La commune a vu sa population sensiblement augmenter au XIXe siècle à la suite de la fondation, par la famille Larreillet, des premières forges de Brocas, en 1832. Cette activité aujourd'hui révolue, fait l'objet du musée des forges de Brocas. À partir des années 1860, la population communale a lentement diminué ; cette tendance s'est inversée depuis le début des années 1980, en partie grâce à la proximité d'une base militaire.
Brocas est également une place tauromachique reconnue avec la présence des arènes de Brocas ainsi que de la ganadería de Malabat.
On trouve une roche très ferrugineuse, de couleur rouge, la garluche.
Le point le moins élevé se trouve à une altitude d’environ 54 mètres ; il se trouve au sud, à l’endroit où l’Estrigon sort du territoire de la commune. À l’est de la commune, deux points se situent à une altitude d’environ 111 mètres : l'un à quelques mètres de la frontière entre Brocas et Bélis, l’autre un peu plus au sud au niveau du tripoint entre Brocas, Bélis et Maillères.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées par l'Estrigon, affluent droit de la Midouze, elle-même affluent de l'Adour[6]. Ses affluents sur la commune sont :
le ruisseau Las Garrègues, affluent droit qui passe brièvement sur la commune[7] ;
le ruisseau de Biensang, affluent gauche de 6,4 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Labrit[8] ;
un ruisseau sans nom, affluent droit de 1,3 km qui coule intégralement sur Brocas[9] ;
le ruisseau de Champoou, affluent droit de 5 km qui coule intégralement sur Brocas[10] ;
le ruisseau de Barbe, affluent gauche de 6,3 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Canenx-et-Réaut[11] ;
Le Bario, affluent droit de 3 km qui coule intégralement sur Brocas[12] ;
La commune se trouve intégralement dans le bassin versant de l'Estrigon et donc dans le périmètre de l’agence de l’eau Adour-Garonne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[13].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 025 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mont-de-Marsan à 17 km à vol d'oiseau[16], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 918,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Environnement, paysages
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Urbanisme
Typologie
Au , Brocas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[21]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (60,5 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), terres arables (2,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logements
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 419[25]. Parmi ces logements, 82,8 % étaient des résidences principales, 9,3 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants.
Ces logements étaient pour 90,8 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 9,2 % des appartements. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 65,3 %[25].
Morphologie urbaine
Photographies aériennes de Brocas : évolution depuis 1950
1950.
1960.
1968.
2002.
Voies de communication et transports
Le bourg est traversé par la route départementale 651 (ancienne route nationale 651 déclassée en 1972), qui le relie à Cère puis Mont-de-Marsan au sud et Labrit au nord. Du centre du village partent les routes départementales 353 se dirigeant vers Garein et 153 se dirigeant vers Bélis. Quelques autres voies traversent la commune et relient notamment le bourg à Vert, Canenx-et-Réaut et Maillères[26].
En mars 2013, la commune est desservie trois fois par semaine par la ligne 24 (Sabres - Mont-de-Marsan) du réseau de cars XL'R[28].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Brocas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Brocas est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[31],[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 385 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 334 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999
Toponymie
« Brocas » est la francisation du mot occitan Brocars (1009)[35], qui se prononce [bru'kas]. Ce nom est formé sur « bròc » (latin brocca = chose pointue > épine) + « -ar » (suffixe collectif végétal, latin -are) + « -s » (renforcement du sens collectif) : terrain à la végétation épineuse (ronces, ajoncs…)[35].
La ville s'appelait précédemment Brocas-Les-Forges, nom lié aux anciennes forges de Brocas. Aujourd'hui, si le nom officiel de la commune est Brocas, les panneaux d'entrée dans le village indiquent toujours « Brocas-les-Forges ».
Villages, hameaux, écarts, lieux-dits
La commune compte plusieurs villages, hameaux, écarts, etc. Les plus importants sont les Forges (en continuité du bourg), Pinchauret (à l’est du bourg) et Bouheben (au nord).
Parmi les toponymes et lieux-dits, on trouve : Barbon, Bécut, Béron, Bertet, Berthoumiou, Biensang, Bonvin, Branens, Cabannes, Camayou, Carrot, Cavin, Champoou, le Coy, Clavé, Coutry, Curron, Espagne, l’Esparbé, Garbay, Gouhuron, le Grand Esquerle, Guiraout, Hourats, Huroucat, Lagun, Laouillerat, Lassalle, les Laurens, Lavigne, Layot, Libon, Loustalet, Loustaou de Haout, Luas, Luc, Maisonnave, Malabat, Marquesot, Maurans, Marquin, Maysouet, Meysouot, Mongin, Mounic, Pepon, Perroutat, le Piada, le Pin, Pouchouta, Poumès, le Ras, Sauques, Tapiot, Toupié, Tuc de Pouy Nègue, Versailles, etc.
Histoire
Antiquité
Des traces de présence humaine sont attestées de longue date. Des vestiges du Néolithique ont été découverts à Labrit et dans la haute vallée de l’Estrigon à Brocas il y a quelques années. A. Chabas rapporte qu'en 1818 « on y détruisit [à Brocas] un tumulus où on trouva plusieurs sarcophages en pierre étrangère au pays que les fossoyeurs cassèrent avec leurs pioches. » (Saintourens, Statistique des Landes, 1847.)[36].
L'église de Brocas-les-Forges est sous le vocable de Saint-Jean Évangéliste (Jean (apôtre) ; saint Babile y fut vénéré[37]. Il existait aussi une paroisse S. Laurens (SaintLaurent de Rome), représentée en 1640 au nord du ruisseau de Barbe, entre la paroisse de Brocar et la maison noble de La Sale[38].
Le Curtem de Brocars' (Curtis) est un fief très ancien. En effet, au Xe siècle, Raymond de Lusignan était le possesseur du fief de Brocas[39]. Dans la période 988-996[40] Raimond de Lusignan, accorde une charte au comte Guillaume Sanche de Gascogne, concernant une cour dite de Brocas. Ce dernier fit donation de cette cour (curtem de Brocares) à l’abbaye de Saint-Sever qui possédait la dîme de Brocas. Cette dîme appartenait tout entière à l’abbé qui percevait à peu près 2 sols morlans et demi de Fief.
À la fin du XIe siècle et au tout début du XIIe siècle, vers 1105, un cadet, Guillaume-Amanieu est seigneur de Brocas[41]. Il sera présent à la Première croisade aux côtés de Gaston IV de Béarn[42]. Arnaud, son fils, est seigneur de Brocas au début de XIIe siècle ; il sera l'auteur principal de la Maison de Brocas.
Il est bon de noter, que dans l'aire de résidence des Albret, le curtis Curtem de Brocars est le principal fief d'importance près de Labrit distant de sept kilomètres. En effet, de nouvelles découvertes ont démontré que le château de Labrit ne fut construit qu'au XIIIe siècle, entre 1225 et 1230.
XIXe siècle et XXe siècle
Le maître de forges Dominique Larreillet s'associe à ses fils, Adolphe Larreillet et son frère Camille (1796 - 1848), et fonde en 1832 les forges de Brocas[43]. Le 15 janvier 1843, une crue de l'Estrigon est à l'origine de la noyade d'Adolphe Larreillet et de dix-sept ouvriers des forges de Brocas[44]. Son corps n'ayant jamais été retrouvé, une rumeur locale a rapproché sa disparition et le fait qu'il aurait été ce jour-là, porteur de la paye des ouvriers de l'usine[44]. Ce rapprochement est à l'origine d'une chanson nommée La chanson de la noyade de Brocas[44]. Cette chanson retrace l'épisode de la noyade qui causa la mort d'Adolphe Larreillet et constitue un élément oral de la culture locale[45]. Une transcription a été réalisée par Bernard Manciet (poète gascon, né en 1923[46]) sous la dictée de son père Étienne[43]. Bernard Manciet a également réalisé un enregistrement de cette chanson, disponible à la phonothèque de l'Institut d’études méridionales de la faculté des Lettres de Toulouse[45]. Il existe à Brocas un monument en fonte commémorant la catastrophe de 1843[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].
En 2022, la commune comptait 727 habitants[Note 2], en évolution de −8,21 % par rapport à 2016 (Landes : +5,78 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 32,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 374 hommes pour 411 femmes, soit un taux de 52,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,52 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,3
90 ou +
1,2
8,4
75-89 ans
15,0
18,0
60-74 ans
17,9
21,7
45-59 ans
22,5
19,5
30-44 ans
15,7
13,5
15-29 ans
13,4
17,6
0-14 ans
14,1
Pyramide des âges du département des Landes en 2021 en pourcentage[56]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,3
9
75-89 ans
11,5
20,6
60-74 ans
21,6
21,5
45-59 ans
20,7
17,4
30-44 ans
17,1
14,2
15-29 ans
12,1
16,4
0-14 ans
14,6
Enseignement
Il y a à Brocas, une école maternelle et une école primaire qui accueillent environ 70 élèves[57].
Santé
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Le journal Sud Ouest évoque régulièrement l'actualité locale. De plus, la commune édite un bulletin municipal d'information, consultable en ligne.
Écologie et recyclage
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Évènements
En avril 2013, s'est tenue à Brocas, l'« Opération libre »[58],[59],[60] destinée à travailler collectivement autour de l'exploitation de données ouvertes relatives à la commune. Cette démarche était conduite par des associations investies dans la culture libre.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Selon l'enquête de l'Insee[25], le revenu moyen net par foyer était en 2009 de l'ordre de 20 337 euros par an. 50,8 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.
Emploi
En 2009, la population de Brocas se répartissait ainsi : 74,3 % d'actifs et 10.5 % de retraités. En 2009 toujours, le taux de chômage était de 6,1 % contre 5,9 % en 1999.
Entreprises et commerces
Au 1er janvier 2011, le territoire de Brocas accueille 66 entreprises. Deux entreprises ont été créées (hors agriculture) en 2011, dont une entreprise individuelle[25].
Répartition des établissements par domaines d'activité au 1er janvier 2009
La commune compte un certain nombre de commerces de proximité. Une carrière extrayant du sable se situe au sud-ouest de la commune, et a été active au moins entre 1990 et 1995[61].
La ville dispose d'un d'hôtel de neuf chambres[25] et d'un terrain de camping nommé le « camping de l'Étang ».
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
les anciennes forges de Brocas : seul monument historique de la commune. L'ensemble est composé d'un haut fourneau, moulin à farine, atelier, grange, barrage, bief et installation hydraulique est inscrit aux monuments historiques par arrêté du 18 septembre 2006[62]. Le haut-fourneau mis en service en 1833 a été restauré par l'association « Les Amis des forges ». Un musée expose divers objets en fonte et propose une vidéo sur les techniques de moulage.
l'église Saint-Jean-Baptiste de Brocas a été construite en 1930 par Jules Sibien et Franck Bonnefous[63]. Elle abrite un autel du XVIIIe siècle attribué aux frères Mazzetti qui est classé aux monuments historiques au titre objet[64] ainsi que plusieurs objets inventoriés
le château d'Aon, attesté dès le XVIIe siècle, ancienne demeure du baron de Brocas
En faisant des travaux dans un pré en 1840, sur le bord de l'Estrigon à proximité de l’étang et des anciennes forges, une mosaïque a été découverte et marque probablement l’emplacement des vestiges d'une villa romaine.
La mosaïque est décrite dans une lettre envoyée le , par le capitaine d'artillerie V. Brongniart à Raoul Rochette[70] (secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts) : composée de marbres blanc, bleu et jaune et de briques rouge pâle et rouge brun ; 3,10 m par 3,50 m environ, composé de pierres d'un centimètre cube.
L'endroit est désormais le lieu-dit nommé Pré de la mosaïque[71].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Raoul Danné est un ancien joueur de football du club local, puis un de ses dirigeants.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Curtem de Brocares (Brocas) de 977 à 982. Dans la Charte de donation (963-982) à l’abbaye de Saint-Sever par le duc de Vasconie (Gascogne) Guillaume Sanche et sa femme Urraca de Navarre, donnent l’église de Brocas à l’abbaye de Saint-Sever : « … ecclesiam et villam S. Joannis de Brocas, quam acquisivit a Raymundo de Lusignano, qui tum ejusce comitis intuitu, tum etiam monasterii, iis sese facile spoliavit » Brocas apparait encore dans une Charte de confirmation de donations à l’Abbaye de Saint Sever en 1009 et 1017 par le duc Bernard-Guillaume : « … trado itaque Curtem de Brocars integram, … » (Voir Historiae Monasterii S. Severi, Tomes I & II, par Don Du Buisson 1876)
↑Chartes et documents hagiographiques de l'abbaye de Saint-Sever (Landes) (988-1359); Texte édité, traduit et annoté par Georges PON et Jean CABANOT; Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne; Dax; 2010; tome I; p. 124.
↑En 1105, Guillaume Amanieu, sa femme Beliarde et leur Fils Arnaud (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 191) donnent le quart de la dîme de Maurans, un lieu-dit actuel de Brocas, à l’Abbaye de Saint Sever : « Donum quod fecit Willemus Amaneus et uxor sua Beliard, cum filio sua Arnaldo, beato severo, hoc est : quartum partem decimarum de Mauras, et de ominibus bis qui laborant terram illius villae, et de aliis villis ; hoc donum suprascriptum dedit Deo et S. Petro sanctoque martyri Severo et abbati Suavino jure perpetuo. ». Le lieu dit Maurans relève de la paroisse Saint Jean de Brocas : « Maurans est de parrochia S. Joanis de Brocars, seu St. Babili » (Maurans relève de la paroisse de Saint Jean de Brocas, aussi dit Saint Babyle). Ce même Guillaume Amanieu est trouvé comme premier témoin d’une transaction à cette même époque entre Pierre de Bergons et Eicard d’Aurice (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 192). Il est encore témoin au côté de Guillaume de Marsan, dans une donation le 15 janvier entre 1107 et 1115 à l’Abbaye de Saint Sever (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 195 : « … Doni istius testes et visores sunt : Guillelmus Marcianensis, et Arnaldus de Oüers, et Guillelmus Bertrandus de Bolig, et Otto de Setenis, et Dodo de S. Eulalia, et Guillelmus Amaneus, et Bernardus Omet »). Le Pr. Jean-Bernard Marquette, dans son étude sur les origines de la Maison d’Albret, doutait de l'appartenance de Guillaume Amanieu à la famille d'Albret (Voir : Tome I, tiré des Cahiers du Bazadais, 1975. Voir aussi Tableau et généalogie des Albret proposé par J-B Marquette 1975).
↑Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010 ; chartes N°75 et 77 ; il est précisé aux notes n°379 et n°669 que « Guillaume-Amanieu fait partie de la suite du vicomte de Béarn Centulle qui a participé à la Première croisade ».
↑ a et bOuvrage collectif (sous la direction de Bernadette Suau), Mémoire des Landes : Dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, C.E.H.A.G, , 308 p. (ISBN2-9501584-2-0), p. 202-203.
↑ ab et cD. Chabas, Villes et villages des Landes, Bayonne, , p. 85-89.
↑ ab et cXavier Ravier., « La chanson de la noyade de Brocas : contribution à la connaissance de la littérature orale de la grande lande de Gascogne », Via Domitia, Faculté des Lettres et Sciences humaines de Toulouse, .
Georges Pon et Jean Cabanot, Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359), Dax, Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne, (ISBN978-2-9501584-8-2)
Bulletin de la société de Borda, , « 67, 129e année »
DuCourneau, La Guienne Historique et Monumentale, t. II, Bordeaux,
Charles Bémont, Recueil d’actes relatifs à l’administration des rois d’Angleterre en Guyenne au XIIIe siècle,
Histoire de la Gascogne, Monlezin, « Broquas », vicomté de Marsan., t. II,
D. Chabas, Villes et Villages des Landes, vol. 1, Bayonne, , p. 85-89
(la) Du Buisson, Histori Sancti Severi, t. II, Aire-sur-Adour, , p. 127
Jean de Jaurgain, La Vasconie : étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava & de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne, t. 1, PyréMonde (Ed.Régionalismes), , 447 p. (ISBN2846181446 et 9782846181846, OCLC492934726, lire en ligne), p. 116 et 118
Articles
« Saints et Martyrs », Journal Diocésain, Aire-sur-Adour,
Article sur Saint Babil et Saint Sever.
Jean-Bernard Marquette et Y. Laborie, « L'Aquitaine Ducale », Histoire Médiévale, no 7 (hors-série),
Jean-Bernard Marquette, « Les Albret, les origines XIe siècle – 1240 », Cahiers du Bazadais,
Extrait des numéros 30 et 31, 3e et 4e trimestre 1975.
Revue de Gascogne
« Saint Babile. », Revue de Gascogne, vol. 18 « tome 18 », , p. 382 (lire en ligne)
« Brocas, seigneurie au Xe siècle », Revue de Gascogne, no 32 « tome 32 »,
У этого термина существуют и другие значения, см. ЭТА (значения). У этого термина существуют и другие значения, см. ETA. Буквы со сходным начертанием: H · Н · н · ዘ · ਮ Буквы со сходным начертанием: ⴄ · Ƞ · ƞ Буква греческого алфавита эта Ηη
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В Википедии есть статьи о других людях с фамилией Асеев. Фёдор Константинович Асеев Дата рождения 1899(1899) Место рождения село Сухоречка, Летниковская волость, Бузулукский уезд, Самарская губерния, Российская империя Дата смерти 18 февраля 1960(1960-02-18) Место смерти Бузул...
Co-founder and Director of BYJU's In this Indian name, the name Gokulnath is a patronymic, and the person should be referred to by the given name, Divya. Divya GokulnathDivya GokulnathBorn1987 (age 35–36)NationalityIndianAlma materR.V. College of EngineeringOccupationsEntrepreneurEducatorYears active2008–presentTitleDirector and co-founder of Byju'sSpouseByju RaveendranChildren2 Divya Gokulnath (born 1987) is an Indian entrepreneur and educator who is the co-founder and...
1995 live album by SpiritLive at La PalomaLive album by SpiritReleased1995RecordedSep 16, 1977 - Oct 16, 1993LabelC.R.E.W.ProducerRandy CaliforniaSpirit chronology Chronicles, 1967–1992(1991) Live at La Paloma(1995) California Blues(1996) Professional ratingsReview scoresSourceRatingAllmusic[1] Live at La Paloma is a live album by the hard rock band Spirit. Eleven of the 16 tracks were recorded on October 16, 1993 at the La Paloma Theater in Encinitas, California. Track list...
Subway system in Turkey Ankara MetroA CRRC subway train on the M1 line of the Ankara MetroOverviewNative nameAnkara MetrosuLocaleAnkara, TurkeyTransit typeRapid transitNumber of lines3Number of stations57 (1 more under construction)Daily ridership380,273 (average, 2022)Annual ridershipAnkaray : 37.1 million (2014)[1] Metro : 67.0 million (2014)[1] Total: 104.1 million (2013)[1]Websitehttp://www.ego.gov.trOperationBegan operation1996 / 1997 Operator(s)Electr...
1934 American drama film directed by Edwin L. Marin Affairs of a GentlemanDirected byEdwin L. MarinScreenplay byCyril HumePeter RuricMilton KrimsProduced byCarl Laemmle, Jr. Edmund GraingerStarringPaul LukasLeila HyamsPatricia EllisPhillip ReedOnslow StevensDorothy BurgessCinematographyJohn J. MescallEdited byEdward CurtissMusic byEdward WardProductioncompanyUniversal PicturesDistributed byUniversal PicturesRelease date May 1, 1934 (1934-05-01) Running time68 minutesCountryUnit...
Marvin Park Datos personalesNombre completo Marvin Olawale Akinlabi ParkNacimiento Palma de Mallorca, España3 de julio de 2000 (23 años)Nacionalidad(es) EspañolaNigerianaSurcoreana[1]Altura 1,78 m (5′ 10″)Peso 72 kg (158 lb)Carrera deportivaDeporte FútbolClub profesionalDebut deportivo 2019(Real Madrid Castilla C. F.)Club U. D. Las PalmasLiga Primera División de EspañaPosición CentrocampistaDorsal(es) 2Goles en clubes 5Selección España España sub-...
2014 filmWithout PityDirected byMichele AlhaiqueWritten byMichele Alhaique Andrea Garello Emanuele ScaringiStarringPierfrancesco FavinoCinematographyIvan CasalgrandiMusic byYuksek Luca NovelliRelease date 11 September 2014 (2014-09-11) Running time95 minutes Without Pity (Italian: Senza nessuna pietà) is a 2014 Italian crime-thriller film co-written and directed by Michele Alhaique.[1] It was screened in the Horizons section at the 71st Venice International Film Festiv...
1967 book by John Caldwell Holt How Children Learn First editionAuthorJohn HoltCountryUnited StatesLanguageEnglishSubjectEducationGenreNon-fictionPublisherPitman Publishing (1967) Delacorte Press (1983) Perseus Publishing (1995)Publication date1967, 1983 (revised)Pages189 (1967 ed.), 303 (1983 ed.), 320 (1995 ed.)ISBN0-440-03835-9OCLC8786109Dewey Decimal370.15/23 19LC ClassLB1060 .H64 1983 How Children Learn is a nonfiction book by educator John Caldwell Holt, first published in 1967. A ...
Azerbaijani women's magazine Azerbaijan gadiniThe cover of the first issue of the magazine.EditorFatma AbdullazadehFounded1923CountryAzerbaijanLanguageazerbaijani, russian Azerbaijan gadini (Woman of Azerbaijan) is Azerbaijani-language women's magazine. It was founded in 1923 and was named Sharg gadini (Woman of the East) until 1938. Sharg gadini was the first magazine in Azerbaijan to advocate for women's rights and spread ideas of freedom among women.[1] It also has been noted in so...
ColeslawA bowl of traditional Southern U.S. coleslawAlternative names'SlawTypeSaladPlace of originNetherlands, GermanyServing temperaturecold or warmMain ingredientsCabbage and mayonnaiseVariationswithout mayonnaise (only oil, vinegar and spices) Cookbook: Coleslaw Media: Coleslaw Coleslaw is a salad that uses mostly cabbage and mayonnaise. Cream can also be used as dressing, and vinegar can be added as seasoning. History The word Coleslaw came from before 1800 from the Dutch word f...
Sadler in 1922 while at the University of Sydney Arthur Lindsay Sadler (1882–1970) was Professor of Oriental Studies at the University of Sydney.[1] Life and career Sadler was born in Hackney, London and educated at the University of Oxford (B.A., 1908; M.A., 1911).[1] From 1909 he worked in Japan as a teacher and was an active member of the Asiatic Society of Japan. Sadler was the Professor of Oriental Studies at the University of Sydney from 1922 to 1948 (his predecessor ...