À l'origine, le procédé Circarama nécessitait 11 caméras puis le nombre fut réduit à 9 tandis que le nom fut modifié en Circle-Vision 360° à la suite de plaintes des propriétaires du système similaire nommé Cinérama[1].
Pour la prise d'image, la technique consiste en neuf caméras placées ensemble et disposées sur un support qui permet de déplacer l'ensemble dans les lieux de tournage. Une évolution du système a vu l'introduction de miroirs à 45° dans le dispositif afin d'avoir les neuf caméras en étoile autour d'un axe vertical, les neuf miroirs renvoyant les images horizontales. Ce système permet d'avoir moins de décalage entre les champs de vision de chaque caméra. Les premières utilisations du dispositif furent sur le toit de voitures ou de camions, mais pour le film O Canada! (1982) ou Le Visionarium (1992), des hélicoptères suspendent les caméras au-dessus des paysages. Afin de réduire les distorsions dues aux vibrations, les images sont retraitées par ordinateur.
Le principe était expliqué dans l'attraction Le Visionarium et est à l'origine du nom du personnage Nine-Eye de l'attraction.
Pour la projection, cette technologie utilise neuf écrans agencés en cercle et séparés par un interstice prévu pour loger les projecteurs. La première utilisation date de 1955 pour America the Beautiful à Disneyland au sein du Circarama Theater, renommé Circle-Vision Theater en 1967[1].
En mai 1966, dans le contexte de la préparation de l'Exposition universelle de 1967, les producteurs cinématographiques québécois protestent contre l'attribution de contrats à des groupes américains[2]. L'un des contrats concerne une licence de 1,25 million de CAD payée par Bell à Walt Disney Productions[2] pour l'usage de la technologie Circle-Vision 360°[2].
Attractions des parcs Disney utilisant cette technologie