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Il est franc-maçon et initié à la loge « La Parfaite Union », Orient de Dauphin-Dragons[2] malgré son engagement dans la cause royaliste et catholique lors de la Révolution française.
Après la mort du marquis de Bonchamps, il commande une des colonnes qui tentent en vain de prendre Granville le 14 novembre. Capturé à la bataille du Mans, il parvient à s'enfuir grâce à l'aide de Vidal, lieutenant-colonel de hussards au sein de la division républicaine de Tilly et franc-maçon comme lui, qui le couvre de son uniforme républicain.
Il reprend par la suite les armes avec Nicolas Stofflet. À la mort de ce dernier, fusillé, il devient le chef (commandement partagé avec le général Henri Forestier) des débris de l'Armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou et, conscient de la faiblesse et de la désorganisation de ses troupes, négocie avec Lazare Hoche en mai 1796, contre l'avis d'une partie de son armée. La paix revenue, il vit quelque temps à Paris puis doit se cacher, car tombant sous le coup de la loi des otages. Quoique favorable à la paix lors des discussions de La Jonchère, il reprend la guerre en 1799 après s'y être pourtant opposé (on soupçonna même ses partisans d'avoir assassiné un officier vendéen partisan de la guerre[5]), échoue devant Cholet et est battu aux Aubiers.
Sous le Premier Empire
Le comte d'Autichamp fait sa soumission le 18 janvier 1800[5], et vit dans la retraite jusqu'à la chute de l'Empire, sans se faire remarquer. À cette époque, il vécut au nord d'Angers, dans le château de Beuzon (la résidence de sa belle-mère, Mme de Vassé). En l'an X (1801), il fut élu membre du Collège électoral de Maine-et-Loire et fut même élu maire de la commune d'Ecouflant[6] le 8 thermidor de l'an XIII (27 juillet 1805) et le restera pendant dix ans, jusqu'en mai 1815, à l'époque des Cent-Jours.
D'une rare élégance, très courageux quoique pondéré, le comte d'Autichamp est l'un des rares survivants de la guerre de Vendée et s'éteint le 6 octobre 1859.
Sa femme Marie Élisabeth Charlotte Henriette Julie de Vassé, lui donna un fils né en 1797, Marie Pierre Charles, « vicomte » d'Autichamp.
Notes et références
↑ a et bJean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français - Tome second : BEAUL - BOUQ : de Beaumont Charles, comte d'Autichamp, (lire en ligne), p. 16