Conservateur, le Cantal vote traditionnellement plus à droite que la France. C'est en particulier le cas en 1981 et 1988 où le département a placé en tête respectivement Valéry Giscard d'Estaing (56,94 %)et Jacques Chirac (54,29 %) alors qu'au niveau national ont été élus François Mitterrand (51,76 % et 54,02 %).
En troisième position avec 21,95 % des voix, Jean-Luc Mélenchon réalise le score le plus élevé de ses trois candidatures et arrive largement en tête de la gauche, mais échoue à accéder au second tour, avec environ 400 000 voix de moins que Marine Le Pen.
Une nouvelle fois, les partis politiques traditionnels sont absents du second tour, dans des proportions encore plus importantes que lors de la précédente élection. Le Parti socialiste et Les Républicains, représentés respectivement par Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, s'effondrent avec des scores historiquement faibles et n'atteignent pas le seuil des 5 %, condition permettant d'être remboursé des frais de campagne.
Le second tour voit Emmanuel Macron l'emporter par 58,55 % des suffrages exprimés, permettant ainsi au président sortant d'entamer un second mandat. Le septennat ayant été aboli en 2000, il devient ainsi le premier président de la République française à être réélu pour un deuxième quinquennat, le deuxième président de la Cinquième République réélu hors période de cohabitation et le quatrième président de la Cinquième République réélu.
Dans le Cantal, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 28,42 % des exprimés, suivi de Marine Le Pen (24,48 %), Jean-Luc Mélenchon (14,69 %),Valérie Pécresse (7,93 %), Jean Lassalle (7,77%) et Éric Zemmour (5,77 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 56,08 % pour Emmanuel Macron contre 43,92 % pour Marine Le Pen avec un taux de participation de 77,70 % des inscrits.
Le premier tour de l'élection présidentielle de 2017 voit s'affronter onze candidats. Emmanuel Macron arrive en tête devant Marine Le Pen et tous deux se qualifient pour le second tour. Néanmoins, avec François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, les scores des quatre candidats ayant recueilli le plus de voix sont serrés (4,43 points entre le 1er et le 4e). Pour la première fois, aucun des candidats des deux partis politiques pourvoyeurs jusque-là des présidents de la Ve République, n'est présent au second tour. Celui-ci se tient le dimanche et se solde par la victoire d'Emmanuel Macron, avec un total de 20 753 798 bulletins de vote en sa faveur, soit 66,10 % des suffrages exprimés, face à Marine Le Pen, qui recueille 33,90 %. Le scrutin est néanmoins marqué par une forte abstention et par un record de votes blancs ou nuls[12].
Dans le Cantal, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 26,73 % des exprimés, suivi de François Fillon (23,58 %), Marine Le Pen (18,17 %), Jean-Luc Mélenchon (15,91 %) et Benoît Hamon (5,25 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 69,83 % pour Emmanuel Macron contre 30,17 % pour Marine Le Pen avec un taux de participation de 78,47 % des inscrits[13].
Hollande, désigné par le PS à la suite d'une primaire ouverte, devance Sarkozy dès le premier tour de l'élection présidentielle de 2012 : c'est la première fois qu'un président sortant est ainsi devancé. Au second tour, Sarkozy est battu mais par un écart plus faible qu'attendu.
Dans le Cantal, François Hollande arrive en tête du premier tour avec 30,84 % des exprimés, suivi de Nicolas Sarkozy (28,61 %), Marine Le Pen (15,12 %), François Bayrou (11,16 %) et Jean-Luc Mélenchon (8,98 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 51,8 % pour François Hollande contre 48,2 % pour Nicolas Sarkozy avec un taux de participation de 84,22 % des inscrits[16].
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Sarkozy réussit à capter une partie des voix de Le Pen et arrive largement en tête. Royal est la première femme qualifiée pour le second tour d'une élection présidentielle. Elle est battue avec une avance de 6 points.
Dans le Cantal, Nicolas Sarkozy arrive en tête du premier tour avec 33,36 % des exprimés, suivi de Ségolène Royal (24 %), François Bayrou (20,13 %), Jean-Marie Le Pen (8,17 %) et Olivier Besancenot (3,86 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 55,76 % pour Nicolas Sarkozy contre 44,24 % pour Ségolène Royal avec un taux de participation de 86,45 % des inscrits[17].
Dans le Cantal, Jacques Chirac arrive en tête du premier tour avec 30,87 % des exprimés, suivi de Lionel Jospin (14,38 %), Jean-Marie Le Pen (11,12 %), Jean Saint-Josse (9,32 %) et Francois Bayrou (5,51 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 88,52 % pour Jacques Chirac contre 11,48 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux de participation de 82,88 % des inscrits[18].
Dans le Cantal, Jacques Chirac arrive en tête du premier tour avec 40,98 % des exprimés, suivi de Lionel Jospin (21,03 %), Édouard Balladur (14,09 %), Jean-Marie Le Pen (7,12 %) et Robert Hue (6,84 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 62,94 % pour Jacques Chirac contre 37,06 % pour Lionel Jospin avec un taux de participation de 84,36 % des inscrits[19].
Dans le Cantal, Jacques Chirac arrive en tête du premier tour avec 37,45 % des exprimés, suivi de François Mitterrand (31,79 %), Raymond Barre (11,52 %), Jean-Marie Le Pen (7,1 %) et André Lajoinie (5,68 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 54,29 % pour Jacques Chirac contre 45,71 % pour François Mitterrand avec un taux de participation de 87,17 % des inscrits[20].
Lors de l'élection présidentielle de 1981, Giscard d'Estaing arrive en tête au premier tour et affronte, comme la fois précédente, Mitterrand. Pour la première fois, un président sortant est battu : Mitterrand devient le premier président de gauche de la Ve République.
L'élection présidentielle de 1974 est une élection anticipée à la suite de la mort de Pompidou. Mitterrand, candidat unique de la gauche, est largement en tête au premier tour devant Giscard d'Estaing, qui distance lui-même Chaban-Delmas. Au terme d'une campagne animée, marquée par un débat télévisé tendu, Giscard d'Estaing l'emporte avec une très courte avance.
L'élection présidentielle de 1969 est une élection anticipée à la suite de la démission de De Gaulle. La gauche se lance désunie dans la course et, bien que Duclos (PCF) manque de le devancer, c'est le président par intérim Poher qui accède au second tour face à l'ex-Premier ministre Pompidou. Alors que Duclos refuse d'appeler à voter au second tour pour « bonnet blanc ou blanc bonnet », Pompidou est finalement largement élu.
Dans le Cantal, Georges Pompidou arrive en tête du premier tour avec 69,79 % des exprimés, suivi de Jacques Duclos (14,01 %), Alain Poher (8,9 %), Gaston Defferre (3,63 %) et Michel Rocard (2,31 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 82,93 % pour Georges Pompidou contre 17,07 % pour Alain Poher avec un taux de participation de 74,94 % des inscrits[23].
L'élection présidentielle de 1965 est la première élection au suffrage universel direct à la suite du référendum d'octobre 1962. De Gaulle est mis en ballottage, à la surprise générale, par Mitterrand, candidat unique de la gauche. La campagne du second tour est axée sur l'Europe et les relations internationales ainsi que sur l'armement nucléaire. De Gaulle est finalement réélu avec une large avance.