Cet article est une ébauche concernant une unité ou formation militaire française.
Le 4e régiment du génie est un régiment du génie français, c'est-à-dire une unité spécialisée dans le génie militaire de l'armée française.
Le 4e régiment du génie est créé à Arras le 10 novembre 1875, selon une décision prise le 26 juin. Le jour même de sa formation, il part à Grenoble.
Le nouveau régiment est constitué de quatre bataillons[1] :
Régiment destiné à soutenir les opérations dans les Alpes, il est spécialisé dans le maintien des communications en zone de montagne. Il dispose à ce titre de trains muletiers et il met en œuvre des matériels qui lui sont propres[réf. nécessaire].
En 1894, le génie est réorganisé et le régiment devient constitué des 7e, 8e et 14e bataillons du génie[1].
Depuis 1901 la Place de Belfort dépend de ce régiment qui y détache son 7e bataillon. Réorganisé le 1er mai 1914, le régiment perd le 7e bataillon qui devient une unité formant corps, mais reçoit en renfort le 13e bataillon du 7e régiment du génie[1].
En garnison à Grenoble, à la déclaration de la guerre, il entre en guerre avec les 8e, 13e et 14e bataillon structuré en compagnies divisionnaires et de corps d'armée [2]. Le rattachement de ses unités, à la mobilisation est le suivant :
Le 4e RG est en garnison à Grenoble, il sert l'armée des Alpes. À ce titre, ses compagnies territoriales se répartissent dans les forteresses alpines face à l'Italie en août 1914. Ces compagnies de forteresses ne restent pas « face à l'Est » très longtemps et dès la fin octobre 1914 quittent les Alpes et sont mises à la disposition des corps d'armée.
Les compagnies du Génie : 6/4, 6/4bis, 4/13, 14/15, renforcées à partir du 16 mars des compagnies 6/1 et 6/1bis sont engagées aux Eparges en 1915[3].
Du 30 septembre 1915 au 30 mars 1916 la Cie 14/15 reste en secteur sans discontinuer et sera détachée au profit des Divisions d'Infanterie qui viennent à tour de rôle occuper le secteur des Eparges
Compagnie 14/15 du 4e régiment du génie : "sous les ordres du capitaine Gunther et des sous-lieutenants Fallard et Jamet, chargée depuis plusieurs mois des travaux d’attaque d’une position fortifiée, a montré une endurance exceptionnelle au cours de travaux pénibles et périlleux. Lors de l’attaque, a fait preuve pendant quatre journées d’un entrain et d’une bravoure remarquables." [4].
"Sous la puissante impulsion du Capitaine Gunther, a donné des preuves d’un dévouement absolu et du plus grand courage en organisant, par un travail soutenu de nuit et de jour, du 13 au 22 octobre, des entonnoirs de mine, sous un feu de mousqueterie et d’artillerie des plus violents."
En 1929, le régiment est renforcé par deux compagnies de sapeurs de communication (sapeurs téléphéristes) et par une partie des hommes du 2e régiment du génie dissous[1].
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions[6]:
Les Compagnies du 4e régiment du génie ont reçu la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec une citation à l'ordre du corps d'armée no 196 du 18 novembre 1916:
NB : seule l'unité citée, en l'occurrence, la compagnie, a droit au port de ses décorations.
Parfois détruire, Souvent construire, Toujours servir.
Écu jaune chargé d’une cuirasse et d’un pot en tête noirs, sommés d’un dauphin bleu et rouge.