Vendargues

Vendargues
Vendargues
La mairie.
Blason de Vendargues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Guy Lauret
2020-2026
Code postal 34740
Code commune 34327
Démographie
Gentilé Vendarguois
Population
municipale
7 044 hab. (2021 en évolution de +14,44 % par rapport à 2015)
Densité 784 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 30″ nord, 3° 58′ 12″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 86 m
Superficie 8,98 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Montpellier
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Crès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Vendargues
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Vendargues

Vendargues est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie. La ville est située à l'est de Montpellier en direction de Lunel.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Salaison, la Cadoule, le ruisseau de la Balaurie. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Vendargues est une commune urbaine qui compte 7 044 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Vendarguois ou Vendarguoises.

Géographie

Carte

Située à 12 km à l'est de Montpellier au croisement des routes nationales 110 (vers Sommières) et 113 (vers Lunel et Nîmes), cette commune a appartenu au district, puis à la communauté d'agglomération de la préfecture héraultaise.

Le territoire communal comprend une zone de garrigues au nord des routes principales. La ville elle-même et l'importante zone industrielle sont situées dans les secteurs Est et Ouest d'un « X » formé par les deux nationales et une importante route départementale (en direction du nord de l'agglomération de Montpellier). Le village s'est étendu aux limites d'un triangle formé de la N 113, la N 110 et la liaison intercantonale d'évitement nord (Lien) pour en occuper tout l'espace.

Hydrographie

Le Salaison coule à l'ouest de la ville, il sert de limite communale avec la ville du Crès. Ses affluents, le Routous, le Teyron et le Bourbouisse traversent également le territoire de la commune, ainsi que la Cadoule qui va, comme le Salaison, se jeter dans l'étang de l'Or à Mauguio. D'ordinaire très calmes ces ruisseaux peuvent sortir de leurs lits lors des orages cévenols, provoquant ainsi des inondations essentiellement dans la partie occidentale de la commune. L'autre partie de la commune est protégée des inondations car elle est construite sur une butte[1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mauguio à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[8] : la « rivière de la Cadoule à Castries et Vendargues » (6 ha), couvrant 2 communes du département[9].

Urbanisme

Typologie

Au , Vendargues est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (42,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (22,1 %), cultures permanentes (22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), forêts (7,9 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Vendargues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[13], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[14]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2006, 2014 et 2015[15],[11].

Vendargues est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vendargues.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 016 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 592 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Risques technologiques

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[19].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Toponymie

La légende veut que le premier habitant de Vendargues fut un vétéran de la légion romaine d'Auguste qui aurait reçu des terres sur lesquelles se trouve le village actuel. Ce vétéran se serait appelé Venerianicus, ce qui aurait donné par évolution phonétique le nom actuel du village.

C'est en 924, que pour la première fois, il est fait mention du village dans un écrit sous la forme Venerianicus[21], puis dans le cartulaire de Gellone en 961[22], le village est mentionné sous la forme villa que vocant Venranichos. Au début du IIe millénaire, en 1005, il est fait mention du nom de Venraneges[23]. Plus tard, en 1051, sous la forme villa que dicitur Venranicus[24], puis au milieu du XIVe siècle Vendranicis. À partir de 1536, on parle de Vendrargues[25] qui évolue en Vendargues dès 1626[26].

Il s'agit d'un composé en -anicum, suffixe latin qui explique les terminaisons en -argues du sud est de la France, précédé d'un nom de personne latine Venerius[27],[28] qui peut avoir été porté aussi bien par un indigène. On retrouve cet anthroponyme à de nombreuses reprises en Gaule, généralement suivi du suffixe d'origine gauloise -acum cf. Venarey, Vénérieu[27].

Histoire

Époque gallo-romaine

École : carte postale (1912).

Avant la création des premières habitations à Vendargues, le territoire de l'actuelle commune était traversé par la voie Domitienne. Cette route rectiligne servait de référence aux géomètres romains pour découper les terres en parcelles appelées « centuries ». C'est sur l'une de ces centuries que Vénérianicus aurait fait construire une villa. D'autre part, des découvertes archéologiques dans l'actuel Jardin Serre tendent à prouver que les premières habitations se trouvaient à proximité de cet endroit. Au sud du village, on trouvait des cultures de blé, de seigle et d'avoine mais aussi de vigne ou d'olivier. La garrigue était dévolue aux chèvres. Enfin, des moulins se trouvaient sur les différents cours d'eau autour du village.

Actuellement, une partie de la voie Domitienne à Vendargues s'appelle le chemin de la Monnaie.

Époque carolingienne

À la fin du Xe siècle, l'ensemble du territoire était divisé en pagi, eux-mêmes appartenant à un comté. Vendargues et les bourgs environnants appartenaient au pagus de Septantio (qui deviendra Castelnau-le-Lez) plus tard. Ce pagus était une partie du comté de Melgueil (l'ancien Mauguio).

Le christianisme se répand dans la région à l'aube du IIe millénaire alors que le comté est sous domination gothe et ce malgré les invasions des Sarrasins.

À cette époque, Vendargues n'est qu'un domaine agricole composé d'une villa gallo-romaine et de quelques maisons autour. Le hameau comporte également une chapelle.

Les Hospitaliers

Il existe à Meyrargues une chapelle reste d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 mars 1977 Léopold Olivier   Président de la délégation spéciale (1944 → 1945)
mars 1977 mars 1989 Jean Chalier    
mars 1989 mai 2020 Pierre Dudieuzère[29],[30] RPR puis
UMP-LR
Retraité, maire honoraire
Suppléant du député René Couveinhes (1993 → 1997)
mai 2020 En cours
(au 7 avril 2024)
Guy Lauret[31] DVD[31] Commerçant

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 7 044 habitants[Note 6], en évolution de +14,44 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
426417432530574663708801862
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9138839731 1131 0069059251 0561 093
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1641 1191 0681 0621 0451 1861 1409131 080
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1961 4111 8712 6014 2575 2285 4345 4916 181
2018 2021 - - - - - - -
6 2877 044-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie locale

Enseignement

  • Halte-garderie ;
  • École maternelle La Ribambelle ;
  • École primaire Saint-Joseph (privée) ;
  • Écoles primaires publiques (Les Garrigues, Les Asphodèles et Cosso).

Sports

Le complexe sportif (stade) Guillaume-Dides, un ancien maire qui fit don du terrain à la commune, qui accueillit l'équipe de France de football en 2004 au stade du Point-d'Interrogation vendarguois, le club de football local.

Vie associative

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 2 639 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 6 466 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 640 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]). 57 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (45,8 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 6,8 % 9,2 % 8,3 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 009 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 4 425 emplois en 2018, contre 4 031 en 2013 et 3 817 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 809, soit un indicateur de concentration d'emploi de 157,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,8 %[I 12].

Sur ces 2 809 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 567 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,6 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

1 051 établissements[Note 10] sont implantés à Vendargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 1 051 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
105 10 % (6,7 %)
Construction 176 16,7 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
280 26,6 % (28 %)
Information et communication 33 3,1 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 33 3,1 % (3,2 %)
Activités immobilières 59 5,6 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
190 18,1 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
113 10,8 % (14,2 %)
Autres activités de services 62 5,9 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,6 % du nombre total d'établissements de la commune (280 sur les 1051 entreprises implantées à Vendargues), contre 28 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :

  • Privatesportshop, vente à distance sur catalogue spécialisé (117 671 k€)
  • Kawneer France SA, commerce de gros (commerce interentreprises) de minerais et métaux (57 580 k€)
  • Info.u, location et location-bail de machines de bureau et de matériel informatique (48 966 k€)
  • Mialanes SA, fabrication d'éléments en béton pour la construction (28 807 k€)
  • Aer Trading, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (17 585 k€)

La zone industrielle est active, mais handicapée par l'éloignement relatif de l'échangeur autoroutier de Baillargues-Vendargues : les camions doivent longer la ville par la nationale 113 pour parvenir à la zone. Elle comprend néanmoins une des centrales d'achat des supermarchés U.

Agriculture

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 75 34 26 16
SAU[Note 13] (ha) 489 449 273 150

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 75 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 34 en 2000 puis à 26 en 2010[39] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 79 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 489 ha en 1988 à 150 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 9 ha[39].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Théodorit de Vendargues, construite sur l'emplacement d'une ancienne église, date de 1886[41]. Saint Théodorit, Prêtre et martyr à Antioche (✝ 362)[42].
  • Chapelle de Vendargues.
  • Chapelle des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de Meyrargues.
  • Le hameau de Meyrargues surplombe le village. Ce lieu historique est signalé en 981, 1111 et 1248, sur des actes relatifs à la chapelle Saint-Sébastien. Cet édifice, toujours visible, fait partie d'un domaine appelé le château de Meyragues qui fut autrefois une vaste ferme plus ou moins fortifiée. Son premier propriétaire connu fut Jean de Saint-Ravy, ancien maître d'hôtel ordinaire du roi Henri IV, qui se faisait appeler seigneur de Meyrargues ;
  • La maison du général Pierre Berthezène est située sur la place du village ;
  • Le bois de Saint-Antoine.

Personnalités liées à la commune

Galerie

Héraldique


Les armoiries de Vendargues se blasonnent ainsi : d'azur à un saint Théodorit d'argent, au chef d'or chargé d'une croisette de gueules.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montpellier, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Richard Pouget, « la Baronnie de Castries de 1530 à 1560 sous Henry de la Croix dit d'Ussel, Seigneur Baron de Castries (d'après les actes relevés dans les minutes de Maître Bertrand de Vergnes, notaire Royal de Castries) », Cercle généalogique de Languedoc, no 118,‎ , p. 30-31
  • Richard Pouget, Histoire du domaine de Salaison, Vendargues, Richard Pouget, , 145 p.

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