Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lèze, la Criquonne et par divers autres petits cours d'eau.
Saint-Sulpice-sur-Lèze est une commune rurale qui compte 2 298 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Sulpice-sur-Lèze et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens ou Saint-Sulpiciennes.
Sur le plan historique et culturel, Saint-Sulpice-sur-Lèze fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans[5].
La superficie de la commune de Saint-Sulpice-sur-Lèze est de 1 391 hectares ; son altitude varie de 190 à 321mètres[7].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Lèze, la Criquonne, le ruisseau de barrique, le ruisseau de Cantemouche, le ruisseau de Carrière, le ruisseau de Chioulet, le ruisseau de Jourdane, le ruisseau de la Camélive, le ruisseau de Lonboy, le ruisseau de Mendiac, le ruisseau de Merla, le ruisseau de Rau, le ruisseau de Rigade, le ruisseau de Sabatouse, et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Lèze, d'une longueur totale de 70,2 km, prend sa source dans la commune de La Bastide-de-Sérou (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Labarthe-sur-Lèze, après avoir traversé 20 communes[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lherm à 14 km à vol d'oiseau[13], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 620,4 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Au , Saint-Sulpice-sur-Lèze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Sulpice-sur-Lèze[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (67,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), prairies (10,1 %), zones urbanisées (9,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Morphologie urbaine
La commune comprend un habitat regroupé autour de l'église et de la mairie.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix-neuf[23],[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2021, la commune comptait 2 298 habitants[Note 4], en diminution de 1,88 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre[38],[39].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 922 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 197 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 840 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (55,3 % dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 440 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 565 emplois en 2018, contre 540 en 2013 et 467 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 034, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 12].
Sur ces 1 034 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 240 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
192 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Sulpice-sur-Lèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
192
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
10
5,2 %
(5,7 %)
Construction
42
21,9 %
(12 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
31
16,1 %
(25,9 %)
Information et communication
5
2,6 %
(4,1 %)
Activités financières et d'assurance
4
2,1 %
(3,8 %)
Activités immobilières
8
4,2 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
32
16,7 %
(19,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
49
25,5 %
(16,6 %)
Autres activités de services
11
5,7 %
(7,9 %)
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,5 % du nombre total d'établissements de la commune (49 sur les 192 entreprises implantées à Saint-Sulpice-sur-Lèze), contre 16,6 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
Rouzes SA, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (16 969 k€)
Sulpy, supermarchés (6 460 k€)
Pac, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (6 328 k€)
M2 Solution, travaux de menuiserie bois et PVC (3 793 k€)
Societe Saint-Sulpicienne De Prestation - 3Sp, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (1 576 k€)
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé, tournesol…) a une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque Saint-Sulpice-sur-Lèze se trouve dans son aire urbaine. Depuis quelques années, l'artisanat mais avant tout le commerce de proximité sont en perte de vitesse. Le centre du village voit les commerces de proximité disparaître les uns après les autres au profit d'une moyenne surface implantée en périphérie
Agriculture
La commune est dans le Volvestre, une petite région agricole localisée dans l'est du département de la Haute-Garonne, constituée de collines de terrefort à fortes pentes autrefois consacrées à l’élevage s’orientent aujourd’hui vers les grandes cultures[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 18 en 2000 puis à 15 en 2010[44] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[45],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 160 ha en 1988 à 751 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 58 ha[44].
Les armes de Saint-Sulpice-sur-Lèze se blasonnent ainsi : Parti d'azur aux trois fleurs de lys d'or, et de gueules à la croix de Malte d'argent bordée d'or[51].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )