Un terre-plein central aménagé en voie piétonne sépare les deux chaussées affectées à la circulation automobile. Il est interrompu et divisé en deux parties distinctes au niveau de l'intersection où convergent les rues d'Odessa, du Montparnasse, Delambre et de la Gaîté.
La partie est du terre-plein a reçu en 1996 la dénomination « allée Georges-Besse » en hommage au dirigeant d'entreprise Georges Besse (1927-1986), qui a été assassiné le par le groupe Action directe devant son domicile, au 16, boulevard Edgar-Quinet.
Sa partie ouest est depuis 1999 dénommée « place Fernand-Mourlot » en hommage au maître-imprimeur Fernand Mourlot (1895-1988) qui installa son atelier à proximité en 1976.
Le boulevard est créé en 1864 sur l'ancien mur des Fermiers généraux sous le nom de « boulevard de Montrouge », et prend en 1879 son nom actuel[1].
Lors de la rénovation du secteur Maine-Montparnasse, en 1968, la partie comprise entre les rues du Départ et de l'Arrivée est supprimée.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 3 : entrée principale du cimetière du Montparnasse qui, avec ses 19 hectares, est la deuxième nécropole intra muros de Paris et aussi l'un des plus importants espaces verts de la capitale.
No 4 : ancienne chapelle Notre-Dame-de-Consolation, aujourd'hui désaffectée, construite en 1933 par Delaville, les vitraux et les mosaïques étaient de Mauméjean[2].
No 19 : en 1904, la peintre galloise Gwen John, récemment arrivée à Paris, s'y installe. Elle déménagera au 7 rue Saint-Placide en 1906[3].
Au début du film Le Tueur (1972) de Denys de La Patellière, après un long travelling de haut en bas de la tour Montparnasse en construction, on voit Jean Gabin sortir du no 31, situé juste à côté de la tour, et entrer dans le bar mitoyen.
↑Maria Tamboukou : Introduction : Mapping Gwen John : Lives, Lines and Images, In Nomadic Narratives, Visual Forces: Gwen John’s Letters and Paintings, Peter Lang, 2010, p. 7.