Le lomongo, ou lonkundo-mongo, comme langue unique et commune à tous les Mongo est une création des missionnaires de la congrégation du Sacré-Cœur à Bamanya, près de Mbandaka, à partir des années 1930. Il est diffusé grâce à la scolarisation et à l’évangélisation, par les missionnaires catholiques, l’administration ainsi que les missionnaires protestants. Loins des centres religieux et administratifs un grand nombre de parlers mongo et dialectes se sont maintenus[2].
Atlas linguistique de l’Afrique centrale, Situation linguistique en Afrique centrale, inventaire préliminaire, Le Zaïre, Agence do coopération culturelle et technique (ACCT) et CERDOTALA,
Albert De Rop, Grammaire du lomongo (phonologie et morphologie), Léopoldville, Éditions de l’Université, coll. « Studia Universitatis “Lovanium” » (no 3 (Faculté de philosophie et lettres)), (lire en ligne)
(nl) Gustaaf Hulstaert, Praktische grammatica van het lonkundo (lomongo) (Belgisch Kongo), Antwerpen, De Sikkel, (lire en ligne)
Gustaaf Hulstaert, Dictionnaire lɔmɔ́ngɔ-français, vol. 1 : A-J, Tervuren, Musée royal du Congo belge (MRAC), coll. « Annales du Musée royal du Congo belge, Série in 8o, Sciences de l’Homme, Linguistique »,
Gustaaf Hulstaert, Dictionnaire lɔmɔ́ngɔ-français, vol. 2 : K-Z, Tervuren, Musée royal du Congo belge (MRAC), coll. « Annales du Musée royal du Congo belge, Série in 8o, Sciences de l’Homme, Linguistique » (no 16),
Gustaaf Hulstaert, Complément au dictionnaire lɔmɔ́ngɔ-français, additions et corrections, Bamanya, Mbandaka, Centre Æquatoria, coll. « Études Æquatoria », (lire en ligne)
Jean Omasombo Tshonda (dir.), Équateur : Au cœur de la cuvette congolaise, Tervuren, Musée royal de l’Afrique centrale, (ISBN978-9-4922-4423-9, lire en ligne)