De Paul Léautaud, dans son Journal littéraire au : « Laloy […] se trouvait dimanche dernier chez Gourmont. Il expliquait qu’il venait d’achever un Rameau pour Félix Alcan. D’abord peu attiré par ce travail, l’intérêt l’avait pris ensuite et il se déclarait très content de son ouvrage. "Le seul ennui, disait-il, c’est d’être dans une collection, et à côté de cet imbécile de Camille Bellaigue, le critique musical le plus bête que je connaisse. — Mon Dieu, lui ai-je dit, il faudrait savoir ce que dit Bellaigue. Il se dit peut-être : le seul ennui, c’est d’être dans une collection, et à côté de cet imbécile de Laloy ?" Ce pauvre Laloy, qui ne paraît pas avoir grand esprit, était un peu effaré, pendant que riaient Gourmont et son frère. »
Giuseppe Verdi
« Fidèle ami français de Verdi[5] », Camille Bellaigue consacre de nombreux écrits au compositeuritalien d'opéras de la période romantiqueGiuseppe Verdi. En 1912 il publie une biographie du musicien : Verdi. Biographie critique qu'il dédie à son autre grand ami Arrigo Boito« En souvenir du maître [qu'ils ont] aimé »[6]. Dans une lettre qu'il lui adresse quelques années après la mot de Verdi, Boito met cependant en garde le catholique Bellaigue : « Dans le sens idéal, moral, social, c'était un grand chrétien, mais il faut bien se garder de le présenter comme un catholique au sens politique et strictement théologique du mot : rien ne serait plus contraire à la vérité. »[7].
Œuvre
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La nature dans la musique, Revue des deux mondes, , p. 609-643.
Psychologie musicale, 1993
Silhouettes de Musiciens, 1898
Études musicales, 1903
Époques de la musique, 1909
Mozart, la vie et l'art. Catalogue général des œuvres, 1907
Gounod, 1907
Etudes musicales. Troisième série, Paris, Ch. Delagrave, 1907, 395 p.