Sarah Sjöström, née le à Salem, est une nageusesuédoise spécialiste des épreuves de papillon et de nage libre. Elle a détenu le record du monde du 100 m papillon, dont elle est championne olympique en 2016, et quadruple championne du monde. Elle détient aussi le record du monde du 100 m nage libre effectué au départ du relais 4 × 100 m nage libre lors des championnats du monde de Budapest en 2017 en 51 s 71, ainsi que celui du 50 mètres nage libre, réalisé lors des demi-finales des championnats du monde de Fukuoka en 2023 en 23 s 61.
Biographie
Sarah a commencé la natation à l'âge de 9 ans après avoir essayé le football et le handball mais, un de ses amis était nageur et lui a proposé d'en faire avec lui. Elle a aimé le côté individuel de ce sport qui lui permet de prendre ses propres décisions[1]
2008 : la découverte
Elle participe aux championnats d'Europe et remporte, à seulement 14 ans, le 100 m papillon. Quelques mois plus tard, elle échouera en séries lors des Jeux olympiques de Pékin. Elle terminera sa saison par une médaille d'argent en relais 4 × 50 m nage libre lors des championnats d'Europe petit bassin.
2009 : l'avènement
Aux Championnats du monde de natation 2009 à Rome (Italie), elle remporte le titre mondial sur 100 m papillon à seulement 15 ans en battant le record du monde vieux de 9 ans détenu par Inge de Bruijn.
Elle obtiendra également 2 médailles d'argent en relais (4 × 50 m nage libre et 4 × 50 m 4 nages) aux championnats d'Europe petit bassin.
2010 : la confirmation
Elle repart de l'euro 2010 avec 3 médailles : le titre sur 100 m papillon, l'argent en relais 4 × 100 m 4 nages et le bronze en 4 × 100 m nage libre.
Elle redevient championne du monde du 100 m papillon en 2013, y ajoutant l'argent sur le 100 libre. L'année suivante, lors des championnats d'Europe, elle glane 7 médailles dont 3 titres (50 papillon, 100 m et 4 × 100 nage libre).
2014-2018 : la confirmation
Lors des Championnats d'Europe de Glasgow en , elle remporte le 50 m nage libre une heure après avoir triomphé sur le 100 m papillon[2].
En , elle est désignée MVP, Most Valuable player de la saison 2019 de International Swimming League, nouvelle compétition qu'elle remporte avec l'équipe Energy Standard. Avec 243,5 points, elle devance l'Américain Caeleb Dressel qu'elle devance de 3,5 points[3].
2018 - 2021 : chute et fracture à six mois des JO de Tokyo
Moins de six mois avant les JO de Tokyo, elle fait une mauvaise chute sur une plaque de glace à Stockholm et se fracture l'épaule droite[4]. Elle est opérée dans la foulée et confesse : « C'est un moment merdique et je me sens dévastée mais, en même temps, je suis déterminée et motivée à revenir plus fort que jamais. »
Début mars 2021, trois semaines après son opération, elle annonce être déjà de retour à l'entraînement[5]. En mai 2021, elle revient déjà en compétition lors du meeting de Canet-en-Roussillon[6].
50 m papillon : record du monde en 24 s 43 le à BorasSuède.
50 m nage libre : record du monde en 23 s 67 le à BudapestHongrie, battant l'ancien record de l'allemande Britta Steffen (23 s 73), établi aux championnats du monde de Rome Italie en 2009.
100 m nage libre : record du monde en 51 s 71 le à BudapestHongrie, devenant la première femme à passer sous les 52 secondes sur la distance.
Petit bassin
100 m papillon : record du monde en 54 s 61 le à DohaQatar.
200 m nage libre : record du monde en 1 min 50 s 78 le à DohaQatar.