Comme dans la majorité des villes européennes, les transports à Besançon sont dominés par l'automobile. La ville est bien desservie par le train, avec notamment des rames TGV qui la relient à Paris.
Desserte routière
L'agglomération de Besançon est desservie par l'A36 qui relie Beaune et Mulhouse et qui a été mise en service en 1980. Du fait de la topographie de la ville, la circulation est problématique[1] à Besançon et constitue l'un des enjeux locaux majeurs pour les années à venir. Pour y remédier, des réalisations d'envergure sont menées depuis le début des années 1990. Une première réponse aux problèmes de circulation a été apportée avec le percement d'un tunnel sous la citadelle permettant en partie de décongestionner les rues du centre-ville en opérant une jonction directe entre la N 83 et la N 57.
Une rocade à 2x2 voies est également en cours de réalisation pour contourner la ville, dont un premier tronçon, appelé voie des Montboucons, a été ouvert en 2003 et permet de faire la liaison entre les pénétrantes dites route de Dole (N 73), route de Gray (D70) et route de Vesoul (N 57). Un second tronçon, surnommé voie des Mercureaux, a été inauguré en . Il s'agit de la portion la plus délicate car s'inscrivant dans une configuration et un environnement particulièrement complexes : sur un total de six kilomètres, deux tunnels ont dû être percés, un viaduc construit au-dessus du vallon des Mercureaux, l'ensemble présentant une pente continue de plus de 5 %. La voie des Mercureaux relie la route de Lyon (N 83) et la route de Lausanne (N 57), au Sud de la ville de Besançon, près du village de Beure.
À noter que Vesoul est la seule préfecture départementale de Franche-Comté à ne pas être reliée directement à Besançon par liaison ferroviaire (mais possible via Belfort) : elle bénéficie d'une desserte par autocar.
Le tableau suivant récapitule les principales liaisons ferroviaires directes régionales, nationales et internationales avec Besançon en 2005.
Un projet de mise à grand gabarit avait vu le jour en 1961, mais après la mobilisation et la forte opposition pendant de longues années des élus et habitants de la région, il a été définitivement abandonné en 1997[2].
Besançon et les 67 autres communes de Grand Besançon Métropole sont desservies par le réseau de bus Ginko[3]. Celui-ci est constitué d'une flotte de 280 autocars et autobus (104 autocars et 176 autobus) dont 61 roulent au gaz naturel de ville, desservant 53 lignes différentes et 846 stations (624 à Besançon et 224 dans les autres communes). Sur le territoire de la commune de Besançon, l'utilisation moyenne des transports en commun est de 180 voyages par an et par habitant, ce qui, compte tenu du nombre important de grèves ainsi que des nombreux retards sur les différentes lignes, est relativement élevé. Rapporté à l'ensemble de Grand Besançon Métropole, ce chiffre descend à 129 voyages par an et par habitant.
Le réseau urbain se compose de 23 lignes fonctionnant du lundi au dimanche de 5 h 30 à 1 h tandis que 31 lignes assurent la desserte du réseau périurbain du lundi au samedi de 6 h à 19 h 30, chaque commune bénéficiant de 5 à 13 aller-et-retours par jour vers la ville.
En 2014, le réseau Ginko, à l'initiative de la ville de Besançon et de Grand Besançon Métropole, a mis en place un réseau de TCSP (transports en commun en site propre) incluant des couloirs de bus ainsi qu'un « mode lourd ». Grand Besançon Métropole a choisi de réaliser un tramway[4]. Deux tracés ont été adoptés, le premier allant des Hauts-du-Chazal à la gare Viotte, et le second allant de Chalezeule aux Hauts-du-Chazal. Ce service est venu renforcer le réseau qui subit malheureusement une baisse notable de la vitesse commerciale des bus depuis quelques années en partie due aux problèmes de circulation de la ville, un plus grand confort pour ses usagers ainsi qu'un meilleur respect de l'environnement.
Ce nouveau réseau succède à un ancien réseau qui fonctionna de 1897 à 1952.
Covoiturage
Afin de limiter le flot croissant de la circulation automobile (500 000 véhicules par jour dans l'agglomération), Besançon a lancé en novembre 2006 un site Internet destiné à promouvoir le covoiturage[5].
Réseau cyclable
Au , la commune de Besançon comptabilisait parmi ses aménagements cyclables[6] 23,3 km de pistes cyclables et 25,4 km de bandes cyclables, 1,8 km de contresens cyclable et 4,4 km de couloirs de bus autorisés aux vélos, soit au total 55 km d'itinéraires cyclables. L'AUB[7] (Association des Usagers de la Bicyclette), association existant depuis 1990, milite en faveur de ces aménagements.
Dans le cadre de la communauté urbaine, quatre premiers tronçons inter-urbains seront ouverts en 2007[8] : quartier de Besançon-Palente/Thise, quartier de Besançon-Tilleroyes/Serre-les-Sapins, Forêt de Chailluz/Braillans et Gare de Saône/Saône. À terme, le schéma directeur de Grand Besançon Métropole prévoit un réseau de 300 km couvrant la totalité des 68 communes de l'agglomération.
La ville fut l'une des pionnières dans la création de secteurs piétonniers dès les années 1970[14] dans les quartiers historiques de la Boucle et de Battant. Aujourd'hui, elle a pris du retard du fait notamment des difficultés imposées par le site initial en « cuvette » qui ne permet pas de contourner de manière satisfaisante le centre historique pour le rendre majoritairement piétonnier. La réflexion est cependant lancée pour la piétonnisation de voies dans les quartiers périphériques.
↑EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre.L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.