- : directeur de l'aquarium de Nouméa[1]. Durant cette période, il se fait notamment remarquer dans le domaine scientifique pour ses recherches sur les nautiles[2] ou pour sa découverte en 1979 que le récif aiguille de la baie de Prony n’est pas un récif corallien, mais la conséquence du jaillissement d’une source d’eaux thermales dans la mer[3],[4].
Carrière politique
Opposant à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, il est membre depuis sa création en 1977 du parti historique représentant cette tendance, le Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR). Celui-ci fut longtemps dominant sur la scène politique locale, avec son ancien président et ancien député Jacques Lafleur. Yves Magnier a longtemps fait figure, en raison de sa carrière professionnelle et à travers ses différentes fonctions, de spécialiste des questions environnementales et de recherche au sein de ce parti.
: il est élu pour la première fois au Conseil de la Région Sud (5e sur la liste RPCR menée par le député Jacques Lafleur qui a obtenu 70,62 % des suffrages et 17 sièges sur 21) et au Congrès du Territoire,
: il retrouve son siège au Conseil de la Région Sud et au Congrès du Territoire, à la suite de l'entrée de Pierre Frogier au Conseil exécutif le jour même (il était en 14e position sur la liste RPCR menée par le député Jacques Lafleur qui a obtenu 13 sièges sur 21),
: il est réélu au sein de la nouvelle Assemblée de la Province Sud (en 4e place sur la liste RPCR menée par le député Jacques Lafleur qui a obtenu 53,2 % des suffrages et 21 sièges sur 32) et au Congrès du Territoire,
: il n'est pas réélu à l'Assemblée de la Province Sud et au Congrès du Territoire, n'étant présent qu'en 21e position sur la liste RPCR du député et président de province sortant Jacques Lafleur qui n'a obtenu que 47,12 % des suffrages et 18 élus sur 32 dans le Sud[5].
- : à sa sortie du gouvernement, réintègre l'Assemblée de la Province Sud et le Congrès où il avait été élu en 1999 :
président de la commission de l'environnement de l'Assemblée de la Province Sud, il est à ce titre très impliqué dans l'octroi de l'exploitation de la latérite dans le gisement de Prony ouest au géant canadien Inco et le lancement du projet d'usine du Sud,
membre de la Commission permanente du Congrès, il en devient le vice-président le [6],
membre de la Commission des Finances et du Budget du Congrès, il en devient le vice-président le [7],
↑Y. MAGNIER, « Une source thermale sous-marine à Prony : le récif de l'Aiguille - An under water thermal spring in Prony Bay », Rossiniana (3), 1979, p. 16-17.