Marie-Isabelle d'Orléans, première épouse.
Le 24 février 1848 , la République est proclamée, alors que le roi des Français Louis-Philippe Ier se retire à Claremont , en Angleterre , après avoir abdiqué en faveur de son petit-fils le comte de Paris[ 1] , [ 2] : les membres de la maison d’Orléans jusque-là princes deviennent des prétendants . Installée depuis 1830 , la monarchie de Louis-Philippe est déchue en 1848 : la dynastie , tout juste née, part en cendres. À cette date, le comte de Paris puis ses successeurs deviennent des prétendants orléanistes au trône de France . Considérés comme « rois des Français » par leurs partisans, les prétendants se marient à des épouses qui sont considérées comme étant des « reines des Français » selon l’ordre de dévolution de la Couronne aux héritiers.
À la mort du « comte de Chambord » (« Henri V » pour les légitimistes ), en 1883 , une partie des légitimistes se fondent dans le mouvement « orléaniste pur » pour former un mouvement « fusionniste » dans lequel ses partisans reconnaissent Philippe d’Orléans (1838 -1894 ) comme le roi de France et de Navarre sous le nom de « Philippe VII » (et non plus « Louis-Philippe II »), mettant de côté la branche espagnole d’Anjou issue de la maison de Bourbon .
Épouse du prétendant « orléaniste pur » (1848-1883)
Épouses des prétendants « fusionnistes » (depuis 1883)
Notes et références
↑ « Acte d'abdication de Louis Philippe » [image] , sur lebrelblanco.com : « J'abdique cette Couronne que la voix nationale m'avait appellée [sic] à porter, en faveur de mon petit fils le Comte de Paris. Puisse t'il [sic] réussir dans la grande tâche qui lui echeoit aujourd hui. — Louis Philippe — 24 Fev.r 1848 » .
↑ (en) William Fortescue, France and 1848 : The End of Monarchy , 2004 , 228 p. (ISBN 978-1-134-37922-4 , lire en ligne ) , p. 169 — (note 17).
Articles connexes