On y retrouve les sénateurs qui n'ont pas voulu rejoindre le Parti radical-socialiste, ou d'autres qui l'ont quitté au nom du refus des alliances à gauche (avec les socialistes), sans toutefois adhérer formellement à l'Alliance démocratique, le grand parti libéral et laïc du centre-droit, où à l'un de ses multiples avatars parlementaires. Le groupe disparaît en 1940 et n'est pas reconstitué à la Libération ; la mouvance qu'il représente se retrouvera ultérieurement au sein du Parti radical indépendant et du Rassemblement des gauches républicaines.
↑Éric Duhamel, « Le rassemblement des gauches républicaines et ses composantes : Le Rassemblement comme rassemblement », Recherches contemporaines, Paris, Université Paris-Nanterre, no 5, 1998-1999, p. 25 / 35 (ISSN1251-2419, lire en ligne [PDF], consulté le ).
Gaëlle Panvert, Gilles Le Béguec (dir.) et Jean Garrigues (dir.), L'Union démocratique et radicale : 1924-1940 (mémoire de maîtrise), Paris, Université de Paris X Nanterre, coll. « Histoire des partis et des idées politiques », , 153 p., 21 × 29,7 cm.