Lorsque la Vendée se soulève, à la mi-, les bandes angevines qui se placent sous les ordres de Bonchamps se baptisent « armée chrétienne ». Dès la fin du mois, cependant, d'autres noms apparaissent : « armée catholique et romaine » et « armée catholique et royale ». Déjà, en 1792, alors qu'il prépare le troisième camps de Jalès dans la Bas-Languedoc, le comte de Saillans avait pris le titre de « général de l'Armée chrétienne et royale de l'Orient ». Pour Claude Petitfrère, on peut penser que ces appellations ne sont pas d'origine populaire, mais qu'elles ont été choisies par les chefs nobles de l'insurrection[1].
Au cours de l'année 1793, on en vient à distinguer plusieurs armées : l'« armée de Charette » dans le Marais breton, l'« armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou », et celle du « Bas-Poitou et du Pays de Retz » au sud de la Loire. Quant aux bandes chouannes qui, au nord de la Loire, se joignent aux Vendéens lors de la virée de Galerne, elles prennent le nom d'« armée catholique et royale du Bas-Anjou et de la Haute-Bretagne »[1].
Malgré ces titres, il ne s'agit que d'un regroupement fluctuant de bandes autour d'un chef qui exerce son autorité sur les gens de sa mouvance ou de sa clientèle. Les seules unités à avoir une existence et une organisation quasi permanentes sont les « compagnies de paroisse », qui rassemblent les membres de communautés rurales – parents, amis ou voisins – et qui élisent leurs « capitaines ». Alors que les deux tiers des insurgés sont des paysans, ceux-ci ne représentent que la moitié des effectifs de ces compagnies ; le reste se compose d'artisans, de boutiquiers, parfois de tisserands dans les Mauges[1].
Les points faibles de cette armée sont les services de santé et d'intendance, embryonnaires, ainsi que le manque de combattants permanents, malgré le renfort de déserteurs « bleus » (républicains), de gabelous, d'Allemands ou de Suisses. L'armement et l'approvisionnement en munitions sont déficitaires. Quant à la cavalerie, elle ne comprend que les chefs nobles, quelques garde-chasses et employés des gabelles et des paysans en sabots montés sur des chevaux de trait. Enfin, l'artillerie n'est constituée que de vieilles couleuvrines raflées dans les châteaux et de quelques canons pris aux républicains, ce qui la rend incapable de s'opposer en rase campagne à une forte armée républicaine, ou de percer les murs d'une ville, comme à Granville[1].
Après la bataille de Savenay, l'armée est reconstituée sur le papier, mais est privée d'existence effective, l'insurrection dégénérant en chouannerie[1].
Armée catholique et royale de Vendée[4],[5] : Général en chef : Henri de La Rochejaquelein Gouverneur général : Guy Joseph de Donnissan Major-général : Jean-Nicolas Stofflet Adjudant-général : Augustin de Hargues Adjudant en second : chevalier de Duhoux Trésorier général : de Beauvollier l'aîné Chef du génie : d'Obenheim Général divisionnaire : des Essarts Commandant en second : Chevalier de Beauvollier
Les insurgés « vendéens », que les républicains appelleront les « brigands », sont originaires de quatre départements – le sud du Maine-et-Loire, les deux-tiers nord de la Vendée, le nord des Deux-Sèvres, et le sud de la Loire-Atlantique –, situés dans les provinces du Poitou, d'Anjou et de Bretagne. Le territoire insurgé est aussi appelé Vendée militaire.
« L'esprit des paysans qui composaient les détachements de la grande Armée était bien différent de celui qui régnait parmi nous. Les nôtres pillaient, battaient et juraient comme de vrais soldats ; les autres dans ce temps là revenaient du combat en disant leur chapelet, ils faisaient prisonniers tous ceux qu'ils pouvaient prendre sans les tuer et rarement s'emparaient de leurs dépouilles[6]. »
La grande majorité des insurgés vendéens sont des paysans, armés de faux s'ils n'ont pas de fusil, mais on trouve également parmi eux un grand nombre d'artisans et de tisserands, notamment dans les Mauges.
En cas de menace directe, la mobilisation de la population des territoires insurgés peut être massive, ainsi à Chemillé : l'âge des insurgés recensés lors de la bataille de Chemillé[Laquelle ?] va de onze à soixante-sept ans[7]. Les insurgés vendéens ont cependant en moyenne de vingt-cinq à trente ans[8],[7].
Au nombre des combattants vendéens, on compte également quelques femmes, dont la plus célèbre est Renée Bordereau, dite « l'Angevin ». L'armée de Charette est notamment connue pour avoir eu quelques « amazones » dans ses rangs, parmi lesquelles Céleste Bulkeley.
« Les Vendéens n'avaient aucune cocarde militaire ; beaucoup mettaient à leur chapeau des morceaux d'étoffe blanche ou verte, d'autres du papier, des feuilles et plusieurs rien du tout. Mais tous les paysans avaient par dévotion et sans que personne en eût donné l'ordre, un Sacré-Cœur cousu à leur habit et un chapelet passé dans la boutonnière. Nos soldats ne portaient ni giberne, ni havresac, ni effets, quoiqu'ils en prissent en quantité aux républicains ; ils trouvaient cela incommode, et préféraient mettre leurs cartouches dans leurs poches ou dans la ceinture de mouchoir, alors usitée dans le pays. L'armée avait une trentaine de tambours et point de trompettes. Les cavaliers attachaient à la queue de leurs chevaux des cocardes tricolores et des épaulettes enlevées à des Bleus ; les officiers étaient un peu mieux équipés que les soldats, et n'avaient pas de marques distinctives[9]. »
Cependant, durant la Virée de Galerne, les officiers adoptent des signes distinctifs : les généraux et officiers du conseil portent à leur ceinture des écharpes blanches avec des nœuds de différentes couleurs. Ainsi, La Rochejaquelein et Donnissan arborent-ils un nœud noir, Stofflet un rouge et Marigny un bleu. De leur côté, les officiers d'un grade inférieur se mettent à porter une écharpe blanche au bras gauche[10],[11].
La cavalerie
Quelques insurgés, des meuniers principalement, forment également une cavalerie, de valeur inégale. Ces cavaliers vendéens sont surnommés les « Marchands de cerises »[12].
« Tous les autres cavaliers qui vinrent avec ces messieurs n'avaient pas assurément une tournure militaire si distinguée ; leurs chevaux étaient de toute taille et de toute couleur ; on voyait beaucoup de bâts au lieu de selles, de cordes au lieu d'étriers, de sabots au lieu de bottes : ils avaient des habits de toutes les façons, des pistolets dans leur ceinture, des fusils et des sabres attachés avec des ficelles ; les uns avaient des cocardes blanches, d'autres en avaient de noires ou de vertes[9]. »
L'état de la cavalerie n'est pas différent dans l'armée du Marais en août 1793 :
« Notre cavalerie présentait un spectacle encore plus ridicule ; des hommes de toute taille et de tout âge, montés sur des chevaux souvent disproportionnés, avaient pour selles des bâts, pour étriers des cordes de foins et au lieu de bottes des sabots. Le mousqueton était une fourche ou un fusil fort long attaché derrière le dos, et le sabre un couteau de sabotier ou un briquet pris sur l'ennemi[13]. »
Quelques troupes régulières sont formées dans l'armée vendéenne, où elles servent de troupe d'élite. Charles de Bonchamps organise notamment des compagnies d'infanterie et de cavalerie qu'il équipe à ses frais. Ces troupes sont même dotées d'uniformes, gris pour l'infanterie et verts pour la cavalerie.
Cependant les Vendéens n'aiment pas quitter leurs foyers trop longtemps. Au bout de quelques jours de combats, ils « changeaient de chemise » : ils quittaient l'armée pour rentrer dans leurs villages, ce qui fait qu'ils étaient incapables de tenir une garnison. Plusieurs villes conquises comme Angers, Saumur, Thouars et Fontenay-le-Comte seront ainsi progressivement abandonnées et reprises par les républicains sans coup férir.
Les troupes régulières vendéennes comptent en outre un grand nombre d'étrangers. En novembre 1793, au moment de la Virée de Galerne, dans une lettre à la Convention nationale, Jacques Léonard Laplanche, représentant en mission républicain, écrit notamment : « Un citoyen qu'ils avaient fait prisonnier, et qui m'a donné une partie des détails que je vous transmets ; il est resté assez longtemps avec eux pour avoir observé que le nombre des étrangers égale au moins celui des rebelles français ; parmi leur armée il y a remarqué entre autres des Russes, des Polonais, des Allemands et beaucoup de juifs[15],[16]. »
Parmi les soldats étrangers qui rallient les Vendéens, on compte des Allemands du régiment de La Marck et de la Légion germanique, ainsi qu'un bataillon de 600 Suisses – parmi lesquels d'anciens gardes suisses[16] – et Allemands, commandé par le baron de Keller.
« Dans les commencements, tous les déserteurs des troupes républicaines devenaient officiers ou cavaliers dans l'armée vendéenne ; mais le nombre des fantassins étant devenu assez considérable, bien qu'il ne l'ait jamais été beaucoup, on en forma trois compagnies : l'une française, commandée par Monsieur de Fé, l'autre allemande, la troisième suisse. Chacune était forte de 120 hommes ou environ ; elles faisaient une sorte de service régulier à Mortagne, ou étaient les magasins. La compagnie suisse était presque entièrement composée de fugitifs d'un détachement du malheureux régiment des gardes ; ils étaient en garnison en Normandie, pendant qu'on massacrait leurs camarades au 10 août ; ils respiraient la vengeance et chacun d'eux se battait héroïquement. Monsieur Keller, Suisse, un des plus courageux et des plus beaux hommes de l'armée, était leur commandant. Ces compagnies ne combattaient pas en ligne ; elles se seraient fait écraser si elles ne s'étaient pas dispersées à la manière des paysans[17]. »
« Beaucoup de paysans manceaux et bretons vinrent se joindre à nous. J'en vis arriver une troupe qui criait : Vive le roi et qui portait un mouchoir blanc au bout d'un bâton. En peu de temps il y en eût plus de 6 000 : on donnait à ce rassemblement le nom de Petite-Vendée. Tous les insurgés bretons étaient reconnaissables à leurs longs cheveux et à leurs vêtements, la plupart en peaux de chèvres garnies de leurs poils. Ils se battaient fort bien mais le pays ne se soulevait pas en entier[18]. »
Les prêtres réfractaires n'ont pas d'implication directe dans la guerre. Seuls quelques-uns parmi eux siègent dans les conseils royalistes, et ils s'occupent essentiellement des correspondances[19]. Les prêtres réfractaires officiers ou participant physiquement aux combats sont très rares, le fait qu'un prêtre porte les armes étant généralement mal vu par les Vendéens[20].
« En même temps qu'on nous suppose livrés à tous les excès de la plus horrible débauche, on nous dit esclaves des prêtres et du fanatisme le plus absurde. Il s'en faut bien encore qu'on ait présumé la vérité dans ce cas-ci comme dans tous les autres.
Les officiers de Belleville, loin d'être conduits par des principes de religion, n'y conformaient guère leur conduite. Le Roi était leur seule divinité, et la mort un sacrifice que, dans les circonstances présentes, on lui devait ainsi qu'à l'État. A-t-il manqué à ce dévouement autre chose que le succès pour mériter le nom du plus pur patriotisme ?
Les paysans ne partagèrent point de pareilles opinions ; pieux par habitude, ils pratiquaient avec plaisir les exercices de la religion et se plaignirent quelquefois de l'impiété de ceux qui avaient l'indiscrétion de raisonner devant eux ; mais je n'en vis jamais d'assez aveugles pour ajouter foi à toutes les bêtises qu'on débite sur la facilité de leur croyance. La résurrection des morts au bout de trois jours, les balles de liège mises dans les fusils pour faire croire qu'un corps béni était invulnérable, les bannières portées au combat et des prêtres donnant la bénédiction à chaque pas, sont des bruits qui n'ont fait fortune que parce qu'on s'est habitué à regarder les Vendéens comme une espèce différente des Français.
Les paysans de notre armée, car je ne parle point des autres que je n'ai pas vus, ne tardèrent même pas à railler la conduite de quelques prêtres qui, en effet, ne fut pas toujours exempte de reproches. Un petit nombre de ceux-ci se tint éloigné de nos camps, comme d'un lieu où leur caractère et l'esprit qu'il professe ne leur permettait pas d'exister ; sans doute qu'ils vécurent comme les circonstances le leur permirent, et ne furent point exempts de misère. Quant à ceux qui voulurent nous suivre, les uns se mêlèrent parfois de marcher à la tête, d'autres firent le coup de fusil, et beaucoup cherchèrent à tirer parti de leur situation ; des plaintes en furent portées quelquefois au Général qui fut obligé d'y mettre ordre. Mais j'en connais aussi qui ne firent usage de la confiance que les paysans avaient en eux que pour sauver les prisonniers : on a donc tort de les comprendre dans une seule classe.
M. Charette, en homme sage, n'agitait jamais la dispute de religion et n'y prenait point part ; il assistait toujours à la messe militaire que notre aumônier célébrait le dimanche : il s'y tenait avec décence, et le paysan le voyait encore avec plus de respect[21]. »
« Pour les hôpitaux, ils étaient réglés avec un soin particulier ; tous les blessés royalistes et républicains étaient transportés à Saint-Laurent-sur-Sèvre. La communauté des sœurs de la Sagesse, qui sont une espèce de sœurs grises, avait là son chef-lieu. Les pauvres sœurs, renvoyées de partout, s'y étaient réfugiées en grand nombre ; elles étaient plus de cent. Dans le même bourg, les missionnaires du Saint-Esprit s'étaient aussi consacrés aux mêmes fonctions. Il y avait des chirurgiens qui suivaient l'armée ; d'autres dirigeaient de petits hôpitaux en différents lieux[22]. »
« M. du Theil, chargé des affaires de M. le comte d'Artois à Londres, s'était hâté de chercher Fontanes : celui-ci me pria de le conduire chez l'agent des Princes. Nous le trouvâmes environné de tous ces défenseurs du trône et de l'autel qui battaient les pavés de Piccadilly d'une foule d'espions et de chevaliers d'industrie échappés de Paris sous divers noms et divers déguisements, et d'une nuée d'aventuriers belges, allemands, irlandais vendeurs de contre-révolution. Dans un coin de cette foule était un homme de trente à trente-deux ans qu'on ne regardait point, et qui ne faisait lui-même attention qu'à une gravure de la mort du général Wolf. Frappé de son air, je m'enquis de sa personne : un de mes voisins me répondit : « Ce n'est rien ; c'est un paysan vendéen, porteur d'une lettre de ses chefs. »
Cet homme, qui n'était rien, avait vu mourir Cathelineau, premier général de la Vendée et paysan comme lui ; Bonchamp, en qui revivait Bayard ; Lescure, armé d'un cilice non à l'épreuve de la balle ; d'Elbée, fusillé dans un fauteuil, ses blessures ne lui permettant pas d'embrasser la mort debout ; La Rochejaquelein, dont les patriotes ordonnèrent de vérifier le cadavre, afin de rassurer la Convention au milieu de ses victoires. Cet homme, qui n'était rien, avait assisté à deux cents prises et reprises de villes, villages et redoutes, à sept cents actions particulières et à dix-sept batailles rangées ; il avait combattu trois cent mille hommes de troupes réglées, six à sept cent mille réquisitionnaires et gardes nationaux ; il avait aidé à enlever cinq cents pièces de canon et cent cinquante mille fusils ; il avait traversé les colonnes infernales, compagnies d'incendiaires commandées par des Conventionnels ; il s'était trouvé au milieu de l'océan de feu, qui, à trois reprises, roula ses vagues sur les bois de la Vendée ; enfin, il avait vu périr trois cent mille Hercules de charrue, compagnons de ses travaux, et se changer en un désert de cendres cent lieues carrées d'un pays fertile.
Les deux Frances se rencontrèrent sur ce sol nivelé par elles. Tout ce qui restait de sang et de souvenir dans la France des Croisades, lutta contre ce qu'il y avait de nouveau sang et d'espérances dans la France de la Révolution. Le vainqueur sentit la grandeur du vaincu. Thureau, général des républicains, déclarait que « les Vendéens seraient placés dans l'histoire au premier rang des peuples soldats ». Un autre général écrivait à Merlin de Thionville : « Des troupes qui ont battu de tels Français peuvent bien se flatter de battre tous les autres peuples. » Les légions de Probus, dans leur chanson, en disaient autant de nos pères. Bonaparte appela les combats de la Vendée « des combats de géants ».
Dans la cohue du parloir, j'étais le seul à considérer avec admiration et respect le représentant de ces anciens Jacques, qui, tout en brisant le joug de leurs seigneurs, repoussaient, sous Charles V, l'invasion étrangère : il me semblait voir un enfant de ces communes du temps de Charles VII, lesquelles, avec la petite noblesse de province, reconquirent pied à pied, de sillon en sillon, le sol de la France. Il avait l'air indifférent du sauvage ; son regard était grisâtre et inflexible comme une verge de fer ; sa lèvre inférieure tremblait sur ses dents serrées ; ses cheveux descendaient de sa tête en serpents engourdis, mais prêts à se dresser ; ses bras, pendant à ses côtés, donnaient une secousse nerveuse à d'énormes poignets tailladés de coups de sabre ; on l'aurait pris pour un scieur de long. Sa physionomie exprimait une nature populaire rustique, mise, par la puissance des mœurs, au service d'intérêts et d'idées contraires à cette nature ; la fidélité native du vassal, la simple foi du chrétien, s'y mêlaient à la rude indépendance plébéienne accoutumée à s'estimer et à se faire justice. Le sentiment de sa liberté paraissait n'être en lui que la conscience de la force de sa main et de l'intrépidité de son cœur. Il ne parlait pas plus qu'un lion ; il se grattait comme un lion, bâillait comme un lion, se mettait sur le flanc comme un lion ennuyé, et rêvait apparemment de sang et de forêts : son intelligence était du genre de celle de la mort.
Quels hommes dans tous les partis que les Français d'alors, et quelle race aujourd'hui nous sommes ! Mais les républicains avaient leur principe en eux, au milieu d'eux, tandis que le principe des royalistes était hors de France. Les Vendéens députaient vers les exilés ; les géants envoyaient demander des chefs aux pygmées. L'agreste messager que je contemplais avait saisi la Révolution à la gorge, il avait crié : « Entrez ; passez derrière moi ; elle ne vous fera aucun mal ; elle ne bougera pas ; je la tiens. » Personne ne voulut passer : alors Jacques Bonhomme relâcha la Révolution, et Charette brisa son épée[23]. »
Claude Petitfrère, « Armée catholique et royale », dans Albert Suratteau (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, Presses universitaires de France, (réimpr. 2005), 1re éd., 1132 p. (ISBN978-2-13-042522-9).
Manuel Jobard, Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007.
↑ abcd et eClaude Petitfrère, « Armée catholique et royale », dans Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989. – Rééd. : Quadrige, 2005, p. 33-34.
↑Histoire des guerres de la Vendée et des Chouans, depuis l'année 1792 jusqu'en 1815, de Pierre Victor Jean Berthre de Bourniseaux, p. 280. 1
↑Étienne Aubrée, Les prisonniers de Malagra, librairie académique Perrin, 1938, p. 49.
↑Étienne Aubrée, Le général de Lescure, Perrin, édition de 1936, p. 94
↑Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p. 51.
↑ a et b
Manuel Jobard, Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007, p. 161.
↑Claude Petitfrère, Les Vendéens d'Anjou, 1793 : analyse des structures militaires, sociales et mentales, Paris, Bibliothèque nationale, coll. « Mémoires et documents » (no 38), , 497 p. (ISBN978-2-7177-1597-2), p. 231
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