en 1961 et disposant d'une retenue de 30,6 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[17].
Toponymie
Le nom du village est formé de deux lieux :
Causses : de Caucio (1199), du latin calx : la chaux, pierre à chaux. On trouve en 1210 la villa Cauciana.
Veyran : nom d’homme Avarius, Varius ou Verius et suffixe anum (d’appropriation). 804 Venraneges, 990 villa Vairago, 1182 castrum de Verano.
Dès 1625, les deux noms paraissent ensemble : Causses et Vairan. En 1760, le nom de Causses et Veyran est fixé.
Le petit plateau sur lequel est bâti le village de Causses garde des traces d’une présence humaine vieille de près de quatre millénaires. Des urnes funéraires, datées de -2700 ans (âge du fer) ont été découvertes à côté de Fonsalade (les Pradines), en 1999. On trouve également une station néolithique sur le Pech du mont Peyroux.
Antiquité
La présence romaine persiste sous la forme de deux piliers cylindriques, plantés au beau milieu d’une vigne. De multiples théories ont essayé de donner un sens à leur présence sans réel succès.
Les recherches sur les « Techniques hydrauliques antiques oubliées ou disparues » de Roland Haurillon[18] et les fouilles archéologiques qu’il a menées à Causses et Veyran en 2015 ont définitivement levé le voile sur ces curieuses piles. Elles faisaient partie d’un réseau d’irrigation depuis la source des Robinets, qui existe toujours dans le village, jusqu’au site de la villa romaine de La Plecho, en passant par le Champ de Plomb. Elles permettaient de transporter l’eau sous pression, par une conduite souterraine en plomb à travers un large vallon, sans risquer « le coup de bélier » bien connu des plombiers : six colonnes de pierre en opus quadratum, alignées et espacées de 70 m et dont la plus haute s’élevait à 17 m, faisaient remonter l’eau dans des bassins d’air situés à leur sommet selon le système du siphon inversé. Le plomb a disparu, mais les fouilles ont mis au jour les murets de fondation de ces conduites reliant les colonnes, comprenant tous les 3 m des plots maçonnés correspondant aux raccords des tuyaux en plomb, et de chaque côté des colonnes des plots correspondant aux coudes dirigeant la conduite vers le sommet des colonnes.
Au lieu d’imaginer des tours trophées romaines ou un aqueduc irréalisable en bois, que n’a-t-on écouté attentivement les vieux du village, qui nous parlaient de la « source des robinets » (les robinets qui se greffaient le long de la conduite), des « pilas » (en occitan « bassins de pierre ») et du fameux « champ de plomb. »
Ce dispositif bien connu de la Rome antique, appelé « souterazi » par les Ottomans, existe à Pompéi, en Turquie, à Alger, en Espagne. On en recense de rares vestiges en France.
Des tombes wisigothiques sont présentes à Varailhac, Veyran et le village de Causses.
Au hameau de Veyran, la présence des Wisigoths sur le site est attestée par la découverte de tombes à lauzes orientées et de cercueils en plomb.
Moyen Âge
La seigneurie.
On possède peu d’informations sur le château de Causses, il dépend de la châtellenie de Cessenon.
Il est cité en 1199 comme « castrum de Caucio ».
En 1406, ses propriétaires Raymond de Cabrières et Veziade d’Anduze donnent à l’Aumône du chapitre de la cathédrale Saint-Just de Narbonne, « trois parts du château de Causses avec toutes leurs appartenances, la borie de Pradines et le bois de Mont Peyroux audit terroir ».
Le village de Causses s’enroule en spirale autour de l’église et du château, tous deux étroitement imbriqués.
Au Moyen Âge, la paroisse est liée au chapitre de Narbonne et le village de Causses fait partie de la châtellenie de Cessenon, une des plus importantes (30000 ha) de la vicomté de Béziers.
Autour, tout appartient à Murviel : Veyran, Jougran, Saint-Nazaire-de-Ladarez…
On trouve un temps trace d’une famille seigneuriale : la famille Fraissinet de Vessas est connue à Saint-Gervais-sur-Mare, près de Bédarieux, à Cessenon. Mais il faut savoir que la châtellenie de Cessenon possédait tout un réseau de petits châteaux gouvernés par des baillis. Les baillis de Causses sont issus de la famille Guibert. En 1555, Jacques Guibert alors bailli de Roquebrun devient bailli de Causses. La famille exercera ces fonctions jusqu’en 1650.
Cette famille avec d’autres familles possédantes sont un véritable contre-pouvoir. Elles possèdent l’essentiel des richesses de ce terroir : céréales, vignes, oliviers, vergers, forêts, pâtures, maisons, moulins… Ces familles forment le conseil de la communauté villageoise qui se réunit une fois par an, en présence du châtelain, pour élire les consuls. Ils sont au nombre de trois et le 1er prend le nom de maire.
Ces consuls sous autorité plus ou moins grande du bailli participent à l’élaboration du compoix, fixent impôts et taxes, nomment le garde champêtre, interviennent dans la justice et la police ou font appel au sénéchal en cas d’impossibilité à résoudre un conflit.
Époque contemporaine
Au début du XIXe siècle, le hameau de Veyran jusque-là propriété des seigneurs de Murviel est vendu par le mari de la marquise Ursule Spinola, baronne des états du Languedoc et dernière seigneuresse de Murviel, après le décès de celle-ci. Le château et les terres de Veyran sont vendus à un autre Murveillois, Pélissier. L’ensemble sera ensuite démembré vers 1860.
Le prieuré a récemment été restauré par Gabriel Gondard. Au cours de cette restauration, des reliques ont été découvertes dans un mur. Une statue de saint Sever a ensuite été placée dans une niche.
Une carrière de marbre incarnat sera encore exploitée vers 1880. On trouve d'ailleurs de nombreux encadrements en marbre dans le village.
Population et société
Causses absorbe la commune de Veyran entre 1790 et 1794.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 625 habitants[Note 5], en évolution de +3,99 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'école publique comporte pour l'année 2009/2010 deux classes, l'une pour les maternelles et les CP l'autre pour les élèves du CE1 au CM2. La cantine est assurée par un transport en bus au collège.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 338 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 11,8 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 91 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 227, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,8 %[I 11].
Sur ces 227 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
46 établissements[Note 8] sont implantés à Causses-et-Veyran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
46
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
3
6,5 %
(6,7 %)
Construction
10
21,7 %
(14,1 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
15
32,6 %
(28 %)
Activités immobilières
3
6,5 %
(5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
11
23,9 %
(17,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
2
4,3 %
(14,2 %)
Autres activités de services
2
4,3 %
(8,1 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,6 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 46 entreprises implantées à Causses-et-Veyran), contre 28 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[23] :
Tunez Elec, travaux d'installation électrique dans tous locaux (118 k€)
Les Monts De Saisnt-Sever, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (22 k€)
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[24]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 82 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 52 en 2000 puis à 27 en 2010[26] et enfin à 24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[27],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 671 ha en 1988 à 470 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 20 ha[26].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
À part du vignoble de Saint-Chinian, on trouve une église romane, et, dans le hameau de Veyran, une chapelle nommée Saint-Sever, caractérisée par des piliers-tours.
Église Notre-Dame-de-la-Purification
L’église paroissiale de Causses est une ancienne chapelle castrale. Ce qui explique peut-être qu’elle soit entourée d’habitations. Par le grenier de l’une d’elles, on accède à un ancien chemin de ronde.
Le chœur et l’abside semi-circulaire de l’église datent de la fin du Xe siècle-début XIe siècle. La chapelle latérale à droite du chœur est du XVe siècle, voûtée d’ogives à culots historiés (les quatre évangélistes). Au sud, une autre chapelle avec une voûte à liernes du XVe siècle est très belle. Ces deux chapelles furent restaurées en 1977.
Le maître-autel dont le pied est fait de pierres taillées dans des supports de foudre et la table d’une pierre tombale, dressé au milieu de l’abside a été consacré en 1968 par l’évêque de Montpellier.
L’escalier à vis qui permet d’accéder au clocher (ancienne tour de défense dominant la plaine vers Béziers) est également du XVe siècle. Une des cloches, la Julie-Marie-Caussette, date de 1667. Elle s'est fêlée lors des sonneries à l’occasion de l’armistice de 1918). La nef romane a été remaniée au XVe siècle et possède deux travées.
Une statue de saint Clair qui tient une livre ouvert à la page des Dix Commandements, écrits en hébreu.
Prieuré Saint-Sever
On peut voir aujourd’hui au hameau de Veyran un prieuré, exemple du premier art roman, dit « lombard ». Il se caractérise ici par l’opulence de son abside. Le mur absidal, en effet, raidi par de petits contreforts, appelés lésènes, est percé par une seule fenêtre à lumière très étroite. L’abside semi-circulaire est ornée de bandes lombardes et de cordons de lave (basalte noir). La nef est charpentée. Vraisemblablement construit au XIe siècle, la plus ancienne trace écrite que nous ayons conservé de ce prieuré date de 1156. Néanmoins, on trouve dès 922 la mention d’un « Molinus de Avairano » moulin de Veyran.
Ce prieuré releva de l'abbaye de Cassan jusqu’à la Révolution.
Le prieuré Saint-Sever est aujourd’hui un caveau de dégustation appartenant au mas Gabinèle.
Patrimoine civil
Les tours romaines, dont soixante sept mètres séparent ces piliers de grosseurs différentes (6,75 m de circonférence pour l'une, 7,42 m pour l'autre). Construites en pierres calcaires et enfouies de près de deux mètres dans le sol, ces tours s'élèvent à cinq mètres au-dessus du sol. Les deux piles ont été inscrites monument historique le [28].
Héraldique
Les armoiries de Causses-et-Veyran se blasonnent ainsi :
De vair au pairle losangé d'or et de sinople.
Personnalités liées à la commune
Quelques personnalités marquantes ont vu le jour à Causses-et-Veyran, parmi lesquelles l'Abbé André Cabrol, linguiste, auteur avec F. Hamlin des Noms de lieux du département de l'Hérault (1983), du père Jacques Vanière et de l'économisteJules Milhau.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[16].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[25].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
L. Montagnier, « La nécropole hallstatienne de Causses et Veyran », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, t. XV-XVI, 1949-1950, p. 17-21
Jean-Luc Esperou et Jean-Louis Andrieu, « Les piles de Causses-et-Veyran (Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 23, , p. 129-136
Roland Haurillon, « Le coup de bélier dans les "piles" de Causses-et-Veyran », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2011-2012, p. 11-20
Cent de vie à Causses-et-Veyran : 1880-1980, Causses-et-Veyran, Le cep biterrois, , 73 p.
André Robert, « Causses-et-Veyran, village des garrigues : étude démographique sur la période de 1700 à 1850 », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 9e série, 2002-2003, p. 62-72
Joseph Coulouma, Les Tours trophées de Causses : deux trouvailles archéologiques à Veyran, Vienne, Martin et Ternet, , 12 p.
Sabatier, « Quelques monuments antiques : les Tours de Causses », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 1re série, t. 4, , p. 131-145