Née en à Matane, Sonia LeBel est la fille de l'enseignante Lise Arsenault[1],[2].
Carrière professionnelle
Bachelière en droit de l’Université de Montréal, elle est admise au Barreau du Québec en 1991[3]. Elle pratique dans plusieurs domaines du droit criminel, mais s’est spécialisée principalement dans les infractions reliées aux stupéfiants et au crime organisé au sein de ce qui est maintenant le Directeur des poursuites criminelles et pénales. À partir de 2009, elle fait partie de l’équipe des assises du bureau de Montréal où elle traite des dossiers de meurtre devant jury. Pendant sa carrière, elle est membre puis présidente du comité des infractions du Barreau de Montréal[4].
C'est pendant la grève des procureurs de la Couronne en 2011 qu'elle se fait connaître sur la place publique. À titre de secrétaire de l'Association des procureurs de la Couronne du Québec, elle est sollicitée par les médias pour donner des entrevues et est invitée à la populaire émission Tout le monde en parle[5]. En 2012, elle joint la Commission Charbonneau à titre de procureure. Subséquemment, elle en deviendra la procureure en chef[6].
Le , elle est élue députée avec 51,9 % des voix et la Coalition avenir Québec est portée au pouvoir avec une gouvernement majoritaire. Le suivant, elle est assermentée à titre de ministre de la Justice, de ministre des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et ministre responsable de la Condition féminine[3]. Elle agit à titre de présidente du Comité de législation et présidente du Comité ministériel des services aux citoyens. Le , les responsabilités de la Condition féminine sont confiées à Isabelle Charest[3].
Elle est ministre responsable de Institutions démocratiques et de la Réforme électorale du au [3].
Le , à la suite du congé de maternité de Geneviève Guilbault, elle devient vice-première ministre par intérim[8].
Sonia LeBel est réélue lors des élections du [9]. Le suivant, lors du dévoilement du nouveau conseil des ministres, elle est reportée dans ses fonctions de présidente du Conseil du trésor et de ministre responsable de l’Administration gouvernementale[10].