L'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin est une ancienne abbaye bénédictine, fondée en 1079 sur le territoire de l'actuelle commune française de Pecquencourt (département du Nord). Important foyer culturel du XIe au XIIIe siècle, l'abbaye héberge un atelier de copistes qui produit de nombreux manuscrits et chartes[1]. En 1568, l'abbaye participe à la fondation du collège d'Anchin (Collegium aquicinctinum Duaci), le plus important collège de l'université de Douai, tenu par les Jésuites jusqu'à leur expulsion en 1764.
L'abbaye est fermée au début de la Révolution française et ses bâtiments sont démolis en 1792.
La commune de Pecquencourt se trouve à environ cinq kilomètres à l'est de Douai, ville elle-même située près de la limite du département du Pas-de-Calais, à une trentaine de kilomètres au sud de Lille et une trentaine au nord-est d'Arras.
Le lieudit Anchin (ou Enchin), appelé en latin Aquicinctum (de aqua « eau » et cinctus « ceint, entouré ») ou Aquacignium, est une île de 25 hectares située au milieu des marais du sud de la Scarpe (affluent de l'Escaut)[3], au nord du centre de Pecquencourt.
Héraldique
Les armes de l'abbaye se blasonnent ainsi : « D'azur semé de fleurs de lis d'or, et un cerf passant d'argent brochant sur le tout. »
Histoire et légendes
L'ermite Gordaine
Au VIIIe siècle, Gordaine (ou Gourdaine, en latin Gordianus), ermite et confesseur parfois considéré comme le fondateur de l'abbaye, aurait vécu dans cette île sauvage où il avait bâti une petite église (ecclesiola) où il aurait été inhumé avant que son corps ne soit transporté à Douai[4]. Une fontaine de Montigny-en-Ostrevent commémore son nom[5] et la source de l'Ermite (ou de l'Ermitage) dans le bois de Bugnicourt à Roucourt lui doit vraisemblablement son nom aussi[6]. La fête de Saint Gordaine se célèbre le 16 octobre[7]. L'église Saint-Gilles à Pecquencourt conserve un tableau anonyme du XVIIe siècle illustrant les miracles de saint Gordaine[8].
Une origine légendaire
Selon la légende, Sohier (ou Soihier, ou encore Sicher), sire de Loos et de Courcelles, et Gautier, seigneur de Montigny-en Ostrevent, étaient des ennemis héréditaires. Perdu, de nuit, Sohier frappe à la porte du château de Gautier. Ce dernier le reconnaît et l'héberge néanmoins. Ils font le même rêve dans lequel un cerf blanc[9] les entraîne dans l'île de Gordaine. Le lendemain, ils se rendent sur l'île et y revoient le cerf blanc de leur songe. Ils se réconcilient et décident d'y construire une abbaye vers 1076[10].
La fondation (1079)
Selon son titre de fondation, l'abbaye, dédiée au Sauveur, ne fut réellement fondée qu'en 1079 sur des terres données à cet effet par Anselme II de Bouchain, comte d'Ostrevent[11] en 1077, et Gérard II, évêque de Cambrai, lui donna la cure de Cantin.
C'est en 1096 qu'aurait été organisé à l'abbaye le légendaire tournoi d'Anchin auquel auraient participé trois cents chevaliers venus d'Ostrevent, du Hainaut, du Cambrésis et du pays d'Artois[12]. Anselme II aurait organisé ce gigantesque tournoi, aux alentours de la Chandeleur, pour l’inauguration du monastère ; une charte curieusement « jamais retrouvée » aurait même listé les noms des participants, tous de nobles chevaliers du Hainaut, de Valenciennes, Cambrai, Tournai mais aussi du Ponthieu, de l’Artois et même du Boulonnais[13],[14].
En 1109, le quatrième abbé d'Anchin érige Cantin en ville. Les dons des seigneurs successifs permettent aux abbayes d'Anchin et de Flines d'être chacune propriétaires de domaines riches et étendus sur le territoire de Cantin.
En 1182, sous Baudouin V, comte de Hainaut, commence la construction d’une nouvelle église abbatiale, qui sera consacrée en 1250.
Époque moderne, le collège d'Anchin
En 1562 est édifié, sous le patronage de l'abbaye, le collège d'Anchin, important collège affilié à l'université de Douai et où l'enseignement est dispensé par les jésuites.
À la veille de sa suppression, l'abbaye jouissait de plus de 300 000 livres de rente et procurait à son dernier abbé commendataire Henri Benoît Stuart, cardinal d'York, un revenu annuel de 93 000 livres[15].
La première église, sous le vocable de Saint-Sauveur, fut consacrée le . Puis en 1182, le comte du Hainaut, Baudouin V, pose la première pierre de la nouvelle église qui sera consacrée le et dont les dimensions sont de 105 mètres de long pour 26 mètres de large avec une hauteur de 26 mètres, ses quatre tours culminant à 56 mètres.
Le grand-orgue, à 60 jeux et quatre claviers manuels dont deux de cinq octaves, construit en 1732 pour l'abbaye par Cornil Cacheux et achevé par Charles Dallery, avec son buffet orné de statues de David et Sainte Cécile sculpté en 1760 par Antoine Gilis (1702-1781)[18] d'après des dessins des moines, a été transféré en 1792 à la collégiale Saint-Pierre de Douai par Louis Péronard[19].
Liste des abbés
Abbés réguliers
1079-1087 : Alard 1er, abbé réformateur, il impose la règle de Saint-Benoît qui est adoptée également par l'abbaye d'Affligem en 1085, et mise en place par deux maîtres et modèles d'observance : le prieur Titubalde et Rodulphe, délégués par Alard, qui vint avec eux la veille de l'Ascension de 1085[20].
1088-1102 : Haymeric, 3e abbé, appelé comme simple religieux de l'abbaye Saint-Vaast, près d'Arras. Sous sa prélature furent faites de nombreuses donations et fondations (prieuré d'Aymeries). Le pape Urbain II lui écrivit à plusieurs reprises. Il assista au concile de Clermont de 1095 et au synode d'Arras en 1097.
1102-1110 : Geduin (mort en 1123), 4e abbé, moine à l'abbaye Saint-Vincent de Laon, désigné comme abbé de l'Abbaye de Saint-Michel, il avait refusé le poste et fuit à Saint-Sauveur lorsque les religieux de ce lieu l'élurent à leur tour. Il se retira au prieuré Saint-Magulphe, ou Machut, au Pays-de-Galles, qui appartenait à l'abbaye où il mourut.
1110-1111 : Robert (mort en 1119), 5eabbé, moine venu de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer. Des dissensions sur son élection l'obligèrent à donner sa démission l'année suivante.
1112-1130 : Alvise (né vers 1070, mort en 1148 à Philippes en Macédoine), 6e abbé, puis évêque d'Arras, moine réformé de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, était prieur à l'abbaye Saint-Vaast lors de son élection. Il obtint des papes Pascal II et Calixte II des diplômes assurant aux abbés d'Anchin des droits quasi épiscopaux, ainsi que des bénéfices nombreux et étendus.
1165-1175 : Alexandre, 8e abbé, biographe de son prédécesseur, élu le même jour que celui de l'enterrement de l'abbé Gossuin.
1176 : Simon, 9e abbé.
1201-1208 : Adam, 10e abbé.
1208-1212 : Guillaume, ou Willaume Le Parent, 11e abbé, puis religieux à l'abbaye de Clairvaux[22].
1213-1234 : Simon, 12e abbé, reçut en 1219 du pape Honoré III (Honorius III), pour lui et ses successeurs, la mitre et l'anneau avec le droit de bénir l'autel et les ornements d'église[22].
1234-1243 : Willerme Le Parent, 13e abbé.
1243-1250 : Jacques de Béthune, 14e abbé, reçut l'habit des mains de l'abbé Simon.
1555-1576 : Jean Letailleur, 36e abbé, fondateur du collège d'Anchin de l'université de Douai, ouvert en 1568 sous la direction pédagogique des Jésuites ; en 1698, ceux-ci affirment leur indépendance vis-à-vis de l'abbaye[27], mais un arrêt du Parlement de Flandres de 1751 confirme que le collège appartient à l'abbaye.
1576-1610 : Warnerus de Vavré ou Warnier de Daure, 37e abbé[28].
1610-1620 : Jean Faveau, 38e abbé.
1620-1632 : Jean Lemerre, natif de La Bassée, 39e abbé.
1715-1741 : Melchior de Polignac, cardinal, 43e abbé, 2e abbé commendataire, mort à Paris en 1741, il eut pour coadjuteur François de Saluces de Berminicourt, religieux de l'abbaye, mort avant lui.
1741-1744 : Charles Morel, 44e abbé, mort à Reims en 1744.
1745-1746 : le prince de Modène, 46e abbé, 4e abbé commendataire[30].
1752-1790 : Henri Benoît Stuart, cardinal d'York (1725-1807), 47e et dernier abbé, et 5e abbé commendataire[31]. Il fait modifier l'accès au monastère par la création de deux petits pavillons qui demeurent les seuls vestiges de l'abbaye au XXIe siècle.
Religieux et personnalités notables liées à l'abbaye
Udon, ou Odon, évêque de Cambrai (vers 1050-1113), mort à l'abbaye d'Anchin[32],[33].
Frère Baudry, ou Balderic, est l'auteur de l'ouvrage Hilarii de Trinitate[35] contenant les douze livres de Trinatate de saint Hilaire de Poitou et date de l'époque d'Alvise et Gossuin.
Frère Lambert, ou Lamberti, moine au temps d'Alvise et Gossuin, il a transcrit des ouvrages de la bibliothèque d'Anchin[36].
Frère Sicher, ou Sicherus, auteur des Œuvres de saint Bernard en trois volumes[37]. Il fut souvent associé à Frère Ailrède, homonyme de l'abbé anglais, il était moine peintre miniaturiste[38].
Frère Renauld, il a entrepris du vivant de l'abbé Gossuin un ouvrage monumental qui lui demanda dix ans de travail et qui fut achevé en 1173[39].
Frère Hélie, originaire d'Angleterre, avait fait profession à l'abbaye Saint-Bertin sous l'abbatiat de Léonius, puis est venu à Anchin où il exécuta plusieurs manuscrits[40] dont un en double exemplaire pour l'abbaye Saint-Bertin et d'Anchin. Il est aussi l'auteur du Manuscrit de Boulogne entre 1145 et 1152.
Frère Rainaud, copiste, associé à Frère Ailrède, peintre miniaturiste[41]. Il copia le Laudibus Crucis de Raban Maur de Mayence, disciple d'Alcuin, et composé au IXe siècle, pour lequel il s'associa avec Frère Oliverus, peintre miniaturiste[42].
Gossuin (1086-), 6e abbé (1131-1166), célèbre pour son œuvre littéraire[43],[32],[44].
Frère Bauduin et Frère Jean, enlumineurs, auteurs du Trinitate de saint Augustin en quinze livres[45], et Frère Jordan, auteur de Dni Augustini in omnes psalmos[46], Gregorii magni epistolœ[47] sous l'abbatiat de Gossuin.
XIIe siècle : Frère Gérard, ou Gerardus, présent à Anchin, il fut l'un des plus habiles calligraphe[49] et rubricateur de son époque avant de devenir abbé de l'abbaye d'Imécourt[50].
1161 : parchemin émanant de Gossuin d'Anchin, abbé par laquelle le prélat, de l'assentiment de son chapitre, fait remise aux frères de l'abbaye Notre-Dame de Vaucelles d'une rente annuelle de 14 deniers et de six chapons. Le titre est co-signé par un certain nombre de religieux dont cinq sont des manuscripteurs d'Anchin, et porte le sceau de l'abbaye pendant à des attaches de soie. En cire blanche dont le fond est coloré en rouge porte l'effigie du Christ assis, la tête entourée d'un nimbe crucifère, et bénissant de la main droite et, de la gauche, tenant la croix avec cette légende : « Sigillum Sti Salvatoris Aquicincti ecclesiæ »[51].
La bibliothèque
Gossuin, disciple bien-aimé de Bernard de Clairvaux, contemporain et vainqueur d'Abélard, fut un des hommes les plus savants de son temps qui institua une école d'enluminure de manuscrits dans son abbaye. La bibliothèque de l'abbaye, constituée d'actes originaux du XIe au XIVe siècle a été conservée presque intégralement. En 1792, elle a été transférée à Douai. Ces manuscrits échappés des guerres et des révolutions forment, avec ceux de l'abbaye de Marchiennes, une grande partie du fonds de la bibliothèque municipale de Douai[52].
Le trésor
Une crosse de prélat en cuivre doré[53] du XIIIe siècle, de facture limousine[54], découverte à Anchin en 1872 dans le mobilier funéraire d'une tombe, est déposée au musée des Beaux-Arts de Valenciennes ;
Le prieuré Saint-Georges (Pas-de-Calais) dépendait de l'abbaye d'Anchin de 1535 à 1789[56].
Le prieuré d'Évin-Malmaison dépendait de l'abbaye d'Anchin pour la période de 1658 à 168[?][56].
Le prieuré Saint-Georges d'Hesdin, érigé en 1096, dépendait de l'abbaye d'Anchin pour la période de sa donation comme chapelle en 1092 jusqu'à 1789[56].
Le prieuré d'Aymeries, fondé en 1088.
Le prieuré Saint-Magulphe, ou Machut (vers l'an 1000) au Pays-de-Galles.
En 1160, l'abbé Anselme, de l'abbaye de Cysoing, cède des terres près du prieuré de la Sainte-Vierge au Bois dit Beaurepaire à Saint-Sauveur d'Anchin.
En 1170, l'abbé de Cysoing cède à celui de l'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin les dîmes et terrages de Saint-Calixte à Auberchicourt, lesquels se levaient notamment sur une rasière devant le château (Castellum).
↑Enée-Aimé Escalier, L'Abbaye d'Anchin, 1079-1792, Lille, Lefort, 1852, p. 13 [lire en ligne].
↑Charles Mériaux, « Gallia irradiata : saints et sanctuaires dans le Nord de la Gaule du haut Moyen Âge », in Beiträge zur Hagiographie, 4, 2006, Stuttgart, F. Steiner, Annexe I : « Églises et communautés religieuses », p. 243, Anchin, église Saint-Sauveur [lire en ligne]
↑Enée-Aimé Escalier, L'Abbaye d'Anchin, 1079-1792, L. Lefort, Lille, 1852, [lire en ligne], p. 14
↑L'épisode du « cerf » se retrouve dans la légende de la fondation de plusieurs autres abbayes, notamment celle de la Trinité de Fécamp.
↑Edward le Glay, « Spicilège ou recueil de documens pour servir à l'histoire des faits… : Petite chronique de Flandre et de Hainaut : Comment Anchins fu estorée », in Nouvelle série des Archives historiques et littéraires du nord de la France et du midi de la Belgique, t. 3, 1837, [lire en ligne], pp. 388-389.
↑Alexandre-Joseph Namèche, Cours d'Histoire nationale, Bruxelles, 1854, tome 3, p. 36 [lire en ligne]
↑Paul André Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Duval et Herment, Amiens, 1842, p. 265-268 [lire en ligne]
↑J.-B. Carpentier, Histoire Généalogique des Païs Bas, ou Histoire de Cambrai et du Cambrésis concernant ce qui s’est passé sous les empereurs et les rois de France et d’Espagne, 2 volume in-quarto, Leyde, 1664.
↑L’histoire de ce tournoi de 1096 est un faux très habile du XVIIe siècle où Arthur Dinaux (Arthur Dinaux, « Le Tournoi d’Anchin (an 1096) », Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique. Nouvelle Série, vol. IV, , p. 27-48) s’est laissé d’ailleurs prendre en reproduisant la « fausse histoire du tournoi » et la commente. Il y ajoute celle, tout aussi fausse, de l’ordre de la Licorne, fondé à Valenciennes en 1096. Cet ordre, s’il avait existé, aurait été le précurseur de trois siècles de tous les ordres connus. Créé entre les XVIIe et XIXe siècles et affublé bien malheureusement à Anselme de Ribemont, il aurait repris les noms de tous les chevaliers qui le suivaient à la 1re croisade. Il a fallu attendre la démonstration d’E.A. Escallier, parue en 1852 (E. A. Escallier, L’Abbaye d’Anchin (1079-1792), Lille, L. Lefort, (lire en ligne), p. 34-39) pour que cela cesse un moment, tous les auteurs abusés y ont alors souscrit. Cela n’empêcha pas Maigne de faire éditer, en 1861, un Dictionnaire Encyclopédique des Ordres de Chevalerie civils et militaires et de citer à nouveau ce pseudo-ordre comme étant une « association religieuse et militaire, créé cette fois en 998 [sic] toujours par le Comte d’Ostrevent, dit [encore plus faussement ici] seigneur de Brabant [sic] » (L’Abbaye d’Anchin (1079-1792)). Cela a enfin aussi été confirmé par Le Glay (Le Glay, « Le Glossaire Topographique de l’Ancien Cambraisis », Mémoires de la Société d'émulation de Cambrai agriculture, sciences et arts, vol. 19, no 2, , p. 130 (lire en ligne)). Mais le phénomène se poursuit en se référant à ces divers ouvrages pourtant déjà maintes fois reconsidérés erronés après étude.
↑Adrien Alexandre Marie Hoverlant de Beauwelaere, Essai chronologique pour servir a l'histoire de Tournay : Supplément, Volume 22, Courtrai, (lire en ligne), p. 67.
↑Texte dans la Chronique d'Affligem (MGH),SS,9.409.c,5 et 6, cité par E. A. Escollier, L'Abbaye d'Anchin 1079-1792, chez L. Lefort, Lille, 1852, Chapitre II, p. 26.
↑Vie de saint Gossuin d'Anchin (né vers 1087-1089, mort en 1169), (BHL3625), éd. R. Gibbons, Douai, 1620, pp. 1-189.
↑ a et bHenri Platelle, « La mort Précieuse. La mort des moines d'après quelques sources des Pays-Bas du Sud », in Revue Mabillon Ligugé, 1982, vol. 60, no 288, p. 151-160
↑Henri Platelle, Présence de l'au-delà : une vision médiévale du monde, Presses Univ. Septentrion, 2004, p. 246-247 (ISBN978-2-85939-852-1) [lire en ligne].
↑A. Van Lokeren (dir.), Messager des sciences historiques, ou archives des arts et de la bibliographie de la Belgique, vol. 25, 1857, Gand, L. Hebbelink, p. 354 [lire en ligne].
↑J. Leclercq, « Poèmes à la louange de S. Gossuin d'Anchin », in Mélanges offerts à Baudouin de Gaiffier et François Halkin, Analecta Bollandiana Bruxelles, 1982, vol. 100, p. 619-635.
↑Henri Platelle, Présence de l'au-delà : une vision médiévale du monde, Presses Univ. Septentrion, 2004, p. 247-248 (ISBN978-2-85939-852-1) (Google Books).
↑Eugène Alexis Escallier, L'Abbaye d'Anchin 1079-1792, chap VII, Lille, L. Lefort, 1852, p. 88.
↑Quatre ouvrages sont signés de son nom : n°254 du catalogue, 277, 278 (2 vol).
↑Eugène Alexis Escallier, op. cit., chap VII, p. 88.
↑Manuscrit conservé aux Archives départementales du Nord à Lille parmi les titres de l'abbaye de Vaucelles. L'auteur ne le précise pas si ce sceau est celui de Vaucelles ou d'Anchin.
↑H. R. Duthillœul, Catalogue descriptif et raisonné des manuscrits de la ville de Douai, in-8°, Douai, 1845.
↑Ph. Beaussart, « Une crosse limousine trouvée à l'abbaye d'Anchin dans les collections du musée de Valenciennes », in Valentiana, no 4 (1989), pp. 41-45.
↑Philippe Gain, « Joseph Wamps », Les Amis de Douai, revue de l'Office du tourisme de Douai, janvier-, pp. 131-133.
↑ ab et cTableau général numérique par fonds des archives départementales antérieures à 1790, Impr. Nationale, 1848, [lire en ligne]
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Pierre Gerzaguet, L'Abbaye d'Anchin de sa fondation (1079) au XIVe siècle : essor, vie et rayonnement d'une grande communauté bénédictine, Septentrion, 1998, (ISBN978-2-85939-522-3) [lire en ligne].
Frédéric Jiméno, « L’embellissement du chœur de l’abbatiale d’Anchin au XVIIIe siècle et quelques nouvelles attributions au peintre Jérôme Preudhomme », Revue du Nord, vol. 97, no 411, , p. 607-641 (lire en ligne, consulté le ).