André Méric en 1913 à Toulouse, militant socialiste dès l'âge de 15 ans. Il s'engage dans la guerre d'Espagne. Appelé à combattre pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance, il est arrêté et déporté à Rava Rouska en Ukraine.
Il devient en 1956, vice-président du Conseil de la République.
Élu vice-président du Sénat de 1958 à 1980, il en exerce la Présidence pendant que Alain Poher exerce la présidence de la République par intérim.
En tant que doyen des élus socialistes au Sénat, il devient Président du Groupe socialiste de 1980 à 1988.
Il fut aussi très investi au niveau local, en présidant le syndicat des adductions d'eau des coteaux Hers-Ariège à partir de 1954 et le syndicat d'irrigation de la basse vallée de l'Ariège depuis 1967. En 1971, il prend la présidence du Syndicat départemental d'électricité de la Haute-Garonne qu'il conservera jusqu'à son décès (Pierre Izard lui succèdera).
Il trouve la mort le dans un accident de voiture en se rendant à une fête organisée par ses administrés pour son quatre-vingtième anniversaire à Calmont. Son fils, Georges Méric, lui succède comme conseiller général dans le canton de Nailloux en 1988, puis devient président (parti socialiste) du conseil départemental en 2015[1].