Un nouveau découpage territorial du Gers entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 26février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans le Gers, le nombre de cantons passe ainsi de 31 à 17.
Lors des élections départementales de 2015, le binôme composé de Xavier Ballenghien et Valérie Manissol (DVD[6]) est élu au premier tour avec 53,47 % des suffrages exprimés, devant le binôme composé de Georges Courtes et Suzanne Macabiau (PS) (32,28 %). Le taux de participation est de 62,32 % (4 673 votants sur 7 498 inscrits)[6] contre 60,11 % au niveau départemental[7] et 50,17 % au niveau national[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton de Lectoure-Lomagne, ce taux de participation est de 51,62 % (3 901 votants sur 7 557 inscrits)[10] contre 44,9 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, le binôme constitué de Xavier Ballenghien et Valérie Manissol (DVD, 54,53 %), est élu avec 54,53 % des suffrages exprimés[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[12], 44,59 % dans le département[11] et 51,62 % dans le canton de Lectoure-Lomagne[10]. Xavier Ballenghien et Valérie Manissol (DVD) sont élus avec 54,53 % des suffrages exprimés (1 999 voix pour 3 901 votants et 7 557 inscrits)[10],[13],[14].
L'élection de 2021 a été annulée par le Conseil d'État. Un nouveau scrutin est prévu le 5 et le 12 mars 2023.
Élections partielles de mars 2023
Le premier tour des élections départementales partielles de ce canton est marqué par un très faible taux de participation (39,9%). À l'issue de ce premier tour, le binôme constitué de Patricia Fournex-Marrocq et Dominique Gonella (DVG), arrive en tête avec 51,7 % des suffrages exprimés. Ils sont suivis par Aurélie Cazaubon et Sylvain Pouchès (DVD) qui ont obtenu 26,8% des voix.
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive de 59,9%. Patricia Fournex-Marrocq et Dominique Gonella (DVG) sont élus avec 63,4% des suffrages exprimés (1 841 voix pour 3 094 votants et 7 556 inscrits).
Composition
Le canton de Lectoure-Lomagne comprend vingt-six communes entières[1].
Liste des 26 communes du canton de Lectoure-Lomagne au
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[15].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[5].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.