Après son mariage en 1425, elle tente de rapprocher les maisons de Bourbon et de Bourgogne[1].
À la mort de son mari en 1456, elle resta en terre de Bourbon. Elle y reçut Charles de Charolais en 1461 à Moulins.
L'année suivante, elle rend visite, accompagnée de ses deux filles, Catherine et Jeanne, à son frère, Philippe le Bon, alors malade. Elle résida alors dans les principautés septentrionales du territoire bourguignon jusqu'en 1465, en particulier à Hesdin mais elle séjourna aussi à Saint-Pol, Lille, Bruges, Bruxelles et Anvers[2].
En janvier 1464, elle reçut de son frère la seigneurie de Rochefort en Bourgogne. Les mariages de Catherine et Jeanne furent des alliances entre les familles de Bourbon et Bourgogne.
Un manuscrit, sous la référence latin 1183, conservé à la BnF, porte le nom de « Livre d'heures et de prières d'Agnès de Bourgogne ». Il est attribué à Agnès de Bourgogne grâce aux études réalisées sur cet ouvrage[3].
↑André Leguai, « Agnès de Bourgogne, duchesse de Bourbon (1405?-1476) », dans Les Ducs de Bourbon, le Bourbonnais et le royaume de France à la fin du Moyen Age, Yzeure, Société bourbonnaise des études locales, , 161-70 p.
↑Louis Prosper Gachard, Collection des voyages des souverains des Pays-Bas. Tome premier : Itinéraires de Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon, Maximilien et Philippe le Beau [...], Bruxelles, F. Hayez, imprimeur de la Commission royale d'histoire,
Anne Embs, « Le tombeau de Charles Ier et Agnès de Bourgogne: un monument dans les traces de la chartreuse de Champmol », dans Maud Leyoudec et Daniele Rivoletti (éd.), La Sculpture bourbonnaise entre Moyen Âge et Renaissance (catalogue d'exposition), Dijon, Éditions Faton, (ISBN978-2-87844-264-9), p. 18-20.
Jean-Damien Généro, « Sceaux et armes de Charles Ier de Bourbon et d’Agnès de Bourgogne », Revue française d'héraldique et de sigillographie, vol. 92, , p. 31-51 (lire en ligne) (Voir aussi les diapositives de la présentation accompagnant la communication à l'origine de l'article).
(en) S. C. Kaplan, Transmission of Knowledge to and between Women in 15th-Century France : Agnès de Bourgogne's Education and Library (Thèse de doctorat (littérature française)), Santa Barbara, University of California, (lire en ligne).
(en) S. C. Kaplan, « Chantilly, Musée Condé, MS 140—Agnes of Burgundy’s Religious Compendium? », Journal of the Early Book Society, vol. 22, , p. 1-42 (ISSN1525-6790)
(en) S. C. Kaplan, « Intellectual Siblingship: Philip the Good's Book Gifts to Agnes of Burgundy », Digital Philology, vol. 10, no 2, , p. 290-309 (ISSN2162-9552)
Republié dans André Leguai, Les ducs de Bourbon, le Bourbonnais et le royaume de France à la fin du Moyen Âge : recueil d'articles, Yzeure, Société bourbonnaise des études locales, , p. 145-160.
André Leguai, « La famille de Bourbon : les mariages des ducs et leurs conséquences politiques », Bulletin des amis de Montluçon, , p. 63-75.
Republié dans André Leguai, Les ducs de Bourbon, le Bourbonnais et le royaume de France à la fin du Moyen Âge : recueil d'articles, Yzeure, Société bourbonnaise des études locales, , p. 115-126.