Le 8e sommet de l’Union africaine s’est tenu du 28 au à Addis-Abeba. Le Darfour et la Somalie ont été les principaux points à l’ordre du jour. Le président de la Commission de l'Union africaine Alpha Oumar Konaré a lancé « un appel à nos frères soudanais, gouvernement et rebelles, pour que la paix revienne au Darfour, pour qu'ils arrêtent les attaques et les bombardements » et a appelé les pays africains à mettre en place rapidement la force de paix en Somalie[1].
Le président ghanéen, John Kufuor, a été choisi pour assurer la présidence de l'Union africaine pour l'année 2007[2].
Les chefs d’État et de gouvernement ont désigné cinq « sages », personnalités africaines hautement respectées qui ont apporté une contribution exceptionnelle à la cause de la paix, de la sécurité et du développement sur le continent : Brigalia Bam, présidente de la Commission électorale indépendante de l'Afrique du Sud, Élisabeth Pognon, ancienne présidente de la Cour constitutionnelle du Bénin, Salim Ahmed Salim, ancien secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et actuel envoyé spécial de l'Union africaine au Darfour, Miguel Trovoada, ancien président de Sao Tomé-et-Principe et Ahmed Ben Bella, ancien président algérien. Ces 5 sages pourront se prononcer sur toutes les questions liées à la promotion et au maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique[3].
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est intervenu à la séance d’ouverture pour présenter son plan d’action pour l’Afrique, notamment sur les conflits et les conséquences du réchauffement climatique[4].
Le 9e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine s’est ouvert le à Accra (Ghana). L’ordre du jour porte sur la constitution d’un gouvernement africain pour préparer les États-Unis d’Afrique. Les dirigeants africains sont partagés sur cette question. Le président libyenMouammar Kadhafi qui mène le combat pour cette idée, est soutenu par le président sénégalaisAbdoulaye Wade et le président gabonaisOmar Bongo Ondimba. À l’opposé, le président sud-africainThabo Mbeki trouve prématuré l’institution de ce gouvernement panafricain et préfère un renforcement des organisations sous-régionales[5]. Le président de la commission de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré a apporté son soutien au projet de gouvernement panafricain en déclarant que « La bataille pour les États-Unis d'Afrique est la seule qui vaille pour notre génération, la seule capable d'apporter des réponses aux mille problèmes des populations africaines »[6].
Le 9e sommet de la Cen-Sad s'est tenu les 2 et à Syrte (Libye), sous la présidence du chef d'État libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'organisation. L'ordre du jour portait sur la sécurité alimentaire, la gestion des ressources naturelles et la création d'une zone de libre-échange. La Cen-Sad a accueilli deux nouveaux pays: La Guinée et les Comores[7]. Les dirigeants africains ont lancé des appels à la paix en Somalie et au Soudan, où ils exhortent les différentes partis à entériner l'accord de paix et refusent l'intervention des forces étrangères[8].
Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest
Sommet de Ouagadougou: le 31e sommet de l’organisation ouest africaine s’est tenu à Ouagadougou (Burkina Faso) le . La Gambie et le Cap-Vert étaient absents de ce sommet. Au niveau institutionnel, le sommet a adopté la transformation du secrétariat exécutif par une commission, présidée par le ghanéen Mohamed Ibn Chambas. Le président burkinabé Blaise Compaoré devient président en exercice. La crise ivoirienne et la grève générale déclenchée par les syndicats et l’opposition en Guinée ont également été à l’ordre du jour[9]. La CEDEAO a décidé l’envoi d’une médiation régionale composée des présidents sénégalais Abdoulaye Wade et nigérian Olusegun Obasanjo[10].
Sommet d'Abuja: les chefs d’État de la CEDEAO se sont réunis à Abuja pour le 32e sommet de l’organisation ouest africaine. Ils ont adopté la « Vision stratégiques » consistant à transformer l’Afrique de l’ouest en une région sans frontière d’ici à 2020[11].
Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
Le deuxième Sommet Union européenne/Afrique a réuni les 8 et à Lisbonne (Portugal) les chefs d’État et de gouvernement de 53 pays africains, ainsi que le président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré, et de 27 pays européens. Le Royaume-Uni a décidé de boycotter ce sommet en raison de la présence du président zimbabwéenRobert Mugabe. Les participants ont adopté une déclaration posant les principes d’un partenariat d’égal à égal entre l’Europe et l’Afrique. Alpha Oumar Konaré demande un « devoir de mémoire vis-à-vis de la traite négrière, de la colonisation, de l'apartheid, du génocide rwandais ». Le dirigeant libyenMouammar Kadhafi a appelé les Européens à rembourser les ressources « volées » lors de la colonisation ou alors à se tenir prêts à accueillir les migrants africains chez eux. les dirigeants africains ont exprimé leur opposition aux accords de partenariats économiques que l’Union européenne souhaite signer avec les pays africains[19].
Gabon : des élections législatives partielles étaient organisées le dans 20 circonscriptions où les élections législatives de avaient été invalidées par la cour constitutionnelle. Le Parti démocratique gabonais (Pdg, au pouvoir) a remporté 11 des 20 sièges. Le Pdg dispose de la majorité absolue au parlement[21].
Kenya : des élections générales, dont l’élection présidentielle, étaient organisées le . Elles sont le point de départ d’une crise politique entre les partisans du président sortant Mwai Kibaki et ceux du candidat de l’opposition, le dirigeant du Mouvement démocratique orange (ODM) Raila Odinga. Le président sortant Mwai Kibaki est déclaré élu alors que l’opposition dénonce des fraudes massives. Des violences éclatent entre les deux camps et se poursuivent sur le début de l’année 2008.
L'élection présidentielle s'est déroulée dans le calme le . Le président sortant Amadou Toumani Touré a été réélu au premier tour avec plus de 70 % des voix mais l'opposition conteste ces résultats.
Les élections législatives ont eu lieu en juillet. Elles ont été remportées par les partis ayant soutenu Amadou Toumani Touré, membres de l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP).
Les élections sénatoriales se déroulent les (1er tour) et le (second tour). À l'issue du premier tour, 38 sièges ont été pourvus sur les 56, dont 23 sièges remportés les candidats indépendants et 8 par Coalition des forces du changement démocratique (opposition à l’ancien président Maaouiya Ould Taya[26].
Des élections législatives devaient avoir lieu le . Mais, à la suite de l’annulation d’un décret présidentiel sur la répartition des députés par le Conseil d’État, elles sont reportées au . Boycottées par les principaux partis de l’opposition, elles ont été remportées par la coalition présidentielle SOPI 2007.
Dans un rapport publié à Genève, la mission spéciale du Conseil des droits de l'homme des Nations unies sur la situation dans la région soudanaise du Darfour conclut que « les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité continuent dans la région », accusant le gouvernement d’avoir lui-même orchestré et participé à ces crimes. La mission, présidée par Jody Williams, avait enquêté pendant un mois en dehors du pays, le gouvernement soudanais ne lui accordant pas l’autorisation d’enquêter à l’intérieur du pays[34]
Une conférence internationale sur le Darfour a été organisé le à Paris par la France en présence des principales puissances de la communauté internationale, dont la Chine et les États-Unis, chacune affirmant vouloir redoubler d’efforts pour mettre un terme à la guerre civile. L’Union africaine, qui n’avait pas été concerté pour cette initiative menée par le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a boycotté cette conférence[35].
Une conférence internationale sur le Darfour s'est tenu le à Tripoli avec des représentants des Nations unies, de l'Union africaine et de15 pays, dont les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité, le Soudan, la Libye, le Tchad, l'Égypte et l'Érythrée. La conférence s'est terminé par un appel à poursuivre le processus de paix dans lequel l'Union africaine et l'ONU jouent un rôle principal. Aucun des groupes rebelles du Darfour n'a participé à la conférence. Les participants ont annoncé qu'une rencontre avec les groupes rebelles non signataires de l'accord de paix de aurait lieu Arusha (Tanzanie) du 3 au prochains pour fixer la date et le lieu pour des négociations entre gouvernement et rebelles[36]. Le , Le Front uni pour la libération et le développement a été créé par 5 factions rebelles du Darfour: deux tendances rivales de l'Armée de libération du Soudan, les Forces du Front démocratique révolutionnaire, le Mouvement national pour la réforme et le développement et l'Alliance démocratique fédérale du Soudan, en vue des prochaines négociations sur le règlement du conflit[37].
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité la résolution 1769 qui autorise le déploiement d'une force hybride ONU/Union africaine au Darfour. Cette force, d'un coût estimé à 2 milliards de dollars, dénommée Unamid, sera constituée d'environ 26 000 soldats et policiers[38]. Le gouvernement soudanais a déclaré le 1er août approuver cette résolution[39].
Marée noire au Cameroun : Des tonnes de pétrole brut, échappé du terminal du pipe-line Tchad-Cameroun, se déversent dans la mer à Ebome, une localité située à 6 km de la ville de Kribi, au sud du Cameroun, depuis le , faisant craindre une marée noire menaçant les poissons et les pécheurs[40]
Catastrophes naturelles et humaines
Madagascar : Un cyclone tropical baptisé Indlala a frappé le nord du pays entre le 15 et le faisant 88 morts et 137 605 sinistrés. Le cyclone a endommagé 93 bâtiments administratifs, 35 écoles, 43 hôpitaux et 36 ponts ont été, et détruit 36 501 hectares de culture.
République du Congo : une épidémie de Choléra s’est déclaré à Pointe-Noire en janvier et s’est répandue jusqu’à Brazzaville. Le , 3 290 cas ont été recensés, causant la mort de 65 personnes[43].L’Unicef comptabilise 82 morts au [44].
Angola : L’épidémie de choléra qui s’est déclaré dans la province de Huambo en a pris fin en . Cette épidémie a touché 866 personnes et fait 43 morts[45].
Ouganda : Une épidémie due à une nouvelle souche du virus de la fièvre hémorragique Ebola, qui s'est propagée dans trois zones du district de Bundibugyo, dans l’ouest du pays. Au , 61 cas ont été recensés dont 18 mortels[49]. Un bilan des autorités locales le fait état de 34 décès. 116 personnes ont contracté la maladie[50].
République démocratique du Congo : Une épidémie de Fièvre ébola a sévi d’avril à octobre au Kasaï-Occidental, une province au centre du pays. 264 cas suspects ont été enregistrés dont 26 confirmés. Les autorités sanitaires ont enregistré 187 décès[51].
Nigeria : Un premier cas de décès humain a été enregistré au Nigeria le à Lagos[52].
Ghana : deux foyers de grippe aviaire ont été découverts, le premier début mai près de Tema, dans l’est, le second à Sunyani, dans le nord du pays[53].
Bénin : Le virus H5N1 a été découvert dans deux foyers à Adjarra (près de la capitale, Porto-Novo) et à Cotonou, le [54].
Burkina Faso: une épidémie de méningite cérébro-spinale sévit depuis le début de l’année. Au , 24 633 cas ont été recensés causant la mort de 1 625 personnes selon un bilan officiel annoncé par le ministère de la santé. Les autorités ont entrepris une vaste campagne de vaccination pour tenter d’enrayer l’épidémie[55]. le Burkina Faso avait lancé un appel à la communauté internationale afin d'obtenir une aide de 800 millions de francs CFA pour l'achat de vaccins[56].
Cameroun: Le gouvernement a décidé le de rendre gratuits les antirétroviraux pour les personnes vivant avec le Vih/Sida. Cette mesure, qui devrait toucher en 2007, 43 000 personnes, est effectivement entrée en vigueur le [58].
Afrique : Dans un rapport de portant sur le bilan du Programme plurinational de lutte contre le sida pour l'Afrique (MAP) 2000-2006, la Banque mondiale note que l’épidémie de Sida commence à ralentir en Ouganda, au Kenya et au Zimbabwe et dans les régions urbaines d'Éthiopie, du Rwanda, du Burundi, du Malawi et de la Zambie. Le rapport précise que l’année passée, 25 millions d’Africains sont séropositifs et 2 millions en sont décédés[59].
Dans un rapport publié par Forum for Collaborative HIV Research (Washington - États-Unis), la coépidémie mortelle VIH/tuberculose se propage rapidement en Afrique subsaharienne où la moitié des nouveaux cas de tuberculose sont associés au VIH. Le taux de mortalité des personnes atteintes du VIH et de la tuberculose est cinq fois supérieure a ceux atteint de la seule tuberculose. Les auteurs du rapport appellent à des mesures urgentes comme le développement de tests de diagnostic rapides de la tuberculose résistante chez l'adulte et l'enfant VIH positifs[60]
Ouganda : À partir de la rentrée de , les élèves ayant réussi l’examen de fin de cycle primaire pourront accéder gratuitement au secondaire grâce à la mise en place de l’enseignement secondaire universel[61].
Une conférence internationale sur la suppression des frais scolaires, coorganisée par l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA), l'UNICEF et la Banque mondiale a réuni du 19 au à Bamako 23 délégations, certaines conduites par des ministres. Les participants ont adopté une déclaration, dite déclaration de Bamako, plaidant pour que chaque enfant « soit scolarisé indépendamment de la capacité financière des familles ». Elle reconnaît que chaque pays, confrontés à des réalités et des défis différents, doit « trouver des solutions propres, adaptées à ses réalités »[62].
Dina Craissati, un des responsables de l’Unicef estime que si l’Afrique subsaharienne veut atteindre les objectifs de l’Éducation pour tous (EPT) d’ici 2015, il faudra multiplier par trois le nombre d’enfants ayant accès à l’école[63].
Journée de l’enfant africain : la Journée de l’enfant africain a été célébrée le sur tout le continent. Le thème de cette année était la lutte contre le trafic des enfants.
Enfants migrants : L’OngHuman Rights Watch (HRW) a publié le un rapport intitulé Unwelcome Responsibilities: Spain’s Failure to Protect the Rights of Unaccompanied Migrant Children in the Canary Islands (Responsabilités fâcheuses : L’incapacité de l’Espagne à protéger les droits des enfants migrants non accompagnés dans les îles Canaries) où elle dénonce les conditions de détention des enfants migrants africains arrivés clandestinement aux îles Canaries. Entre 400 et 500 enfants sont détenus dans des centres d’accueil surpeuplés, avec des conditions d’hygiènes déplorables. ils sont sous-alimentés et subissent des mauvais traitements et des harcèlements sexuels[64].
Trafic d'enfants : L’ONG française L'Arche de Zoé a tenté de transférer en France 103 enfants soudanais ou tchadien de moins de 10 ans sous couvert d’une opération humanitaire pour des enfants orphelins qui auraient dû être confiés à des familles d’accueil. Les autorités tchadiennes ont stoppé cette opération le et arrêté six membres de l’organisation à l’aéroport d’Abéché au moment de l’embarquement. L’Arche de Noé, qui se faisait appelé Children rescue sur place aurait caché les véritables motivations de cette opération. Les autorités française et les autres ONG présentent sur place ont condamné cette opération[65]. Le président Tchadien, Idriss Déby évoquant un trafic d’enfants, a promis des poursuites judiciaires contre les membres de l’organisation qui encourent jusqu’au 20 ans de travaux forcés. Trois journalistes français, un pilote d’avion belge et sept hôtesses de l’air espagnols ont également été interpellées, ainsi qu’un sous-préfet et un chef de quartier tchadiens. Les membres de l’association et les journalistes ont été inculpés d’enlèvement d’enfants et d’escroquerie, les personnels espagnols et les deux tchadiens de complicités. Ils ont tous été transférés à N'Djamena à la suite du dessaisissement de la juridiction d'Abéché au profit de celle de N'Djamena par la Cour suprême[65]. Selon une enquête menée par le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), l’UNICEF et le Comité international de la Croix-Rouge, au moins 91 enfants ne seraient pas orphelins[66].
Une conférence internationale sur le enfants soldats s’est tenu à Paris le .
Burundi : Françoise Ngendahayo, ministre burundais de la Solidarité nationale et des Droits de la personne humaine, que le Burundi envisagé « dans ce vaste mouvement de promotion des droits de l'homme de procéder à la libération des enfants-soldats encore détenus » dans les prisons[67].
Bénin : En marge de ce sommet, Mariam Aladji Boni Diallo, ministre béninoise des Affaires étrangères, souhaite mobiliser la communauté internationale, et particulièrement la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la gravité des enfants soldats et a réaffirmé son pays souhaitait que l’enrôlement des enfants devienne un crime contre l’humanité[68].
Tchad: Le gouvernement a signé le un accord avec l'Unicef prévoyant la protection et la démobilisation des enfants enrôlés dans l'armée nationale tchadienne. En signant cet accord, le gouvernement reconnaît pour la première fois la présence d'enfants dans les rangs de l'armée[69].
République démocratique du Congo : Selon la Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc), la milice dirigée par Laurent Nkunda enrôlerait de force de nouveaux enfants soldats. Ces enfants, souvent âgés de moins de 12 ans, sont recrutés dans les écoles primaires et secondaires et sur les marchés. D’après la Coalition pour mettre fin à l’utilisation des enfants-soldats, des enfants seraient battus à mort afin de semer la terreur chez les autres et les filles seraient systématiquement violées[71]. La MONUC condamne, dans un communiqué du , la présence de centaines d’enfants soldats, filles et garçons, dans le conflit au Nord-Kivu. Ces enfants sont recrutés de forces dans les écoles par les groupes armées, principalement par le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), depuis la reprise des combats en . Les enfants deviennent des combattants ou sont utilisés pour des tâches logistiques ou comme esclaves sexuels[72].
Mauritanie: L'Assemblée nationale a adopté le 8 août 2007 à l'unanimité une loi criminalisant l'esclavage avec une peine de 10 ans de prison. L'esclavage a été officiellement aboli en 1981 mais est toujours pratiqué[74]
Mali : Le conseil des ministres a adopté le un projet de loi portant abolition de la peine de mort[75].
Jeux africains : les 9e jeux africains se sont déroulés à Alger en juillet 2007. L’Égypte est arrivée en tête en nombre de médailles d’or (74) devant l’Algérie (70) et L’Afrique du Sud (61). Pendant deux semaines, 6 000 athlètes se sont rencontrées dans 27 disciplines[76].
Boucle du coton : La 3e édition de la course cycliste internationale "Boucle du coton" s'est déroulée du 14 au prochain au Burkina Faso. Elle a été remportée par le Burkinabè Saïdou Rouamba. La course, longue de 798 km, est divisée en 7 étapes[85]. Cette course est dénoncé par L'Union nationale des producteurs du Burkina (UNPCB) qui la considère "aberrante" au moment où les producteurs de coton sont confrontés à de multiples difficultés[86].
Rencontres africaines de la photographie : La 7e édition des Rencontres africaines de la photographie auront lieu du au autour du thème « Dans la ville et au-delà ».
Coton : Une réunion de l’organisation mondiale du commerce organisée à Genève les 15 et n’ont pas permis aux pays africains producteurs de coton, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, d’obtenir satisfaction. Ils réclament depuis 2003 la suppression des subventions à l’exportation et la baisse des aides directes accordées par certains pays, notamment les États-Unis, à leurs producteurs, faussant ainsi les prix du coton et entraînant une baisse importante des revenus des paysans africains[97].
↑Fin de la 1re édition africaine du Forum social mondial à Nairobi, Afp, 25 janvier 2007
↑Autorité du bassin de la Volta: Six chefs d’État pour une gestion intégrée des ressources, Sidwaya, 22 janvier 2007
↑Retrouvailles des mouvements sociaux d’Afrique de l’Ouest à Sikasso, au Mali, Apa, 6 juin 2007
↑ Sommet de Sikasso : G8 et Banque mondiale fustigés, Le Nouvel Observateur 8 juin 2007)
↑ Face à l'UE, l'Afrique fait entendre sa voix au sommet de Lisbonne, Afp, 9 décembre 2007
↑Le FLN en tête au Parlement, Xinhua, 18 mai 2007 et Élections législatives dans la crainte d'attentats, Afp, 17 mai 2007
↑ Le PDG vainqueur des élections législatives partielles du 10 juin dernier, Xinhuanet, 13 juin 2007
↑ 99 candidats en course pour les 48 sièges du parlement gambien, AngolaPress, 22 janvier
↑Législatives au Lesotho: dépouillement et premiers résultats partiels, Afp, 18 février 2007
↑ Le parti au pouvoir remporte les élections législatives, Xinhua, 21 février 2007
↑ Le parti au pouvoir remporte les législatives, 28 septembre 2007 citant la télévision MBS
↑ Les deux tiers du Sénat mauritanien pourvus au premier tour, dimanche, APA, 22 janvier 2007 citant le ministre de l’Intérieur, des Postes et télécommunications
↑ Mauritanie: appels au rassemblement pour le second tour de la présidentielle, Afp, 12 mars 2007
↑ Ould Cheikh Abdallahi vainqueur de la présidentielle, Afp, 26 mars 2007
↑Le candidat du pouvoir Umaru Yar'adua élu président
↑ Jean-Pierre Bemba élu sénateur, Xinhua, 20 janvier 2006 relatant des informations de Radio Okapi (République démocratique du Congo).
↑Ernest Bai Koroma officiellement investi président, Afp, 17 septembre 2007
↑ Togo: premier scrutin pacifique depuis le processus démocratique, Afp, 15 octobre 2007
↑De plus en plus d'enfants soldats au Darfour, selon l'ONU, Afp, 1er février 2007
↑ Les "crimes de guerre et contre l'humanité continuent" selon l'ONU, Afp, 12 mars 2007
↑ Conférence sur le Darfour : les grandes puissances promettent de redoubler d'efforts, Afp, 25 juin 2007
↑Darfour : la conférence de Tripoli préconise la poursuite du processus de paix, Xinhua, 17 juillet 2007 et Darfour : Ban Ki-moon salue les résultats de la conférence de Tripoli, Afp, 20 juillet 2007
↑ Un Front uni formé de groupes rebelles pour négocier au Darfour, Reuters, 14 juillet 2007
↑Darfour : l'ONU autorise le déploiement d'une force ONU-Union africaine, afp, 1er août 2007
↑ Le Soudan approuve la résolution de l'ONU sur l'opération de maintien de la paix au Darfour, Xinhuanet 2 août 2007
↑ Menace de marée noire au Cameroun, L'Express 19 janvier 2007
↑ Dix-huit pays africains adhèrent à l'initiative UNITAID contre le sida