19 août-12 septembre : succès de l’offensive italienne des troupes du général Capello et du duc d’Aoste sur le plateau de Bainsizza[5]. Les combats font 200 000 morts en deux mois durant l’été. Les mutineries et les désertions se multiplient tandis que l’arrière pays se révolte.
21-22 août : de graves agitations ouvrières ont lieu à Turin contre la vie chère et la guerre. La police et l’armée interviennent[11].
4 octobre : « décret Sacchi » ; sanctions pénales contre quiconque commet ou incite à commettre des actes de défaitisme[12].
24 octobre - 9 novembre : offensive autrichienne surprise victorieuse en Italie. L’armée impériale franchit le Tagliamento, atteint la Piave et fait 300 000 prisonniers. Lors de la bataille de Caporetto dans la vallée de l’Isonzo, les Italiens sont sévèrement battus par les Autrichiens[10]. Le front est enfoncé sur 50 km et les pertes sont considérables. Luigi Cadorna est remplacé le 9 novembre au haut commandement par le général Diaz[9]. L’armée tient le Piave, aidée par des divisions franco-britanniques.
8 novembre : lors d’une réunion interalliée à Peschiera, Victor-Emmanuel III d'Italie s’oppose au retrait des forces italiennes sur une ligne nouvelle[14]. Un grand effort s’engage pour réorganiser l’armée et mobiliser la nation[15].
↑Rivista popolare di politica, lettere e scienze sociali, Tipografia tiberina, (présentation en ligne)
↑Marc Lavergne, Le Soudan contemporain : de l'invasion turco-égyptienne à la rébellion africaine (1821-1989), Karthala Éditions, , 638 p. (ISBN978-2-86537-222-5, présentation en ligne)
↑ a et bDavid Eggenberger, An Encyclopedia of Battles : Accounts of Over 1,560 Battles from 1479 B.C. to the Present, Courier Corporation, , 544 p. (ISBN978-0-486-14201-2, présentation en ligne)