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Le est promulgué le Statut sur l'Algérie et prévoit la création d'une Assemblée algérienne élue au suffrage universel direct avec parité entre musulmans et européens
Système électoral
L'Assemblée algérienne est élue au suffrage universel direct à deux tours par deux collèges électoraux : un collège est réservé aux européens et 58 000 de statut local composé de 60 délégués tandis que le second collège, quant à lui, est également composé de 60 délégués mais concerne 1 300 000 citoyens algériens indigènes de « statut musulman ».
Résultats
Premier collège (européen)
Les résultats du premier collèges tourne en faveur des Gaullistes.
Ces élections ont fait l'objet de polémique et sont accusées de fraudes électorales, surtout parce que les partis MTLD de Messali Hadj et UDMA de Ferhat Abbas avaient gagné les élections municipales de 1947[1],[2]. Yves Chataigneau, le gouverneur général de septembre 1944 à février 1948, refusait de faire intervenir l'administration dans les opérations électorales, mais son successeur, Marcel-Edmond Naegelen, a accepté le trucage des élections en 1948 et 1951[3]. Le trucage des élections se répète en 1954[4].
↑Charles-Andre Julien, L'Afrique du Nord en Marche, 2e édition, Julliard 1953, pp. 321-338.
↑Bernard Droz, article Naegelen, Marcel-Edmond (1892-1978), dans L'Algérie et la France, Robert Laffont 2009, (ISBN978-2-221-10946-5), p. 629, article Assemblée algérienne du même auteur, p. 66, et article Statut de 1947 p. 793, du même auteur.
↑Bernard Droz, article Assemblée algérienne, dans L'Algérie et la France, Robert Laffont 2009, (ISBN978-2-221-10946-5), p. 66, article Chataigneau, Yves (1891-1969) du même auteur, p. 185, article Naegelen, Marcel-Edmond (1892-1978) du même auteur, p. 629.