Sebastião Salgado

Sebastião Salgado

Sebastião Salgado (2016)

Fonction

Ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef

Biographie

Naissance	8 février 1944 (80 ans) Aimorés
Nom dans la langue maternelle	Sebastião Ribeiro Salgado
Pseudonyme	Salgado, Sebastiao
Nationalités	brésilienne française
Formation	ENSAE Paris Université de São Paulo Université fédérale d'Espírito Santo (en)
Activités	Photojournaliste, peintre, photographe
Période d'activité	1973-2011
Conjoint	Lélia Wanick Salgado (en) (depuis 1967)
Enfant	Juliano Ribeiro Salgado

Autres informations

Membre de	Académie américaine des arts et des sciences Académie des beaux-arts
Site web	(en) www.amazonasimages.com
Distinctions	Prix Princesse des Asturies pour les arts (1998) Liste détaillée Prix Oskar-Barnack (1984 et 1991) Prix Erich-Salomon (1988) Prix international de la Fondation Hasselblad (1989) Ordre du Mérite culturel (en) (1998) Prix Princesse des Asturies pour les arts (1998) Alfred Eisenstaedt Awards for Magazine Photography (d) (1998) Lucie Award (2004) Cherry Kearton Medal and Award (2015) Chevalier de l'ordre du Mérite culturel de Monaco (2018) Prix de la paix des libraires allemands (2019) Praemium Imperiale (2021) Crystal Award (2021) Commandeur de l'ordre de Rio Branco Commandeur des Arts et des Lettres‎ Prix international de journalisme « Roi d'Espagne » Chevalier de la Légion d'honneur‎

Signature

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Sebastião Salgado est un reporter-photographe et photographe franco-brésilien, né le 8 février 1944 à Aimorés (Minas Gerais), au Brésil. Il a notamment couvert le génocide rwandais et illustré la réalité sociale des plus humbles dans le monde.

Il est membre de l'Académie française des Beaux-Arts depuis 2016 et membre honorifique de l'Académie américaine des arts et des lettres^[1],[2].

Biographie

Sebastião Ribeiro Salgado est le seul garçon d'une fratrie de huit enfants^[3]. Il obtient une maîtrise d'économie et d'économétrie à l'université de São Paulo. Militant au sein des Jeunesses communistes, Salgado se trouve contraint de fuir la dictature brésilienne, en 1969, avec sa femme et ne retrouvera son pays qu'en 1979 après l'amnistie politique^[4].

Économiste

En 1969, il s'installe à Paris pour y suivre des cours à l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (Ensae) et y prépare un doctorat d'économie agricole^[5]. Il effectue plusieurs stages au siège de la FAO à Rome.

En 1971, il est recruté par l'Organisation internationale du café (ICO), basée à Londres. Il y travaillera jusqu’en 1973, date à laquelle il change brutalement de carrière^[6]. Rétrospectivement, il annoncera à ce sujet :

« J'emportais mon appareil photo pour mes enquêtes et je me suis aperçu que les images me donnaient dix fois plus de plaisir que les rapports économiques. Je commençais à voir le monde d'une autre manière, à travers le viseur et par un contact direct avec les gens. En fait, j'ai continué à faire la même chose : dresser un constat de la réalité^[7]. »

Photographe

En 1973, il commence à s’intéresser à la photographie, en autodidacte. Il intègre successivement les agences photographiques Sygma (1974-1975), Gamma (1975-1979) et Magnum (1979-1994)^[8].

En 1984-1985, il part au Sahel et collabore avec Médecins sans frontières. Le livre Sahel, l’homme en détresse, publié par Prisma Presse en 1986 a été vendu au profit de MSF en France^[8].

En 1994, il crée à Paris l'agence de presse photos Amazonas Images avec sa femme Lélia Wanick Salgado^[9].

Salgado choisit lui-même ses projets aux quatre coins du Brésil : il travaille toujours en noir et blanc et observe la vie de ceux qui vivent et qui travaillent dans des conditions difficiles : migrants, mineurs, victimes de la famine… Un de ses reportages les plus renommés, intitulé La Mine d'or de Serra Pelada, porte sur le quotidien dans une mine d’or au Brésil, reportage dans lequel il parvient à décrire les conditions de travail auxquelles les mineurs sont soumis^[8].

Il est nommé représentant spécial de l’UNICEF en 2001.

Dans l'introduction d'Exodes, il écrit :

« Plus que jamais, je sens que la race humaine est une. Au-delà des différences de couleur, de langue, de culture et de possibilités, les sentiments et les réactions de chacun sont identiques. Les gens fuient les guerres pour échapper à la mort ; ils émigrent pour améliorer leur sort ; ils se forgent de nouvelles existences dans des pays étrangers : ils s'adaptent aux pires situations… »

Cependant, depuis le début des années 2000, des journaux (dont le New York Times) et l'écrivain Susan Sontag critiquent les photographies de Salgado. Le photographe est accusé d'utiliser de manière cynique et commerciale la misère humaine, de rendre belles les situations dramatiques qu'il saisit au risque de leur faire perdre leur authenticité. Sontag s'interroge sur « l'inauthenticité du beau » dans l'œuvre de Salgado^{[réf. souhaitée]}.

Évolution de la mission de reboisement lancé par l'Institut Terra à l'initiative du couple Salgado^[10]

Dans le domaine familial de Bulcão qu'il possède près d'Aimorès au Brésil, avec sa femme Lélia Deluiz Wanick Salgado, il a rendu à la nature et reboisé près de 700 ha de terres épuisées par des années d'exploitation. Ils ont pour cela créé en avril 1998 l'ONG « Instituto Terra »^[11], qui a trouvé des financements pour élever et planter près de 4 millions d'arbres. L'institut propose également des programmes de sensibilisation et d'éducation à l'environnement.

En 2014, Wim Wenders et le fils du photographe, Juliano Ribeiro Salgado ont réalisé un documentaire sur le travail de Sebastião Salgado, Le Sel de la Terre (The Salt of the Earth) qui a reçu le prix spécial « Un Certain Regard » au festival de Cannes 2014^[12].

En 2016, Sebastião Salgado se met au service de la liberté de la presse en offrant à l'association Reporters sans frontières (RSF) une anthologie de ses 100 plus belles photos en noir et blanc. Ainsi, le premier numéro de l'année de l'album de RSF, « 100 Photos pour la liberté de la presse »,contient un portfolio sur l'œuvre de Salgado, avec une préface d'Irina Bokova, la Directrice générale de l'UNESCO^[13].

Encore en 2016, il réalise en noir et blanc une série de portraits de membres de la tribu indigène Ashaninka, dont il tire un calendrier. Il photographie notamment la famille du leader indigène Benki Piyãko^[14].

En 2016, Sebastião Salgado a été officiellement installé au sein de la section de Photographie de la prestigieuse Académie des beaux-arts qui dépend de l’Institut de France, à Paris. Il siège ainsi dans le fauteuil qu’occupait Lucien Clergue jusqu’à son décès en 2014^[1],[15].

En 2021, il monte l'exposition Salgado Amazonia après avoir parcouru l'Amazonie pendant près de six ans pour prendre de nombreuses photographies et vidéos^[16]. Prévu à la Philharmonie de Paris^[17], l'évènement est retardé en raison de la pandémie de Covid-19. L'exposition s'accompagne cependant de l'album Amazônia de Jean-Michel Jarre.

Technique photographique

Interview par le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères en 2021.

Salgado est connu pour ses travaux en argentique noir et blanc (notamment avec les pellicules Tri-X et T-Max P3200 de Kodak). Après avoir utilisé des Leica (35 mm) il passe à un appareil moyen format, Pentax 645 (en), notamment pour son projet Genesis. Il utilise également un Canon EOS 5D Mark III^[18].

Plus tard, son processus de travail évolue vers un mélange d'argentique et de numérique^[19]. Il réalise les prises de vue en numériques avec un appareil Pentax 645D. Salgado ne souhaite pas regarder ses photos sur un écran^[20]. Les fichiers numériques sont tirés sous forme de planche-contact afin de réaliser le choix des photos à tirer sur papier (editing). Les photos numériques sélectionnées sont ensuite traitées avec le logiciel DxO FilmPack^[21] qui permet de rajouter du « grain » argentique correspondant aux films Tri-X ou T-Max P3200. Une fois modifiées, ces images numériques sont transférées sur un internégatif (pellicule argentique sans grain) qui permet au tireur de réaliser des tirages argentiques sous agrandisseur sur papier baryté argentique^[4].

Salgado a mis au point un processus « hybride » argentique/numérique économiquement plus viable que le « tout argentique »^[22].

Controverses

L'esthétique de Salgado est fondée sur l'émotion^[23]. Le spectateur est empêché par cette émotion de voir le récit véhiculé par l'image.

Le photographe a pour sujet récurrent la pauvreté, mais il collabore avec l'industrie du luxe, le champagne Hennessy en 2016^[24].

Le projet Genesis, qui a fait l'objet d'expositions dans les capitales comme Londres, Paris, a été financé par le géant minier Vale International SA, controversé par de nombreuses ONG pour son impact négatif sur la nature^[25]. Dans le même temps, l'artiste affirme haut et fort des valeurs écologiques.

Publications

Sebastião Salgado avec le président Luiz Inácio Lula da Silva (2006).

Années 1980

• Les Hmongs, Médecins sans frontières, Chêne/Hachette, Paris, 1982
• Autres Amériques, Contrejour, 1986
• Sahel : l'Homme en Détresse, Prisma Presse et Centre national de la photographie, pour Médecins sans frontières, France, 1986

Années 1990

• Sebastião Salgado, La main de l'homme, La Martinière, 2014, 400 p. (ISBN 978-2-7324-6989-8)
• La mine d'or de Serra Pelada, Galerie Debret, Paris, 1994
• Terra, Éditions de La Martinière, France, 1997

Années 2000

• Exodus, Éditions de La Martinière, Paris, 2000
• The End of Polio : A Global Effort to End a Disease, Bulfinch, 2003

• L'homme et l'eau, Éditions Terre Bleue, Paris, 2005
• Africa (avec Mia Couto et Lélia Wanick Salgado), Taschen France, Paris, 2007

Années 2010

• Genesis (avec Lélia Wanick Salgado), Taschen France, Paris, 2013
• De ma terre à la Terre (avec Isabelle Francq), Plon, Paris (ISBN 9782750907631), 2013
• Terres de café, Éditions de La Martinière, France, 2015
• Sebastião Salgado, t. 51, Reporters sans frontières (RSF) / édition illustrée, coll. « 100 photos pour la liberté de la presse », 7 avril 2016, 144 p. (ISBN 978-2362200380)^[26].
• Sebastião Salgado, Alan Riding et Lélia Wanick Salgado, Gold, Taschen, 2019, 208 p. (ISBN 978-3-8365-7508-9)

Années 2020

• Sebastião Salgado, Amazônia, Taschen, 2021, 528 p. (ISBN 978-3-8365-8512-5)

Expositions

Liste non exhaustive

• 1994 : Sebastião Salgado, Festival Photofolies, Rodez
• 2019 : Déclarations, déc. 2018-nov. 2019, Musée de l'Homme^[27]
• 2019 : Gold, Galerie Polka, Paris^[28]
• 2021 : Amazônia, Philharmonie de Paris, saison 2021-2022^[29]
• 2022 : Aqua Mater, Grande arche de La Défense, Paris, de 1^er avril au 22 septembre^[30]
• 2022 : Magnum Opus, Sotheby's New York, du 26 septembre au 12 octobre^[31]
• 2022 : Amazônia, plus de 200 photographies, accompagnées de projections, avec une création musicale inédite de Jean-Michel Jarre, permettant de dresser un vaste panorama de l’écosystème amazonien, Palais des Papes, Avignon, du 27 juin au 30 novembre 2022^[32],[33].

Récompenses et distinctions

Décorations

• Commandeur de l'ordre de Rio Branco (Brésil, 2004)^[34]
• Chevalier de la Légion d'honneur (France, 2016)^[35]
• Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (France, 2014)^[34]
• Chevalier de l'ordre du Mérite culturel (Monaco, 2018)^[36].

Prix photographiques

• 1982 : Prix W. Eugene Smith (États-Unis).
• 1985 : Prix Oskar-Barnack (Allemagne).
• 1986 : Infinity Award du photojournalisme (États-Unis).
• 1988 : Prix Erich-Salomon (Allemagne).
• 1989 : Prix international de la Fondation Hasselblad (Suède).
• 1992 : Prix Oskar-Barnack (Allemagne).
• 1993 : Médaille du centenaire de la Royal Photographic Society (Royaume-Uni)^[37].
• 1994 : Grand Prix national de la photographie décerné par le ministère de la Culture (France).
• 1998 : Prix Princesse des Asturies (Espagne)^[38].
• 2019 : Prix de la paix des libraires allemands (Allemagne).
• 2021 : Docteur honoris causa de l'Université de Namur (Belgique).
• 2021 : Visa d’Or d’honneur du Figaro Magazine, Visa pour l’image (France)^[39],[40].
• 2021 : Praemium Imperiale (Japon)^[41].
• 2021 : Infinity Awards (États-Unis).
• 2024 : Sony World Photography Awards : prix d’honneur Outstanding Contribution to Photography^[42],[43] (Royaume-Uni)

Notes et références

1. « Sebastião Salgado », sur academiedesbeauxarts.fr.
2. (en) « Photographer Sebastião Salgado takes a seat in France's academy of fine arts », sur france24.com, 14 décembre 2017.
3. « Sebastiao Salgado », sur franceinter.fr, 19 avril 2016.
4. (en) « Sebastião Salgado », sur britannica.com.
5. Benoît Georges, « Sebastião Salgado, l'oeil de l’économiste », Les Echos, 26 juillet 2011
6. Nicole D’Almeida, « Sebastião Salgado, L’odyssée d’un homme-monde. Portrait et entretien », sur cairn.info.
7. Armelle Canitrot, « Sebastião Salgado », sur La Croix, 29 avril 2000 (consulté le 5 avril 2019)
8. « Biographie de Sebastião Salgado », sur franceculture.fr.
9. Site d'Amazonas images
10. « Comment le photographe Sebastião Salgado a permis le reboisement de 700 hectares de forêt au Brésil », sur www.franceinter.fr (consulté le 4 avril 2019)
11. About us - The Instituto Terra
12. « "Le Sel de la terre", un portrait de Sebastião Salgado où l’intime se mêle à l’artistique », sur lemonde.fr, 10 décembre 2020.
13. "Sebastião Salgado. 100 photos pour la liberté de la presse", éd. Reporters sans frontières, coll. "Pour la liberté de la presse", n° 51, printemps 2016 (ISBN 978-2-36220-038-0)
14. (pt) « Fotógrafo Sebastião Salgado cria calendário com imagens de índios do Acre / Notícias do Acre », sur Notícias do Acre, 6 février 2017 (consulté le 8 août 2020).
15. TASCHEN, « Sebastião Salgado en habit vert. Éditions TASCHEN », sur www.taschen.com (consulté le 7 février 2019).
16. « « AMAZÔNIA » : la nouvelle création de Jean-Michel Jarre sortira le 9 avril ! », sur RFM, 26 mars 2021 (consulté le 8 avril 2021)
17. « Salgado Amazônia | Philharmonie de Paris », sur Philharmonie de Paris.fr (consulté le 6 avril 2021)
18. Film documentaire Le Sel de la Terre (2014) réalisé par Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado
19. « La France de Raymond Depardon » dans le hors-série Télérama Horizons.
20. « Sebastião Salgado », sur lumiere-imaging.fr (consulté le 5 juin 2023).
21. (en) Kevin Purcell, « DxO Film Pack for Free, and Salgado's Method », sur The Online Photographer, 21 septembre 2013 (consulté le 2 août 2023)
22. Philippe Bachelier, « Comment Sebastião Salgado est passé au numérique » dans : Réponses Photo, hors série n°10, mai 2010, p. 34-51 et 53. Jean-Christophe Bechet, « Salgado. Comme un capitaine de frégate en pleine tempête », dans : Réponses Photo, hors série n°10, mai 2010, p. 52.
23. Katia Machado, « La politique des émotions suscitées par la formalisation esthétique de la photographie de Sebastião Salgado », Voix Plurielles, vol. 12, n^o 1,‎ 6 mai 2015 (lire en ligne, consulté le 21 octobre 2024)
24. Pierre Carrey, « Sebastião Salgado, le photographe des pauvres qui fait de la pub pour du champagne », Libération,‎ 2 novembre 2016 (lire en ligne, consulté le 21 octobre 2024)
25. Caroline Stevan, Nicolas Bourcier et Claire Guillot, « « Genesis », le paradis controversé de Sebastião Salgado », Le Temps,‎ 6 décembre 2013 (lire en ligne, consulté le 21 octobre 2024)
26. « Sebastião Salgado, nouvel invité de Reporters Sans Frontières », sur Réponses Photo, 6 avril 2016
27. Cette exposition présente une trentaine d'images en grands formats de Sebastião Salgado et s’intègre dans la Saison En droits ! qui commémore les 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, signée au Palais de Chaillot le 10 décembre 1948..
28. Polkagalerie.
29. Exploration libre de l'exposition Salgado Amazônia.
30. « Entretien. Sebastião Salgado : "Toutes les photos sont politiques" », sur ouest-france.fr, 2 avril 2022.
31. (en) « Sebastião Salgado: ‘I was transformed into an environmentalist’ », sur the Guardian, 26 septembre 2022 (consulté le 27 septembre 2022)
32. Antoine Mansier, Photo : une immersion spectaculaire dans l’Amazonie de Salgado au Palais des Papes d’Avignon, Connaissance des Arts, 1er juillet 2022
33. [1]
34. « Sebastião Salgado Déclarations », sur museephotographie.nice.fr.
35. « Légion d'honneur : qui sont les promus du 14 Juillet ? », sur lepoint.fr, 14 juillet 2016.
36. « Ordonnance Souveraine n° 7.202 du 18 novembre 2018 portant promotions ou nominations dans l'Ordre du Mérite Culturel. », sur Journal de Monaco (consulté le 13 mai 2019).
37. Centenary Medal
38. (es) « Sebastião Salgado Premio Príncipe de Asturias de las Artes 1998 », sur fpa.es.
39. « Festival Visa pour l’image | Sebastião Salgado reçoit un prix hommage », sur La Presse, 8 septembre 2021 (consulté le 15 septembre 2021)
40. Festival International du Photojournalisme - Perpignan.
41. « 2021 Laureates », sur praemiumimperiale.org.
42. Justine Grosset, Sebastião Salgado reçoit le prix Outstanding Contribution to Photography 2024, Phototrend, 27 novembre 2023
43. (en) Anna Bonita Evans, 17 facts you might not know about Sebastião Salgado, World Photography Organisation, novembre 2023

Voir aussi

Bibliographie

• Philippe Bachelier, « Comment Sebastião Salgado est passé au numérique » dans : Réponses Photo, hors série n°10, mai 2010, p. 34-51 et 53.
• Jean-Christophe Bechet, « Salgado. Comme un capitaine de frégate en pleine tempête », dans : Réponses Photo, hors série n°10, mai 2010, p. 52.
• Patrick Roegiers, Sebastião Salgado, un humaniste engagé, dans Écouter voir, Éditions Paris Audiovisuel, 1989.
• Sebastião Salgado et Isabelle Francq, De ma terre à la terre, Presses de la Renaissance, 2013

Filmographie

• Le Sel de la Terre (2014), film de Juliano Ribeiro Salgado, fils du photographe, et Wim Wenders, portant sur la vie et le travail de Sebastião Salgado.

Liens externes

• (en) Site officiel
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  • Art Institute of Chicago
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  • Delarge
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