Le canton de Chalonnes-sur-Loire est une circonscription électorale française située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
Au redécoupage cantonal de 2014, le canton qui comptait cinq communes en compte dès lors dix-sept.
Le canton de Chalonnes (chef-lieu) est créé en 1790, dépendant du district d'Angers, puis en 1800 de l'arrondissement d'Angers[3].
Avant la réforme territoriale de 2013, le canton groupe cinq communes que sont Chalonnes-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Rochefort-sur-Loire et Saint-Aubin-de-Luigné.
Situé en rive gauche de la Loire, ce canton est organisé autour de Chalonnes-sur-Loire dans l'arrondissement d'Angers. Sa superficie est de plus de 111 km2 (11 192 hectares[6],[7]), et son altitude varie de 10 mètres (Chalonnes[6]) à 104 mètres (Rochefort[6]), pour une altitude moyenne de 24 mètres. Il comptait 12 417 habitants en 2012[8].
Le nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La composition du canton est alors remodelé, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de mars 2015. Il comprend dès lors les communes suivantes : Bécon-les-Granits, Chalonnes-sur-Loire (bureau centralisateur), Champtocé-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, La Cornuaille, Denée, Ingrandes, Le Louroux-Béconnais, La Possonnière, La Pouëze, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné, Saint-Augustin-des-Bois, Saint-Georges-sur-Loire, Saint-Germain-des-Prés, Saint-Sigismond, Villemoisan[2]. Seize communes appartiennent à l'arrondissement d'Angers et une, La Pouëze, à l'arrondissement de Segré.
Par un décret du 23 décembre 2015 modifiant le précédent, la commune du Fresne-sur-Loire est intégrée dans le canton afin de permettre la création de la commune nouvelle d’Ingrandes-Le Fresne sur Loire le 31 décembre 2015[9].
Le canton est marqué par le commerce, grâce à sa position géographique près de la Loire qui a longtemps permis le transport maritime[10]. Les productions principales de ce canton sont le chanvre, cultivé en vue de la production de lin, puis de vêtements, le vin, avec un vignoble assez vaste et comportant les appellations Layons, les Chaume et Quarts de Chaume. On y trouvait aussi des mines de charbon[11], dont les traces visibles ne se limitent plus aujourd'hui qu'à deux chapelles de mineurs, l'une à Chalonnes (Corniche Angevine) et l'autre à Rochefort.
Quelques chiffres (2007[12]) :
En 2009, sur 958 établissements présents sur le canton, 23 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 18 % sur l'ensemble du département), 7 % relevaient du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 47 % du secteur du commerce et des services (pour 52 % sur le département) et 13 % de celui de l'administration et de la santé[13]. Deux ans plus tard, en 2011, sur les 1 214 établissements présents, 18 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 15 % sur l'ensemble du département), 7 % relevaient du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 53 % du secteur du commerce et des services (pour 57 % sur le département) et 12 % de celui de l'administration et de la santé[14].
Le canton de Chalonnes-sur-Loire est la circonscription électorale servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général de Maine-et-Loire.
À partir du renouvellement des assemblées départementales de 2015, le canton devient la circonscription électorale servant à l'élection des conseillers départementaux, membres du conseil départemental de Maine-et-Loire[23].
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Christelle Janneau et Martial Ruppert (Union de la Gauche, 32,99 %) et Marie-Paule Chesneau et Alain Maingot (Union de la Droite, 32,61 %). Le taux de participation est de 52,77 % (12 786 votants sur 24 230 inscrits)[26] contre 49,68 % au niveau départemental[27] et 50,17 % au niveau national[28].
Au second tour, Marie-Paule Chesneau et Alain Maingot (Union de la Droite) sont élus avec 53,88 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 51,67 % (6 144 voix pour 12 520 votants et 24 230 inscrits)[29].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[30]. Dans le canton de Chalonnes-sur-Loire, ce taux de participation est de 30,06 % (7 696 votants sur 25 604 inscrits)[31] contre 29,36 % au niveau départemental[32]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Marie-Paule Chesneau et Alain Maingot (DVD, 59,77 %) et Bettina Djerroud et Théodore Kingue (Union à gauche avec des écologistes, 40,23 %)[31].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[33], 30,37 % dans le département[32] et 31,63 % dans le canton de Chalonnes-sur-Loire[31]. Marie-Paule Chesneau et Alain Maingot (DVD) sont élus avec 60,66 % des suffrages exprimés (4 615 voix pour 8 100 votants et 25 609 inscrits)[31],[34],[35].
Le canton regroupait cinq communes.
Lors du redécoupage de 2014, le canton de Chalonnes-sur-Loire groupait dix-sept communes[2]. Ce nombre est porté à 18 le 31 décembre 2015 avec le transfert de la commune du Fresne-sur-Loire dans le département de Maine-et-Loire[9] et enfin à nouveau ramené 17 le 1er janvier 2016 avec la fusion du Fresne-sur-Loire et de Ingrandes en une commune nouvelle (Ingrandes-Le Fresne sur Loire).
À la suite de la création au 15 décembre 2016 de la commune nouvelle Val d'Erdre-Auxence, le nombre de communes descend à 15.
À la suite du décret du 5 mars 2020, la commune nouvelle de Val-du-Layon est entièrement rattachée au canton de Chemillé-en-Anjou[5]. Le canton comprend désormais 13 communes entières et une fraction.
En 2022, le canton comptait 34 869 habitants[Note 2], en évolution de −2,23 % par rapport à 2016 (Maine-et-Loire : +2,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
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