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Cet article est une ébauche concernant une unité ou formation militaire française.
La 1re division d'infanterie coloniale (abréviée 1re DIC) est une unité militaire de l'Armée française regroupant des troupes coloniales qui a été créé avant la Première Guerre mondiale et a combattu lors de la Seconde Guerre mondiale.
En juillet 1914, sa composition est la suivante:
Elle est dispersée au début de la guerre, la 2e brigade coloniale est isolée puis rejoint la 76e division d'infanterie (initialement appelée division de Vassart) et la 5e brigade coloniale passe en réserve d'infanterie du corps d'armée colonial.
En conséquence de la loi du 13 juillet 1927 sur l'organisation générale de l'armée, la 1re division d'infanterie coloniale sénégalaise est recréée le 1er novembre 1927 par transformation de la 35e division d'infanterie. Avec son état-major à Bordeaux, elle est alors constituée comme suit[1] :
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, la division est constituée ainsi[2] :
Dès la mobilisation, le 2e RIC passe à la 4e division d'infanterie coloniale et le 11e RAC passe au corps d'armée colonial[2]. Les unités de la division sont renforcées par des réservistes pour passer à leur effectif de guerre. Le 1er RAC se dédouble et forme le 201e régiment d'artillerie lourde coloniale divisionnaire[3].
La division est immédiatement dirigée vers la frontière Nord-Est de la France, les derniers échelons de la division rejoignant les éléments d'active sur le front. Au début de l'hiver, les régiments de tirailleurs sénégalais de la division sont rapatriés vers le midi de la France pour protéger les Africains du climat. Le 12e RTS est dissout le 1er décembre 1939 et forme le 12e régiment d'infanterie coloniale (12e RIC), constitué de soldats européens. Un nouveau 12e RTS est créé le 15 décembre (il rejoindra le front en avril 1940 et remplacera le 12e RIC qui sera alors dissous)[3].
En avril et début mai, les tirailleurs sénégalais rejoignent la division et les deux régiments d'artillerie divisionnaire sont renforcés de contingents africains[3]. La division est jugée bien entraînée et bien équipée[4].
Au 10 mai 1940[5] :Cavalerie
Infanterie
Artillerie
Génie
Transmissions
Train
Intendance
Santé
Le 10 mai 1940, au déclenchement de la bataille de France, la 1re division d'infanterie coloniale est placée entre la forêt d'Argonne et la Meuse, en réserve de la 2e armée[4]. Cette dernière est chargée en premier lieu de protéger la ligne Maginot d'une manœuvre tournante.
La division disparaît le 21 juin 1940, la plupart de ses éléments capturés dans les Vosges[6] .