Les recettes de l'entreprise continuent de grimper avec 385 millions d'USD[1]. Toutefois un article intitulé Working for Mickey Mouse est publié dans le numéro 2 du magazine Inside Comics évoque les conditions de travail au sein du studio[1]. C'est dans cet article qu'apparait la première fois selon Mark Arnold la question « How Would Walt have done it? » (Qu'aurait fait Walt ?)[1]. L'article évoque comment le brillant de Disney s'est terni et comment malgré de bon résultat financier l'entreprise Disney s'érode. L'article se concentre sur la personnalité de David Marlow, un monteur ayant démissionné au bout de trois mois de l'antenne de New York à cause du rejet de ses propositions de films[1]. Cette agence compte cinq monteurs mais considérés comme des boucs émissaires et sans respect de la part du siège californien[1]. Lors de son entretien d'embauche, Marlow n'avait pas fait assez bonne impression par son manque de connaissance des productions récentes du studio et il a du visionner 54 films pour y trouver la formule Disney[1]. Grâce à cela il a pu relever quelques thèmes récurrents comme la chasse et les armes, les comédies de situation, les femmes reléguées en cuisine après le mariage, les héros universitaires ou veufs et les comédies musicales[1].
L'université California Institute of the Arts s'installe dans son propre campus[2]. L'établissement permet de former de nouveaux talents pour les productions en cours comme Les Aventures de Bernard et Bianca (1977) et Rox et Rouky (1981)[2]. Même si les choses ne se sont pas passé aussi simplement que le décrit Bob Thomas dans Building a Company l'école est considérée encore de nos jours comme un lieu de formation de qualité dans le domaine des arts[2].
Productions audiovisuelles
Le plus grand succès de l'année au cinéma est la suite d’Un amour de Coccinelle (1968), Le Nouvel Amour de Coccinelle[3]. Le film n'est pas aussi bien que le premier opus en raison de l'absence des acteurs originaux mais il rapporte au box-office[3]. Ce film conforte le studio Disney dans le rôle de leader du secteur des films familiaux mais pas pour longtemps en raison des trop nombreuses suites et des autres films ternes[3]. Les Monty Python parodient même le film dans la bande annonce de Monty Python : Sacré Graal ! (1975)
L'autre grand succès du studio en 1974 est le troisième moyen métrage de la franchise Winnie l'ourson, Winnie l'ourson et le Tigre fou qui sera compilé avec les deux précédents en 1977 pour devenir le long métrage Les Aventures de Winnie l'ourson[3]. Le studio nourrit de grands espoirs avec la sortie en fin d'année du film L'Île sur le toit du monde avec même une zone dédiée à Disneyland[3] (voir ci-dessous).
Les productions télévisuelles pour The Wonderful World of Disney sont toujours aussi nombreuses avec une dizaine de téléfilms[3]. Le studio produit aussi deux émissions spéciales l'une liée au Nouvel Amour de CoccinelleHerbie Day at Disneyland qui présenté la voiture dans le parc Disneyland et Sandy in Disneyland avec Sandy Duncan[3]. Trois projets d'émissions intitulées Harness Fever, Incident at Hawk's Hill et Ragwing seront recyclées plus tard[3]. Le premier conserve son nom mais n'est diffusé qu'en 1977. Le second deviendra The Boy Who Talked to Badgers[4] et le troisième The Sky's the Limit diffusé en 1975.
Parcs à thèmes et loisirs
À Disneyland l'attraction America Sings ouvre dans l'espace libéré par le Carousel of Progress parti en Floride[2]. Mais l'attraction est marquée par le décès du premier cast member de l'histoire des parcs. Deborah Gail Stone, une employée saisonnière âgée de 18 ans, est écrasée dans l'attraction[5]. Une zone intitulée Discovery Bay dédiée au film L'Île sur le toit du monde dont la sortie est prévue en fin d'année, est envisagée dans le parc Disneyland avec un ballon dirigeable de taille réelle[3]. Mais le succès du film n'est pas au rendez-vous et le projet annulé[3].
Globalement Gold Key Comics poursuit ses publications de comics mais stoppe O'Malley and the Alley Cats[2]. Une nouvelle séries The New Adventures of Robin Hood basée sur le film est publiée ainsi que deux deux one-shots Donald and Daisy et The Best of Walt Disney Comics, compilations d'histoires déjà publiées[2].
Fawcett Publications arrête la publication du magazine Walt Disney's Fun to Know le après 16 numéros et celle du magazine Disneyland le au bout de 99 numéros[2].
Les auteurs Don Thompson et Dick Lupott consacre un chapitre entier à Carl Barks dans leur ouvrage The Comic-Book Book, démontrant un intérêt croissant pour les comics[2]. Le mystère du « bon artiste des canards » est dévoilé[2]. L'ouvrage contient aussi un chapitre sur le comic strip Mickey Mouse de Floyd Gottfredson, encore en production[2].
Futures filiales
En 1974, Capital Cities achète plusieurs médias de Fort Worth au Texas : le Fort Worth Star-Telegram, WBAP-AM et KSCS-FM[7]. En raison de la faible rentabilité des cinémas, la division centre-ouest d'ABC Theatres, nommée ABC Great States est revendue à Henry Plitt[8], qui fonde Plitt Theatres. La transaction de 25 millions d'USD est finalisée le et concerne 123 salles réparties dans deux entités State Theatre et Eau Claire[9]. En parallèle la gestion de la division Ouest, comprenant les Rocheuses et la Californie, est prise en charge par la 20th Century Fox[9].
, ABC Theatres vends sa division centre-ouest ABC Great States à Henry Plitt[8], qui fonde Plitt Theatres. La transaction de 25 millions d'USD est finalisée le et concerne 123 salles réparties dans deux entités State Theatre et Eau Claire[9]