Jusqu'en novembre 1916, l'infanterie est divisée en deux brigades : bataillons de chasseurs à pied et 94e RI à la 83e brigade et 151e, 162e et 261e RI à la 84e.
À partir du , combats vers le fort de la Pompelle et la ferme d’Alger ; puis, stabilisation et occupation d’un secteur vers Sillery et le nord de Saint-Léonard, déplacé à gauche, le , vers le fort de la Pompelle et les abords est de Reims.
17 - : Retrait du front et transport par V.F., de la région d’Épernay, vers celle de Dunkerque.
6 - : Mouvement vers le front ; engagée, à nouveau, à partir du 8, dans la Bataille de Verdun, entre la Hayette et la Meuse : les 9, 10 et , violentes attaques allemandes.
- : Retrait du front et repos vers Bar-le-Duc.
4 - : Transport par camions à Verdun. À partir du 11, engagée, pour la troisième fois dans la Bataille de Verdun, entre la Hayette et la Meuse (éléments dès le 6) ; attaque allemande ; combats des 20, 23 et .
- : Retrait du front (éléments laissés en secteur jusqu’au 24) ; repos vers Bar-le-Duc.
- : Mouvement vers le front et à partir du , occupation d’un secteur entre la Vezouze et la lisière sud de la forêt de Parroy, étendu à gauche, le , jusqu’à Sânon.
- : Retrait du front ; mouvement vers la région de Lunéville.
- : Retrait du front, transport par camions dans la région de Sailly-Laurette ; repos.
- : Mouvement vers le front. À partir du , engagée, à nouveau, dans la bataille de la Somme, vers le bois de Saint-Pierre Vaast et le sud de Sailly-Saillisel :
Repos et instruction vers Ville-en-Tardenois, puis successivement, à partir du , dans la région de Vertus, à partir du , à Avize, à partir du , à Pourcy enfin, à partir du , à la Neuville et à Chalons-le-Vergeur.
5 - : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le bois des Caurières et la ferme des Chambrettes, étendu à droite, le , jusque vers Damloup.
9 - : Retrait du front : repos et instruction vers Gondreville.
- 1er mai : Transport par V.F. en Picardie : repos et instruction vers Senantes.
1er mai - : Transport par camions vers Prouzel, et, à partir du , occupation d’un secteur vers Hangard et le bois de Hangard, déplacé, à droite, le , vers Hangard et Hailles : , front réduit, à gauche, jusqu’à la route d’Amiens à Roye.
La loi du , sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du , fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types, dix divisions d’infanterie de type « nord-est », sept divisions d’infanterie motorisées et trois divisions d’infanterie alpine.
La 42e division d'infanterie, stationnée à Metz, est de type « nord-est ». Sa composition est la suivante :
et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
Historique
Sous le commandement du général de La Porte du Theil, la division est d'abord rattachée à la 3e armée. Elle quitte Metz dès le pour rejoindre la zone des deux Nieds, au nord de Rémilly[2].
Le 10 mai, le général Keller reçoit le commandement de la 42e DI[13], qui est alors en position entre Bibiche et Téterchen, avec poste de commandement à Hayes[14]. Les Allemands lancent ce même jour la bataille de France. À partir du 13 mai, les postes avancés de la division subissent des attaques des 93e et 95e divisions d'infanterie allemandes et la 42e DI replie ses avant-postes le 15 mai[15].
Le 16 mai, la division est retirée de Lorraine et embarque dans la nuit pour rejoindre la ligne Weygand dans l'Aisne[16]. Elle est mise aux ordres de la 6e armée[17].
Débordée par les Allemands, la division se replie vers le Sud-Est. Encerclés, les derniers éléments de la division sont capturés le dans la région des Riceys et de la Laigne[17].
Notes et références
↑Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : Série N 1872-1919, vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne), p. 30, 108 & 132