La revue littéraire Al Liamm (« le lien » en français) a édité son premier numéro en 1946. Bimestrielle, elle a fêté son no 400 au salon du livre de Carhaix fin . Elle propose dans chaque livraison des nouvelles, de la poésie et des chroniques littéraires, le tout entièrement en breton. En 2013, elle tire à 700 exemplaires et déclare 600 abonnés[1].
La première mouture en a été créée à Paris par Pêr ar Bihan et Andrev Latimier. Elle a d'abord fusionné avec deux autres revues, Kened, puis Tír na nÓg en 1948. Ronan Huon, directeur de cette dernière, prit les rênes de l'ensemble. Il en restera à la tête jusqu'à son décès en 2003. Actuellement[Quand ?], la revue est dirigée par son fils Tudual Huon.
Depuis sa création, la revue a toujours paru sans interruption.
La revue se veut apolitique, mais ouverte à toutes les sensibilités, comme l'était Gwalarn dont elle est l'héritière, et comme Gwalarn publie des textes à dominante littéraire, ainsi que des traductions de haut niveau. Depuis sa création elle est rédigée en orthographe unifiée.
Al Liamm est au sein des revues en langue bretonne celle qui a le plus fort tirage.[réf. nécessaire]
↑Christian Le Meut, « Presse en langue bretonne : place à #brezhoneg », Le Télégramme, (ISSN0751-5928, lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
Georges Cadiou, Emsav, dictionnaire critique, historique et biographique : le mouvement breton de A à Z, Coop Breizh, , 368 p. (ISBN2843465745, présentation en ligne), p. 14
Francis Favereau, Anthologie de la littérature bretonne au XXe siècle : 1945-1968, t. 3 : La littérature "d'esprit national" : al liamm Tir na n'Og / Dans le sillage de la Résistance : Brud & Brud nevez, Morlaix, Skol Vreizh, , 518 p., 16 x 24 cm (ISBN978-2-915623-41-3, présentation en ligne)