Le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans. L'Assemblée populaire nationale (APN) est composé de 407 députés élus pour cinq ans.
Le Conseil de la nation est composé de 144 parlementaires, 96 élus par les assemblées communales et de wilayas et 48 nommés par le président de la République.
L'Algérie a un système politique multipartite, les différents partis doivent le plus souvent former des coalitions pour pouvoir gouverner.
En 2019, pendant le Hirak, le parlement algérien a créé une autre instance, l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), qui a élu Mohamed Charfi à sa tête, pour gérer l'élection présidentielle algérienne de 2019[2]. Fouad Makhlouf, secrétaire-général, voit le remplacement du rôle de la HIISE par l'ANIE comme inconstitutionnelle, proposant plutôt d'« ouvrir les 405 postes vacants des membres de la [HIISE] aux représentants du peuple »[3]. Faïz Moussi, juriste, et Ahmed Betatache, constitutionnaliste, voient les procédures d'examen et de validation de la loi établissant l'ANIE et les règles de l'élection présidentielle comme « bâclées » et en violation de la constitution. En critiquant la rapidité non conforme, selon lui, des procédures, Betatache disait, « En six jours, un brouillon est devenu deux lois applicables »[4].
Le , la loi électorale a été modifiée par Ordonnance présidentielle.
Des élections législatives ont lieu le . Plus de 20 partis politiques et environ 100 listes indépendantes sont en lice, avec plus de 12 000 candidats, pour les 389 sièges de l'Assemblée populaire nationale.
Des groupes militants islamistes ont appelé au boycott des élections. Des mesures de sécurité renforcées ont été prises pour protéger le déroulement des élections.
L'élection présidentielle du [6] est remportée par Abdelaziz Bouteflika. La majeure partie de l'opposition a boycotté le scrutin. Le taux de participation est fortement contesté.
Élections municipales de 1953: à Oran, où le MTLD et le PCA font liste commune pour le second tour, la police intervient; « A midi trente, la police a fait irruption dans les bureaux de vote qu'elle a fermés et, en présence des délégués algériens, elle a entrepris de remplir les urnes. Les électeurs protestèrent et la police, qui ne voulait pas quitter les lieux, expulsa les délégués de la liste d'union. »[7]. La population réagit en manifestant, un garçon de dix ans est tué par une voiture de police qui fonce sur la foule[8].