Les Tchokwé, parlant le tchokwé, sont répartis de manière parfois dispersée ou partagée avec d’autres peuples, notamment avec les Lunda, sur un territoire s’étalant sur le Nord-Est de l’Angola, le Sud de la province du Kwango et l’Est de la province du Lualaba en République démocratique du Congo et le Nord-Ouest de la Zambie[2],[3].
Les voyelles longues s’écrivent en doublant la lettre de la voyelle, par exemple kuzala, « remplir », et kuzaala, « habiller ». Les consonnes aspirées sont écritent avec ‹ h › après la consonne simple : kh, ph, th. Le phonème [ⁿʒ] est écrit ‹ nj › et le phonème [ⁿj] est écrit ‹ ny ›[6].
↑(pt) « Mais de sete milhões de angolanos falam línguas nacionais » [« Plus de 7 millions d'Angolais parlent des langues nationales »], l'Angola compte plus de 25,7 millions d'habitants, le tchokwé est parlé par 6,54 % de la population, principalement au centre et au nord du pays, sur sapo.pt via Wikiwix (consulté le ).
(pt) Adriano Barbosa, Dicionário cokwe-português, Coimbra, Instituto de Antropologia, Universidade de Coimbra, , 750 p.
Olga Boone, « Tshokwe », dans Carte ethnique du Congo : Quart Sud-Est, Musée royal de l’Afrique centrale, coll. « Annales du Musée royal de l’Afrique centrale / Sciences humaines » (no 37), (lire en ligne), p. 233-240
Olga Boone, « Ciokwe », dans Carte ethnique de la république du Zaïre : Quart sud-ouest, Tervuren, Musée royal de l’Afrique centrale, coll. « Annales du Musée royal de l’Afrique centrale / Sciences humaines » (no 78), , x+407, p. 1-12
(pt) Boubacar Diarra, Gramática cokwe, Luanda, Secretária de Estado da Cultura, Instituto de Línguas Nacionais, coll. « Projecto ANG/88/006, Desenvolvimento das Línguas Nacionais na R.P.A. », (réimpr. 1990)
Kadima Kamuleta, Mutombo Huta-Mukana, Bokula Moiso, Mbula Paluku et Tshimbombo Ndumba, Atlas linguistique de l’Afrique centrale, Situation linguistique en Afrique centrale, inventaire préliminaire, Le Zaïre, Agence do coopération culturelle et technique (ACCT) et CERDOTALA,