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Cet article est une ébauche concernant le Gabon.
Le Parti démocratique gabonais (PDG) est un parti politique gabonais dont les origines remontent aux tout premiers jours de l'indépendance du pays de la France.
Il est fondé en 1953 sous le nom de Bloc démocratique gabonais (BDG) avant de prendre son nom actuel en 1968. Il a pour devise : « Dialogue, Tolérance, Paix ». Il a été le parti dominant de la vie politique gabonaise de 1961 à 2023, jusqu'au coup d'État de 2023 qui renverse le président Ali Bongo. Il fut également le seul parti autorisé entre 1968 et 1990. Depuis mars 2024, sa secrétaire général est Angélique Ngoma.
Le parti est d'abord connu sous le nom de Bloc démocratique gabonais sous la direction de Léon Mba. Avec l'accession de Mba à la présidence, le parti devient dominant. Devenu président du Gabon en 1967, Albert Bernard Bongo, renomme le parti en Parti démocratique gabonais, le 12 mars 1968. Le président Bongo rend illégaux tous les autres partis, faisant du PDG le parti unique du Gabon.
Au cours des deux décennies du monopartisme, le PDG prend de l'essor et conforte sa position sur l'échiquier politique national, ce qui explique son hégémonie. Il est le seul parti avec une présence réelle dans toutes les provinces du Gabon.
La fin du parti unique en 1991 ne change rien à la mainmise du PDG sur la politique gabonaise. L'appareil d'État est quasi entièrement composé de fonctionnaires membres du PDG et la presse, qu'elle soit étatique ou privée, reste dans la plupart des cas le porte-voix du PDG et surtout du président Bongo.
Lors des élections législatives du 9 décembre 2001, le PDG remporte 88 des 120 sièges de l'Assemblée nationale gabonaise.
Aujourd'hui, une constellation de partis politiques s'est formée autour du PDG pour constituer le bloc de la majorité présidentielle du Gabon.
Aux élections législatives du 17 décembre 2006, le PDG remporte 80 sièges sur 120[1].
Après de graves dissensions internes[2], le PDG a nommé Ali Bongo comme candidat à l'élection présidentielle anticipée de 2009[3], qui fait suite à la mort d'Omar Bongo. Ali Bongo, ministre de la Défense et fils du président défunt est élu le 30 septembre 2009[4].
Le président Bongo est renversé lors d'un coup d'État le 30 août 2023. Le secrétaire général du PDG, Steeve Nzegho Dieko, est mis en résidence surveillée par la junte arrivée au pouvoir et remplacé à titre intérimaire par Luc Oyoubi, secrétaire général adjoint[5].
En mars 2024, Paul Biyoghe Mba est nommé premier vice-président du parti. Ali Bongo est démis de sa fonction de président du parti et sa mère Patience Dabany est exclue du parti[6]. Angélique Ngoma devient secrétaire générale le 8 mars[7].
Pour l'élection présidentielle de 2025, le PDG soutient la candidature du chef de la junte, le général Brice Oligui Nguema, lequel est largement favori[8].
Le programme politique du parti est articulé dans ses statuts et son règlement intérieur. Ces documents ont été mis à jour lors du 8e Congrès du PDG qui a eu lieu du 19 au 20 juillet 2003.
Le PDG compte de nombreuses fédérations à l'étranger, dont les plus importantes sont en France et aux États-Unis.