Les Trois petites pièces pour flûte et piano d'Augusta Holmès sont composées en 1896 et publiées l'année suivante par Durand[1].
La partition est révélatrice du goût de la compositrice pour la musique populaire, source d'inspiration également présente dans les nombreuses mélodies d'Holmès[1].
Selon la musicologue Florence Launay, Holmès célèbre dans ces pièces, particulièrement dans les mouvements extrêmes du cahier, Chanson et Gigue, ses « origines celtiques, par des intervalles mélodiques et des rythmes caractéristiques de la musique populaire irlandaise[3] ».
La gigue, notamment, « jubilatoire, rythmée, un peu rustique évoquant une danse irlandaise[4] », se caractérise par « son écriture virtuose très scandée au piano tandis que la flûte déroule des mélismes enjôleurs[5] ».
La pièce centrale, Clair de lune, est pour sa part louée pour « son caractère nocturne, le piano y tenant un rôle déterminant et la flûte traçant une douce cantilène[5] ».
(de) Nicole K. Strohmann, Gattung, Geschlecht und Gesellschaft im Frankreich des ausgehenden 19. Jahrhunderts : Studien zur Dichterkomponistin Augusta Holmes : mit Werk- und Quellenverzeichnis, (ISBN978-3-487-14701-7).