15 mars - 17 juin : procès à Bologne des chefs « internationalistes » d'organisations ouvrières et anarchistes, tous acquittés. Parmi les accusés, Andrea Costa qui sera le premier député socialiste au Parlement italien[3].
18 mars : mis en minorité par un vote convergent de la droite et de la gauche (certains députés de droite sont hostiles à la politique d’austérité et à l’intention du gouvernement de nationaliser les chemins de fer), le président du Conseil Marco Minghetti démissionne[4].
25 mars : gouvernement Depretis I[5]. La gauche arrive au pouvoir sous la direction d’Agostino Depretis et y reste plus de trente ans. Une réforme électorale est votée en 1882, amenant le nombre d’électeurs à deux millions. Pour maintenir un bon fonctionnement parlementaire, Depretis, prévoyant l’émergence de nouvelles classes plus agitées et revendicatives, préfère « rassembler des majorités provenant de tout bord » et forme une large coalition (transformisme)[6].
25 mai : Paolo Magretti remporte le premier Milan-Turin, la plus ancienne course cycliste sur route italienne[7].
7 octobre : Depretis demande au roi la dissolution de la Chambre et de nouvelles élections pour consolider son pouvoir[8].
8 octobre : les universités publiques s'ouvrent aux femmes[9].
↑Kyoni Kya Mulundu, Silvio Berlusconi - Président du Conseil italien narré et expliqué au monde entier sauf aux Européens, aux Canadiens et aux Américains du Nord, Editions Edilivre, (ISBN9782332654649, présentation en ligne)
↑James Guillaume, L’Internationale, documents et souvenirs, vol. 4 (présentation en ligne)
↑ a et bLéon Lavedan, Etienne Lamy, Edouard Jean Alexandre Trogan, Albert comte de Luppé, Le Correspondant, vol. 103, Charles Douniol, (présentation en ligne)