Localisée dans l'est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois et de prés aux récoltes médiocres. Avec une superficie de 9 950 ha en 2017, la commune fait partie des 2 communes les plus étendues du département.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 59 en 1988, à 0 en 2000, puis à 0 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Souesmes.
La commune est drainée par la Sauldre (3,115 km), la Petite Sauldre (16,803 km), le Naon (3,892 km), la Boute Morte (14,254 km), le Coussin (4,311 km), le Montant (9,666 km) le Marais et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 125,46 km de longueur totale[9].
La Sauldre traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 183,1 km, il prend sa source dans la commune de Humbligny (Cher) et se jette dans le Cher à Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher), après avoir traversé 29 communes[10].
Le Petite Sauldre traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 19,8 km, elle prend sa source dans la commune de Pierrefitte-sur-sauldre (Loir-et-Cher) et se jette dans la Sauldre à La Ferté-Imbault (Loir-et-Cher), après avoir traversé 4 communes[11].
Le Naon traverse la commune d'est en ouest. D'une longueur totale de 33,6 km, il prend sa source dans la commune de Ménétréol-sur-Sauldre (Cher) et se jette dans la Sauldre à Selles-Saint-Denis (Loir-et-Cher), après avoir traversé 6 communes[12].
La Boute Morte, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de Ménétréol-sur-sauldre et se jette dans la Petite Sauldre à Souesmes, après avoir traversé 2 communes[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nançay à 12 km à vol d'oiseau[16], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 766,8 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[20]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[21] :
la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Souesmes comprend huit ZNIEFF[23] :
le « Bas-marais acide des Foltiers » (1,46 ha)[24] ;
les « Étang et Chemins des Foltiers » (6,65 ha)[25] ;
les « Étangs des Vallées et de la Boute » (11,18 ha)[26] ;
les « Étangs et landes de la Bardellière » (72,57 ha)[27] ;
les « Prairies, landes et tourbières du Simouet » (285,93 ha)[31] ;
Urbanisme
Typologie
Au , Souesmes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[32].
Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[33],[34].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
terres arables (11,6 %),
cultures permanentes (0,6 %),
zones agricoles hétérogènes (15,4 %),
prairies (3,5 %),
forêts (65,2 %),
milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),
zones urbanisées (1 %),
espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),
zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),
eaux continentales (0,5 %)[9].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT de Grande Sologne, prescrit en [35].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Souesmes en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,2 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,5 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[40]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[42]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[43].
Les crues de la Sauldre sont bien moins importantes que celles de la Loire, du Cher ou du Loir mais peuvent causer des dégâts aux enjeux exposés. Les crues historiques sont celles de 1770 (7 victimes) et de 1910 (3,30 m à Romorantin-Lanthenay au Bourgeau). Le débit maximal historique est de 280 m3/s et caractérise une crue de retour centennal[44]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Sauldre[45].
Risques technologiques
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[46].
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes
Sissima en 634[47] ; Sesmo vico ; Segimo vico (monnaie mérovingienne) ; Seisma au XIe siècle ; Soysma ; Soamme ; Soisma en 1216 (Archives Départementales du Cher-10 G 12) ; Soyma en 1229 (Archives Départementales du Cher-10 G 12) ; In parrochia de Soemio en (Cartulaire du Lieu Notre-Dame, charte 45, p. 39) ; In parrochia de Soemio en (cartulaire du Lieu Notre-Dame, charte 44, p. 36) ; In parochia de Soemio, Aurelianensis dyocesis en (cartulaire du Lieu Notre-Dame, charte 82, p. 58) ; Apud Soema en 1253 (A.D. 18-10 G 12) ; Soyma en 1259 (Archives Départementales du Cher-10 G 12) ; Avia de Muro ducenti apud Soemium, le (cartulaire du Lieu Notre-Dame, p. 111) ; Soisma en 1285 (Archives Départementales du Cher-10 G 12) ; Soisma, Soysma, Soema en 1444 (A.D. 18-10 G 12) ; Soesme en (Archives Nationales-JJ 187, n° 112, fol. 59 v°) ; Soesmes en Sologne en (A.N.-JJ 195, n° 1571, fol. 384 v°) ; Souesmes en 1740 (B. M. d'Orléans, Ms 995, fol. 238) ; Soesme, le 5 vendémiaire an 9 (application de la loi du 8 pluviôse an 9).
Étymologie
Le nom de la localité remonte sans doute à un type toponymique gaulois (celtique continental) *Segisama semblable au lieu Segisama (Espagne) et à la rivière Seymaz (Suisse), cités par Xavier Delamarre[48]. Il s'agit d'un superlatif absolu à partir du radical sego- « victoire, force », suivi du suffixe superlatif -[i]sama, d'où le sens global de « la très forte »[49] ou « la plus forte ». Cette formation toponymique est comparable à Ouessant, anciennement Uxisama, sur uxi- « au-dessus », c'est-à-dire « la plus haute »[50].
Histoire
Le lieu est occupé aux temps préhistorique et gallo-romain. Souesmes se trouve sur la voie romaine d'Avaricum (Bourges) à Cenabum (Orléans).
Il est peut-être possible de faire remonter l'oratoire de Souesmes au VIe siècle, dédié à Saint-Julien de Brioude. Saint-Germain, évêque d'Auxerre vers 380-448 est à l'origine de la diffusion de son culte, en détermine la fête et fonde de nombreuses églises dédiées à ce saint[51]. On peut encore voir un autel qui lui est dédié à l'entrée Nord de la ville.
Au début du VIIe siècle, le lieudit appartient à la Saint-Étienne à qui il fournit les luminaires. En 634, huitième année du règne de Dagobert Ier, l'évêque saint Pallade d'Auxerre, qui fonde le prieuré Saint-Julien d'Auxerre, attribue au nouvel établissement un tiers de la terre de Souesmes[52]. L'évêque utilisait les revenus de ces terres pour l'entretien des lumières de son église cathédrale Saint-Etienne et de l'abbaye Saint-Julien qu'il venait de fonder à Auxerre[51].
Le lieudit de 634 représente l'actuelle commune de Souesmes, à cause de la mention de Ecclesiae Sancti Stepani, la cathédrale Saint-Étienne de Bourges. L'église est par la suite rattachée au chapitre Saint-Taurin de La Ferté-Imbault.
L'arrêt du Parlement de Paris du fait passer la paroisse de Souesmes du bailliage royal d'Issoudun à celui de Blois. Réuni au comté de Blois en 1451, Souesmes entre dans le domaine royal en 1498 sous Louis XII.
Le conseil municipal de Souesmes, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[57]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[58].
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1800
1807
Jean Baptiste Robert
Rentier, cultivateur
1808
1813
François Deljoux
1813
1836
Jean Julien Jaupitre
1836
1852
Jean Eutrope Robert
Officier de Santé, fils de Jean Baptiste Robert
1852
1858
François Grelat
1858
1870
Ernest Rousseau
1870
1878
Léon "Ernest" Rossignol de La Ronde
Rentier Décédé en fonction
1878
1878
Paul Robert
Rentier, adjoint puis maire neveu de Jean Eutrope Robert Décédé en fonction
1878
1878
Michel Carré
Adjoint délégué, assure l'intérim
1878
1884
Théodore Robert
Rentier, frère de Paul Robert
1884
1892
Charles Bourgeois
Docteur,chevalier de la légion d'honneur
1892
1893
Victor Jaupitre
Adjoint délégué, assure l'intérim puis maire
1893
1893
Théophile Courtillat
Adjoint délégué, assure l'intérim
1893
1896
Théodore Robert
Rentier, deuxième mandat
1896
1900
Victor Jaupitre
Deuxième mandat
1900
1903
Paul Rousseau
Rentier
1903
1903
Auguste Rabillon
Conseiller délégué, assure l'intérim
1903
1904
Théodore Robert
Rentier, troisième mandat Décédé en fonction
1904
1904
Victor Harrault
Adjoint délégué, assure l'intérim
1904
1905
Léon Rossignol de La Ronde
Rentier, fils de Ernest Rossignol de la Ronde
1905
1908
Victor Harrault
Adjoint délégué, assure l'intérim puis maire
1908
1910
Auguste Rabillon
1910
1910
Louis Soyer
Adjoint délégué, assure l'intérim
1910
1924
Théodore Larchevêque
Avocat, rentier, neveu de Théodore Robert Décédé en fonction
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].
En 2021, la commune comptait 1 028 habitants[Note 1], en diminution de 6,55 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 50,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 509 hommes pour 544 femmes, soit un taux de 51,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
3,0
15,6
75-89 ans
17,0
31,7
60-74 ans
32,1
20,2
45-59 ans
17,9
12,0
30-44 ans
11,5
8,1
15-29 ans
8,3
11,7
0-14 ans
10,2
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[66]
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (49 entreprises sur 80).
Sur les 80 entreprises implantées à Souesmes en 2016, 55 ne font appel à aucun salarié et 25 comptent 1 à 9 salariés.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[70].
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 35 en 1988 à 1 en 2000 puis à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 20 ha en 1988 à 15 ha en 2010[71].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Souesmes, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l'agriculture à Souesmes (41) entre 1988 et 2010.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Références
Chénon (Emile), "Les voies romaines du Berry", 1922
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Cartulaire general de L'Yonne, t. I, n° 4, p. 8 = Mabillon, De Re diplomatica, p. 465, charte de fondation du monastère Saint-Julien d'Auxerre. p. 465
↑Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux celtique continental, éditions Errance 2003, pp. 268 - 269.
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Alain Rafesthain,Le maquis de Souesmes en Sologne, éditions Royer, 1992 - (ISBN2-908670-05-4).
Caroll Gaillochet, Sur les traces des revoirs, , Dominance 2018 -