Dans cet acte le souverain octroie des territoires aux Hospitaliers dans le Banat de Severin et dans le Diocèse de Coumanie[4].
Selon ce document le roi accorde aux chevalier les territoires situés à l'est de la rivière Olt à l'exception de ceux déjà détenus par le « voivode » Seneslau[4].
Le nom de Seneslau est d'origine slave. Seneslau contrôle le centre et le sud de la Munténie[1] (i.e: les territoires le long des rivières Argeş et Dâmboviţa)[2].
L'historien roumain Ioan Aurel Pop suggère que Seneslau était quasi indépendant du roi de Hongrie[2]. Selon l'historien hongrois István Vásáry, son titre de « voivode » implique qu'il contrôlait un territoire uni sous sa juridiction[4]. Le diplôme de Béla IV se réfère également aux kenazate de Ioan, Farcaş et du voivodeLitovoi[4]. Bien que les noms de Seneslau et Litovoi soient d'origine slave, il est expressément indiqué qu'ils sont d'origine valaque(Olati) dans le diplôme royal[4].
↑ ab et cIoan Aurel Pop, Romanians and Romania: A Brief History
↑Kurt W. Treptow et Marcel Popa, Historical Dictionary of Romania
↑ abcd et eIstván Vásáry, Cumans and Tatars: Oriental Military in the Pre-Ottoman Balkans, 1185-1365
Sources
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Seneslau » (voir la liste des auteurs), édition du .
(en) Georgescu, Vlad (Auteur) – Calinescu, Matei (Éditeur) – Bley-Vroman, Alexandra (Traducteur): The Romanians – A History; Ohio State University Press, 1991, Columbus; (ISBN0-8142-0511-9)
(en) Pop, Ioan Aurel: Romanians and Romania: A Brief History; Columbia University Press, 1999, New York; (ISBN0-88033-440-1)
(en) Treptow, Kurt W. - Popa, Marcel: Historical Dictionary of Romania (part ‘Historical Chronology’); Scarecrow Press, Inc., 1996, Lanham&Folkestone; (ISBN0-8108-3179-1)
(en) Vásáry, István: Cumans and Tatars: Oriental Military in the Pre-Ottoman Balkans, 1185-1365; Cambridge University Press, 2005, Cambridge; (ISBN0-521-83756-1)